J'adore aussi la randonnée à pied en montagne et ne dédaigne pas ranger mes affaires de motard dans les 3 coffres de ma moto, pour en sortir des chaussures de rando et le sac à dos. J'ai 39 ans et j'habite à 400km à l'est de Lyon, et à 70km des premiers contreforts des alpes.
L'appareil photo fait évidemment partie du voyage et me suit.
J'ai commencé la photo tout doucement en 1972 avec l'instamatic Kodak de ma mère qu'elle me prêtait régulièrement avec un chargeur dedans.
Un compact Konica 35mm l'a remplacé en 1978 et m'a permis de commencer avec du 24x36.
1984, l'achat de mon premier reflex, un Chinon CE4 tout neuf, une merdouille qui perdait régulièrement sa couronne de vitesse et qui n'a pas résisté à ma première balade en moto, en 1989. Je l'ai trouvé en pièce détaché dans ma sacoche réservoir, malgré le tapis de réservoir en mousse.
1989, un pentax SFX d'occasion qui m'a permis de continuer dans de meilleures conditions, jusqu'à une chute en moto tout terrain, je l'avais en bandoulière et le boitier à litéralement explosé sous le choc
Décidément, je dois être ce qu'on appelle un sauvage et un brise-fer 
Bon, je trouve un remplaçant, toujours chez Pentax, le Z1 que j'ai équipé d'un 50mm F:1.7 et d'un 28mm F:2.8 neufs, ainsi que d'un 135mm F:3.5 d'occasion à mise au point manuelle.
J'avais tout de même un problème: l'hiver, la pellicule cassait fréquemment à cause du froid. En effet, dans ma région, les températures de -20°C à -30°C ne sont pas rares et la pellicule casse quand elle est entrainée trop violemment par les boitiers motorisés comme le Pentax Z1. Du coup, j'ai acheté un Pentax K1000 d'occase, c'est 100% mécanique et le réarmement peut se faire tout doucement à la main. Plus de problème et je peut shooter par -30°C
En 1997, j'ai été victime d'une inondation dans ma cave, à cause d'une conduite rompue, j'ai perdu presques toutes les diapos et les négatifs qui ont été faites jusqu'à cette date, plus de 3 cartons de 70 litres, pleins. Seule les diapos prête à la projection ont survécues, + quelques Ektachrome et Velvia qui ont mieux résistées à la moisissure que les Konica et Agfa. Du coup, j'ai arrêté la photo jusqu'en 1999 et après je ne faisais plus autant de photos et diapos.
2003, mon premier numérique, un Olympus C740 qui m'a redonné le goût de la photo, suivi l'année suivante d'un Pentax S30 beaucoup moins encombrant.
2005, il y a quelques semaines, mon premier reflex numérique arrive dans ma vie et je pense que je le garderais longtemps, c'est un Olympus E1 équipé d'un Zuiko 14-54mm F:2.5-3.5 et d'un flash FL36. Je n'imprimme pas, je me contente de regarder mes photos sur écran 19", alors 5 mpx me suffisent amplement.
Après tout, peut importe la surface sensible utilisée, pourvu qu'on y prenne du plaisir
J'ai l'habitude de faire des photos cliquables pour montrer mes clichés, alors n'hésitez pas à essayer quand vous verrez quelques unes de mes vignettes.
Celle qui me permet de crapahuter un peu partout depuis février 2003:
Clic
Quand j'aurais fini de la payer, fin 2006, je pense que je vais tenter de m'équiper pour déveloper moi-même des diapos, les labos qui m'entourent en sont incapable depuis quelques temps.
J'ai justement trouvé ce site par hasard avec google en cherchant quelques tuyaux sur le dévelopement argentique à faire soi-même
J'espère que je n'ai pas été trop long
sur le forum. 
C'est souvent ce dont se plaignent les victimes d'innondation. C'est comme avoir perdu une partie de soi même, du passé...
