Présentation de bech

[bech]

J'ai commencé la photo à l'âge de 8 ans, vu que mon père en faisait aussi.
Mon premier appareil a été un Rex-Reflex (6x6 bi-objectif) alors que mon père utilisait un Mamiya à objectifs interchangeables.
Pour la pellicule c'était du noir et blanc Agfa de 40 ASA au départ comme mon père, ensuite, j'ai préféré monter en sensibilité avec du 100 ASA. Tous les deux, on faisait aussi un peu d'Ilford à 320 ASA.
Mon père avait un labo noir et blanc au grenier et j'ai fini par faire mes propres tirages.
Ensuite, j'ai remplacé mon boitier par un yashica mat avec l'intention d'acheter des compléments optiques grand angle et télé, ce qui n'a jamais été fait.
Puis, je suis passé au 24x36 et à la diapositive couleur avec un Mamiya 1000 DTL qui, pendant 2 ou 3 ans a du se contenter de son 55 mm d'origine, puis j'ai acheté un 135 mm Trimex (lors d'un voyage aux états unis) et plus tard un 24 mm et un 400 mm Makinon. J'ai même tenté le zoom 75-150 Makinon, mais après un essai chez moi, (flou déjà dans le viseur), j'ai insisté pour qu'on me me reprenne ce que le vendeur essayait d'éviter vu que c'était une promotion.
En commençant la diapo, j'ai testé une dizaines de films de différentes marques et sensibilité et choisi le Fujichrome R100 comme pellicule principale et un peu d'Ektachrome poussé pour la basse lumière.
Au début, je faisais développer mes films. Et puis (pour économiser), j'ai choisi de commander des kits inversibles Photo Chimie pour faire moi-même le traitement. J'ai donc développé mes diapos (procédé E4) en 7 bains à 24 °C. Comme le volume de produits nécessaire pour une bobine pouvait développer 2 films, j'avais imité mon père en faisant un enregistrement sonore d'un peu plus d'une heure pour le développement successif de 2 pellicules ou 2 séries de pellicules. Et puis, il a fallu passer au procédé E6, prévu pour une plus haute température, donc finalement décevant par rapport au E4.
Coté appareil, avec ma couverture de focales de 24 à 400 mm en 4 objectifs, il me manquait les focales intermédiaires et à l'époque, le multiplicateur de focale par 1,4 n'existait pas.
Donc, achat d'un nouvel équipement qui permettait l'exposition automatique priorité diaphragme avec 2 boitiers Ricoh KR10 (un noir et un chromé) et 2 objectifs Tokina : un 25-50 mm, un 50-250 mm, un 17 mm et un doubleur. L'un des boitiers avait le 25-50 mm presque tout le temps et était chargé avec une pellicule Fujichrome 100, l'autre le 50-250 mm et une Fujichrome 400.
Au bout de quelques années, les ressorts du diaphragme de mes 2 zooms montés quasiment en permanence sur les boitiers montraient des faiblesses et (contrairement à l'époque du 42 à vis), un début de démontage les a rendu inutilisables.
Nouvel équipement pour profiter de l'autofocus. 2 boitiers Sigma SA 300 N (un noir et un chromé), zooms 18-35 mm, 24-70 mm et 70-300 mm + télé de 500 mm ouvert à 7,2. J'ai rajouté plus tard des fish-eyes et un 90 mm macro.
Pour la fin d'année 1998, j'avais décidé de faire un tour dans l'hémisphère sud sur l'ile de la Réunion histoire de profiter de la chaleur en plein hivers. Le but premier n'était pas de faire des photos, mais comme ma mère en voulait, j'ai pris tout l'équipement Reflex sauf le 500 mm, ce qui a fait un sac à dos bien lourd. Le soir du 31 décembre, il y avait un grand feu de bois sur la plage de St Gilles et des jeunes appelaient les touristes pour leur offrir un rhum arrangé certainement très alcoolisé mais tellement sucré que ça passait bien. On a dormi sur place, et au réveil, on s'est aperçu qu'ils étaient repartis avec nos affaires.
Donc, nouvel équipement autour de 2 Canon EOS 100 (noir + chromé). Le transtandard étant un 28-135 Canon stabilisé, il a été complété par un 18-35 un 135-400 Sigma et un 105 mm macro Sigma. Le 500 mm qui me restait a été passé en monture Canon par le SAV Sigma. Plus tard, j'ai cherché des zooms plus amples et des focales plus extrêmes avec un 15-30 mm Sigma, un 24-200 Tokina et un 50-500 Sigma d'occasion, un 24-70 Sigma ouvrant à 2,8, ainsi que des focales fixes lumineuses Canon (35 mm, 50 mm 1,4, 85 mm 1,8).
Coté pellicules, j'ai quitté les domicile parental et donc arrêté le labo en 1989. Même si j'avais récupéré un projecteur de diapos, je suis passé au bout de 2 ou 3 ans au négatif couleur et tirage papier. Toujours avec des films Fuji.
Et puis à l'automne 2006, j'ai eu le choix entre commander un nouveau stock de pellicules ou passer au numérique. C'est ainsi que j'ai acheté un EOS 400 D. J'avais déjà acheté d'occasion un 18-200 mm Sigma quelques mois avant sans savoir quand il servirait. Il m'a fallu racheter un zoom grand angle 10-20 mm Sigma et des fish eyes adaptés à la taille du capteur. Une fois mes pellicules argentiques utilisées (sauf quelques haute sensibilité que j'ai laissées se périmer), je n'ai plus fait que du numérique.

[lignesbois]

[Marc Aurèle B.]

bravo pour cette présentation

[de PECO]

[OliRess]

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