Ca revient cher le développement des diapos en 120 ? C'est possible de les faire tirer ? Mieux vaut-il faire du négatif ? Quelles pelloches pour l'un et l'autre cas ????
Voilà, j'ai plein de questions dans la tête ce soir
Népo
La couleur en 6x6, c'est possible ?
-
Népo
- Super Gourou
- Messages : 1836
- Enregistré le : dimanche 28 novembre 2004 21:22
- Localisation : Caen (14)
La couleur en 6x6, c'est possible ?
Bonjour,
Ca revient cher le développement des diapos en 120 ? C'est possible de les faire tirer ? Mieux vaut-il faire du négatif ? Quelles pelloches pour l'un et l'autre cas ????
Voilà, j'ai plein de questions dans la tête ce soir
Népo
Ca revient cher le développement des diapos en 120 ? C'est possible de les faire tirer ? Mieux vaut-il faire du négatif ? Quelles pelloches pour l'un et l'autre cas ????
Voilà, j'ai plein de questions dans la tête ce soir
Népo
-
hyperfocale
- Super Gourou
- Messages : 1400
- Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Bonsoir,
La fime Rollei, mère du Rolleiflex, avait donc également un projecteur de diapositives 6 x 6, à disposition, pour les amateurs de diapositives.
Nous ne garantissons pas que la recherche et surtout la découverte de l'un de ces projecteurs sera facile, mais pourquoi pas essayer...
Si ils sont rares, les acquéreurs doivent l'être également, ce qui rééquilibre les chances....
Les diapositives en 6 x 6 doivent être montées dans des caches à verres anti-anneaux de Newton, car elles sont très portées au "popping" (déformation sous l'effet de la chaleur, ce qui rend difficile une bonne netteté de la mise au point de l'optique du projecteur, sur toute leur surface).
Le tirage d'épreuves papier en couleurs (ou en N&B) est possible, à partir de diapositives en couleurs (soit sur du papier inversible, soit à partir d'un internégatif).
Une image imprimée en couleur, issue d'une diapositive, sera aussi belle que celle issue d'un négatif couleur.
Par contre, aucun papier ne peut restituer la gamme chromatique, la saturation, la gradation des lumières que l'on obtient sur une diapositive (ou dans un négatif couleur).
Le papier photographique est le principal "goulot d'étranglement", dans la chaîne picturale : sujet photographié ---> négatif ou diapositif obtenu ---> épreuve papier consécutive ---> impression visuelle de la restitution du sujet.
Dernier commentaire : les diapositives en couleur sont moins tolérantes aux erreurs d'exposition que ne le sont les films négatifs. Elles doivent donc être osé "juste", et ce terme "juste" ne se limite pas à utiliser un excellent posemètre et à rigoureusement suivre ses indications...
Mais, quand on constate le "rendu" d'une diapositive, cela en vaut la peine...
Il n'y a pas de film diapositif universel ou excellent dans toutes les conditions, ni pour tous les sujets. Sans parler du coefficient personnel de l'utilisateur et de son goût pour tel ou tel type de restitution d'un sujet.
Il ne reste alors qu'à expérimenter des trios : film/sujet/conditions lumineuses, et à se faire une idée sur les résultats obtenus.
A partir de ces éléments, finir par se construire une bibliothèque à la fois technique et esthétique, qui permettra de prédéterminer un film, pour un sujet futur et son contexte d'éclairage prévisible, afin d'avoir un résultat proche de ce que l'on espérait.
Comme il est hors de question d'essayer toutes les pellicules existantes, l'on peut faire un pré-tri en éliminant les pellicules connues pour leurs qualités moyennes, et aussi en se renseignant auprès des autres amateurs, mais surtout en jettant un coup d'oeil à leurs travaux, ce qui sera autant de moins à tester.
Une fois ce travail accompli, l'on aura déterminé moins d'une poignée de films différents, avec lesquels on sera habitué à oeuvrer, les connaissant intimement, dans leurs atouts comme dans leurs faiblesse.
Tout ce qui précède peut sembler long et compliqué, mais il n'y a pas de raccourci réel, dans la construction d'une vraie expertise photographique, et sans oublier les surprises qui viennent parfois tout remettre en question (par exemple : vous prenez une image, et vous en attendez un bon résultat, alors que l'image se révèle finalement exceptionnelle, par on ne sait quelle alchimie, coïncidence heureuse de toute une série de facteurs, etc.).
Cordialement.
La fime Rollei, mère du Rolleiflex, avait donc également un projecteur de diapositives 6 x 6, à disposition, pour les amateurs de diapositives.
Nous ne garantissons pas que la recherche et surtout la découverte de l'un de ces projecteurs sera facile, mais pourquoi pas essayer...
Si ils sont rares, les acquéreurs doivent l'être également, ce qui rééquilibre les chances....
Les diapositives en 6 x 6 doivent être montées dans des caches à verres anti-anneaux de Newton, car elles sont très portées au "popping" (déformation sous l'effet de la chaleur, ce qui rend difficile une bonne netteté de la mise au point de l'optique du projecteur, sur toute leur surface).
Le tirage d'épreuves papier en couleurs (ou en N&B) est possible, à partir de diapositives en couleurs (soit sur du papier inversible, soit à partir d'un internégatif).
Une image imprimée en couleur, issue d'une diapositive, sera aussi belle que celle issue d'un négatif couleur.
Par contre, aucun papier ne peut restituer la gamme chromatique, la saturation, la gradation des lumières que l'on obtient sur une diapositive (ou dans un négatif couleur).
Le papier photographique est le principal "goulot d'étranglement", dans la chaîne picturale : sujet photographié ---> négatif ou diapositif obtenu ---> épreuve papier consécutive ---> impression visuelle de la restitution du sujet.
Dernier commentaire : les diapositives en couleur sont moins tolérantes aux erreurs d'exposition que ne le sont les films négatifs. Elles doivent donc être osé "juste", et ce terme "juste" ne se limite pas à utiliser un excellent posemètre et à rigoureusement suivre ses indications...
Mais, quand on constate le "rendu" d'une diapositive, cela en vaut la peine...
Il n'y a pas de film diapositif universel ou excellent dans toutes les conditions, ni pour tous les sujets. Sans parler du coefficient personnel de l'utilisateur et de son goût pour tel ou tel type de restitution d'un sujet.
Il ne reste alors qu'à expérimenter des trios : film/sujet/conditions lumineuses, et à se faire une idée sur les résultats obtenus.
A partir de ces éléments, finir par se construire une bibliothèque à la fois technique et esthétique, qui permettra de prédéterminer un film, pour un sujet futur et son contexte d'éclairage prévisible, afin d'avoir un résultat proche de ce que l'on espérait.
Comme il est hors de question d'essayer toutes les pellicules existantes, l'on peut faire un pré-tri en éliminant les pellicules connues pour leurs qualités moyennes, et aussi en se renseignant auprès des autres amateurs, mais surtout en jettant un coup d'oeil à leurs travaux, ce qui sera autant de moins à tester.
Une fois ce travail accompli, l'on aura déterminé moins d'une poignée de films différents, avec lesquels on sera habitué à oeuvrer, les connaissant intimement, dans leurs atouts comme dans leurs faiblesse.
Tout ce qui précède peut sembler long et compliqué, mais il n'y a pas de raccourci réel, dans la construction d'une vraie expertise photographique, et sans oublier les surprises qui viennent parfois tout remettre en question (par exemple : vous prenez une image, et vous en attendez un bon résultat, alors que l'image se révèle finalement exceptionnelle, par on ne sait quelle alchimie, coïncidence heureuse de toute une série de facteurs, etc.).
Cordialement.
-
Népo
- Super Gourou
- Messages : 1836
- Enregistré le : dimanche 28 novembre 2004 21:22
- Localisation : Caen (14)
Merci Hyperfocale pour ces renseignements. Donc, pour résumer honteusement, la diapo est meilleure que le négatif, mais plus exigeante. Et sur le plan pratique/financier, pour le développement, est-ce jouable de s'essayer au 6x6 couleur, sachant que j'envisage surtout de scanner les films, et de ne tirer que les très hypothétiques clichés qui seraient exceptionnels ? Et que la couleur restera toujours en marge d'une utilisation essentiellement n&b.
Népo
Népo
-
hyperfocale
- Super Gourou
- Messages : 1400
- Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Bonsoir,
Nous avons toujours eu une préférence pour les diapositives, mais techniquement (et aussi esthétiquement) justifiée.
L'on peut scanner aussi bien des diapositives que des négatifs, mais le seul problème est que si l'on scanne des négatifs, il faut et inverser et filtrer (pour enlever l'effet du masque orangé qui est intégré au film), ce qui complique les choses.
Surtout que ce masque n'est pas exactement le même, chez tous les films.
Autre problème potentiel : trouver un scanner équipé d'un kit scannage de films au format 6 x 6.
Il en existe, mais ils sont moins nombreux que ceux en format 24 x 36.
L'avantage du format 6 x 6 mm est que le fichier image est plus gros que pour le format 24 x 36, donc il contient bien plus d'informations (et de pixels), ceci dit à performance du scanner identique (nombre de DPI).
Cordialement.
Nous avons toujours eu une préférence pour les diapositives, mais techniquement (et aussi esthétiquement) justifiée.
L'on peut scanner aussi bien des diapositives que des négatifs, mais le seul problème est que si l'on scanne des négatifs, il faut et inverser et filtrer (pour enlever l'effet du masque orangé qui est intégré au film), ce qui complique les choses.
Surtout que ce masque n'est pas exactement le même, chez tous les films.
Autre problème potentiel : trouver un scanner équipé d'un kit scannage de films au format 6 x 6.
Il en existe, mais ils sont moins nombreux que ceux en format 24 x 36.
L'avantage du format 6 x 6 mm est que le fichier image est plus gros que pour le format 24 x 36, donc il contient bien plus d'informations (et de pixels), ceci dit à performance du scanner identique (nombre de DPI).
Cordialement.
-
Paul K.
- Gourou
- Messages : 512
- Enregistré le : mercredi 23 août 2006 17:24
Diapos MF, le Pb c'est la projection
Faire développer des diapos 6x6, le prix au film c'est en gros comme le 24x36, sauf qu'on n'a que 12 (ou 16 en 645) images au lieu de 36. Après, il faut les mettre sous cache soi-même, et dans des caches avec verres anti-newton.
Et après, il faut avoir de quoi les projeter ; je n'ai pas de projecteur Rollei, j'en ai un autre qui s'appelle PLANET CF66 A-S, qui était 3 fois moins cher que les projecteurs Rollei de la même époque (années 70). Son objectif : Maginon 1:2.8/135 WILL-WETZLAR. Et il utilise les paniers Rollei.
Ceci dit, une séance de projection de diapos MF sur un grand écran (2,5mx2,5m), çà laisse sur le cul par rapport à de la diapo 24x36.
Quelqu'un aurait-il une idée sur ce qu'on pourrait dénicher pour projeter des diapos 6x7 ?
Ca dégoûte de ne pouvoir les regarder que sur une table lumineuse. J'ai essayé avec mon aggrandisseur tourné de 90°, mais ce n'est pas assez lumineux comparé à un projecteur, et donc ça ne va pas. A+
Et après, il faut avoir de quoi les projeter ; je n'ai pas de projecteur Rollei, j'en ai un autre qui s'appelle PLANET CF66 A-S, qui était 3 fois moins cher que les projecteurs Rollei de la même époque (années 70). Son objectif : Maginon 1:2.8/135 WILL-WETZLAR. Et il utilise les paniers Rollei.
Ceci dit, une séance de projection de diapos MF sur un grand écran (2,5mx2,5m), çà laisse sur le cul par rapport à de la diapo 24x36.
Quelqu'un aurait-il une idée sur ce qu'on pourrait dénicher pour projeter des diapos 6x7 ?
Ca dégoûte de ne pouvoir les regarder que sur une table lumineuse. J'ai essayé avec mon aggrandisseur tourné de 90°, mais ce n'est pas assez lumineux comparé à un projecteur, et donc ça ne va pas. A+
-
hyperfocale
- Super Gourou
- Messages : 1400
- Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Bonjour,
Un projecteur 6 x 6, dont on pourrait modifier le passe-vue, permettrait peut-être de couvrir le format 6 x 7, pourvu que la chaîne optique (condenseur, objectif) soit de diamètre assez généreux pour ne pas vigneter.
Sinon, il reste la solution du fait main, à partir de pièces trouvées ici ou là (condenseurs et boîtes à lumière récupérés sur des carcasses d'agrandisseur, et emploi d'une optique d'agrandisseur prévue pour le 6 x 9).
Cordialement.
Un projecteur 6 x 6, dont on pourrait modifier le passe-vue, permettrait peut-être de couvrir le format 6 x 7, pourvu que la chaîne optique (condenseur, objectif) soit de diamètre assez généreux pour ne pas vigneter.
Sinon, il reste la solution du fait main, à partir de pièces trouvées ici ou là (condenseurs et boîtes à lumière récupérés sur des carcasses d'agrandisseur, et emploi d'une optique d'agrandisseur prévue pour le 6 x 9).
Cordialement.
-
Papouleu
- Super Gourou
- Messages : 7272
- Enregistré le : lundi 22 mai 2006 14:15
- Contact :
-
hyperfocale
- Super Gourou
- Messages : 1400
- Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
-
fabrice C
- Super Gourou
- Messages : 2822
- Enregistré le : mercredi 09 novembre 2005 19:31
- Localisation : poitiers
- Contact :
TU ne crois pas si bien dire ! hier, avec mno zorki 1 vissé sur un 135 mm - ou l'inverse (jupiter-12) tout fin et élégant, et tout en alu brillant (trop voyant !), je n'ai pas osé le braquer de trop en passant devant une collection de gendarmes caparaçonnés façon anti-émeute ....
Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est mon avatar, ça à l'air mastoc sur la photo, mais en fait de loin ça ne doit guère être loin d'un gros flingue avec silencieux ...
Et je suis plutôt sérieux quand je dis qu'il faut se méfier des quiproquos sur le sujet ....
Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est mon avatar, ça à l'air mastoc sur la photo, mais en fait de loin ça ne doit guère être loin d'un gros flingue avec silencieux ...
Et je suis plutôt sérieux quand je dis qu'il faut se méfier des quiproquos sur le sujet ....