Royer II 6x9
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Royer II 6x9
Bonjours a toutes et a tous,
J'ai ce royer il est bien sur gomme. J'ai reussi a demonter les optiques mais je ne sais pas comment acceder a l'obturateur. Si une bonne ane ou plus veut bien m'aider.
Par avance merci
J'ai ce royer il est bien sur gomme. J'ai reussi a demonter les optiques mais je ne sais pas comment acceder a l'obturateur. Si une bonne ane ou plus veut bien m'aider.
Par avance merci
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Re: Royer II 6x9
Obturateur degomme mais je me suis rendu compte que je n'arrive pas a mettre la main sur le petit dessin qui donnait la position des vis pour le reglages de l'infini.
1er question existe t il une methode pour determiner la bonne position de l'optique de face?
2 eme question je n'avais pas fait attention mais l'optique de face est une Trylor Roussel Royer F=105. 1:4,5? Ce n'est pas un ingenieux comme sur mon autre Royer. Un peu d'aide sera la ben venue.
Par avance merci
1er question existe t il une methode pour determiner la bonne position de l'optique de face?
2 eme question je n'avais pas fait attention mais l'optique de face est une Trylor Roussel Royer F=105. 1:4,5? Ce n'est pas un ingenieux comme sur mon autre Royer. Un peu d'aide sera la ben venue.
Par avance merci
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Re: Royer II 6x9
Bonjour,
je suis heureux que le dégommage ait réussit, pour la position de la lentille une solution consiste à mettre un dépoli à l'emplacement du film, puis en pose B de viser un point éloigné ( plus de 50 mètre ) et de positionner la lentille de façon à obtenir l'image la plus nette possible sur le dépoli qui peut être remplacé par un morceau de papier calque bien tendu .
Le Trylor Roussel Royer F=105. 1:4,5 équipait les Royer " bas de gamme " c'est un trois lentilles comme l'Angénieux U1 1:4,5 contrairement aux 1:3,5 X1 d'Angénieux ou Flor de Berthoit à quatre lentilles formule Tessar qui équipait les " hauts de gamme " dont le Téléroy.
Je pense que ces optiques se valent bien que le Trylor doit être un cran en dessous du X1 Angénieux.
je suis heureux que le dégommage ait réussit, pour la position de la lentille une solution consiste à mettre un dépoli à l'emplacement du film, puis en pose B de viser un point éloigné ( plus de 50 mètre ) et de positionner la lentille de façon à obtenir l'image la plus nette possible sur le dépoli qui peut être remplacé par un morceau de papier calque bien tendu .
Le Trylor Roussel Royer F=105. 1:4,5 équipait les Royer " bas de gamme " c'est un trois lentilles comme l'Angénieux U1 1:4,5 contrairement aux 1:3,5 X1 d'Angénieux ou Flor de Berthoit à quatre lentilles formule Tessar qui équipait les " hauts de gamme " dont le Téléroy.
Je pense que ces optiques se valent bien que le Trylor doit être un cran en dessous du X1 Angénieux.
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Re: Royer II 6x9
Merci beaucoup Focasem pour ces precisions. C'est vrai qu'il y a des differences entre mes deux Royer. Celui qui a l'angenieux possede un tetardateur sur le dessus ainsi qu'un indicateur de chargement, c'est a dire qu'il dispose d'un petit repere rouge quand la bobine est prete a etre exposee, ainsi pas de double expo alors que l'autre oui c'est tout a fait possible.
Je vais essayer le calque. Merci encore.
Je vais essayer le calque. Merci encore.
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Re: Royer II 6x9
Bof, bof.
Pour en avoir eu un dans les mains il y a quelques années et pour en avoir un autre maintenant, je ne pense pas que ces appareils soient des foudres de guerre. Si la construction du boitier est solide, ça s'arrête là. Et encore, parfois les rivets des compas se font la malle. L'obturateur Sito ne dure pas et rares sont ceux qui ont traversé le temps et fonctionnent encore. Et quand ils ne fonctionnent pas, ils sont difficilement réparables. Je galère actuellement avec un Sito à vitesses lentes et c'est un échec alors qu'une réparation sur Compur ou Prontor est couronnée de succès en général.
Quant aux objectifs, j'invite à se méfier des légendes qui courent sur les Angénieux quelles que soient les versions, 4,5 ou 3,5. Je n'ai pas été emballé par eux, faible contraste, netteté limite malgré un ajustement de la lentille avant etc.
Quant au Téléroy, très nettement sur-côté, il présente les mêmes faiblesses d'obturateur et d'objectif, sans parler du fait que le télémètre est loin d'être pratique. Quand je vois que certains sont proposés à plus de 300€ sur eBay, j'hallucine. A éviter !!!!!
Si toutefois vous cherchez ce type d'appareil, auscultez le bien avant de conclure et limitez votre investissement. Au mieux si vous tenez absolument à prendre un Royer pour faire des photos, choisissez un appareil équipé d'un obturateur sans vitesses lentes et d'un objectif Flor non altéré ouvrant à f4,5.
Pour en avoir eu un dans les mains il y a quelques années et pour en avoir un autre maintenant, je ne pense pas que ces appareils soient des foudres de guerre. Si la construction du boitier est solide, ça s'arrête là. Et encore, parfois les rivets des compas se font la malle. L'obturateur Sito ne dure pas et rares sont ceux qui ont traversé le temps et fonctionnent encore. Et quand ils ne fonctionnent pas, ils sont difficilement réparables. Je galère actuellement avec un Sito à vitesses lentes et c'est un échec alors qu'une réparation sur Compur ou Prontor est couronnée de succès en général.
Quant aux objectifs, j'invite à se méfier des légendes qui courent sur les Angénieux quelles que soient les versions, 4,5 ou 3,5. Je n'ai pas été emballé par eux, faible contraste, netteté limite malgré un ajustement de la lentille avant etc.
Quant au Téléroy, très nettement sur-côté, il présente les mêmes faiblesses d'obturateur et d'objectif, sans parler du fait que le télémètre est loin d'être pratique. Quand je vois que certains sont proposés à plus de 300€ sur eBay, j'hallucine. A éviter !!!!!
Si toutefois vous cherchez ce type d'appareil, auscultez le bien avant de conclure et limitez votre investissement. Au mieux si vous tenez absolument à prendre un Royer pour faire des photos, choisissez un appareil équipé d'un obturateur sans vitesses lentes et d'un objectif Flor non altéré ouvrant à f4,5.
- Oriu
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Re: Royer II 6x9
Merci de passer par le chapitre présentation, c'est plus sympa que d'arriver d'un seul coup comme ça
http://35mm-compact.com/forum/viewforum.php?f=18
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- Jean-Claude.B
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Re: Royer II 6x9
Bonjour,
Pour le réglage de l'infini, à défaut de dépoli la solution du calque proposée par Focasem est valable, mais à mon avis manque de précision. En effet le calque reste souple et il est difficile de bien le plaquer exactement dans le plan du film. Une autre solution est de fabriquer un dépoli : tu découpes un petit rectangle de plexiglas de la taille voulue dans le couvercle d'un boitier de CD, et tu le ponces sur une face avec un papier abrasif très fin, grain 800 par ex. Il faut placer la face dépolie coté objectif, ça parait évident mais je préfère préciser. Et pour faciliter la manip, je fixe ce dépoli avec deux morceaux de scotch pour ne pas avoir à le tenir. Et enfin il faut vérifier la mise au point avec une loupe. Ainsi tu pourras retrouver le meilleur réglage possible.
Pour le réglage de l'infini, à défaut de dépoli la solution du calque proposée par Focasem est valable, mais à mon avis manque de précision. En effet le calque reste souple et il est difficile de bien le plaquer exactement dans le plan du film. Une autre solution est de fabriquer un dépoli : tu découpes un petit rectangle de plexiglas de la taille voulue dans le couvercle d'un boitier de CD, et tu le ponces sur une face avec un papier abrasif très fin, grain 800 par ex. Il faut placer la face dépolie coté objectif, ça parait évident mais je préfère préciser. Et pour faciliter la manip, je fixe ce dépoli avec deux morceaux de scotch pour ne pas avoir à le tenir. Et enfin il faut vérifier la mise au point avec une loupe. Ainsi tu pourras retrouver le meilleur réglage possible.
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Re: Royer II 6x9
Bonjour autocord 15
S'inscrire sur un forum pour venir dès le premier message polémiquer ne me semble pasêtre une bonne entrée en matière, surtout sans passer par la case présentation comme il est de coutume.
S'inscrire sur un forum pour venir dès le premier message polémiquer ne me semble pasêtre une bonne entrée en matière, surtout sans passer par la case présentation comme il est de coutume.
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Re: Royer II 6x9
Merci jean.claude.b ce me sera utile ce depoli
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Re: Royer II 6x9
Ca y est je me suis présenté.
Loin de moi la volonté de polémiquer sur le Royer. Je pense avoir suffisamment d'expérience des foldings de tous poils pour affirmer mon avis réservé sur cet appareil. Ceux qui souhaitent se servir d'un folding risquent d'avoir des déceptions avec cet appareil. Lui préférer un Bessa, un Ikonta....même avec un triplet à condition qu'il soit traité (et non altéré).
Concernant la vérification de la MAP, un calque collé à la base d'un tronc de cône (60mm*60mm) convient. Sur la face opposée au calque on "colle" une lentille grossissante pour mieux vérifier la netteté. Le mieux de mon point de vue est d'utiliser un réflex argentique et un bon vieux 50mm comme collimateur plus précis. Comment ?
Bloquer l'obturateur du folding en pose B avec un déclencheur. Fixer le folding sur un trépied. On aura pris soin de déposer la bague de MAP (graduée) en général fixée avec trois petites vis minuscules. On dévisse ces vis d'un tour sans les enlever. Le but est de pouvoir ajuster la bague avant de l'objectif et ensuite de re-fixer la bague de MAP graduée.
Ouvrir le dos et tendre un scotch de 11 cm de long (sur lequel on aura tracé sur toute la longueur un trait net au stylo bille noir) sur le cadre 6*9 à mi hauteur du cadre.
Régler sur l'ouverture maximum.
On se sert ensuite d'un réflex 24*36 équipé d'un 50 mm réglé sur l'infini.
On "colle" la face avant de l'objectif du réflex sur la bague avant de l'objectif du folding. On tourne légèrement cette bague jusqu'à ce que le trait sur le scotch apparaisse net sans "coupures" sur la pastille centrale du réflex. Ne plus y toucher.
On remonte ensuite délicatement la bague graduée, index sur infini, on revisse.
En général, un folding sur deux nécessite cet ajustement. Usure, déplacement et tassement de la platine porte objectif........
A chaque démontage de l'objectif ou de l'obturateur il faut ajuster car on dépose la bague avant graduée et les bagues en bronze de l'élément frontal et central de l'objectif.
Loin de moi la volonté de polémiquer sur le Royer. Je pense avoir suffisamment d'expérience des foldings de tous poils pour affirmer mon avis réservé sur cet appareil. Ceux qui souhaitent se servir d'un folding risquent d'avoir des déceptions avec cet appareil. Lui préférer un Bessa, un Ikonta....même avec un triplet à condition qu'il soit traité (et non altéré).
Concernant la vérification de la MAP, un calque collé à la base d'un tronc de cône (60mm*60mm) convient. Sur la face opposée au calque on "colle" une lentille grossissante pour mieux vérifier la netteté. Le mieux de mon point de vue est d'utiliser un réflex argentique et un bon vieux 50mm comme collimateur plus précis. Comment ?
Bloquer l'obturateur du folding en pose B avec un déclencheur. Fixer le folding sur un trépied. On aura pris soin de déposer la bague de MAP (graduée) en général fixée avec trois petites vis minuscules. On dévisse ces vis d'un tour sans les enlever. Le but est de pouvoir ajuster la bague avant de l'objectif et ensuite de re-fixer la bague de MAP graduée.
Ouvrir le dos et tendre un scotch de 11 cm de long (sur lequel on aura tracé sur toute la longueur un trait net au stylo bille noir) sur le cadre 6*9 à mi hauteur du cadre.
Régler sur l'ouverture maximum.
On se sert ensuite d'un réflex 24*36 équipé d'un 50 mm réglé sur l'infini.
On "colle" la face avant de l'objectif du réflex sur la bague avant de l'objectif du folding. On tourne légèrement cette bague jusqu'à ce que le trait sur le scotch apparaisse net sans "coupures" sur la pastille centrale du réflex. Ne plus y toucher.
On remonte ensuite délicatement la bague graduée, index sur infini, on revisse.
En général, un folding sur deux nécessite cet ajustement. Usure, déplacement et tassement de la platine porte objectif........
A chaque démontage de l'objectif ou de l'obturateur il faut ajuster car on dépose la bague avant graduée et les bagues en bronze de l'élément frontal et central de l'objectif.
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Re: Royer II 6x9
Merci pour cette explication déja décrite sur ce forum et sur un autre bien connu .
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Re: Royer II 6x9
La paternité de cette méthode du collimateur ne m'appartient pas. Mais on la trouve de moins en moins décrite en raison de la fermeture de nombreux sites où elle était décrite et notamment un site aux USA sur le moyen format.
- numérix
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Re: Royer II 6x9
ce genre d'appareil et surtout les entrées de gamme a mise au point par pifomètrie était surtout destiné a faire du tirage par contactautocord15 a écrit :Bof, bof.
Pour en avoir eu un dans les mains il y a quelques années et pour en avoir un autre maintenant, je ne pense pas que ces appareils soient des foudres de guerre. Si la construction du boitier est solide, ça s'arrête là. Et encore, parfois les rivets des compas se font la malle. L'obturateur Sito ne dure pas et rares sont ceux qui ont traversé le temps et fonctionnent encore. Et quand ils ne fonctionnent pas, ils sont difficilement réparables. Je galère actuellement avec un Sito à vitesses lentes et c'est un échec alors qu'une réparation sur Compur ou Prontor est couronnée de succès en général.
Quant aux objectifs, j'invite à se méfier des légendes qui courent sur les Angénieux quelles que soient les versions, 4,5 ou 3,5. Je n'ai pas été emballé par eux, faible contraste, netteté limite malgré un ajustement de la lentille avant etc.
Quant au Téléroy, très nettement sur-côté, il présente les mêmes faiblesses d'obturateur et d'objectif, sans parler du fait que le télémètre est loin d'être pratique. Quand je vois que certains sont proposés à plus de 300€ sur eBay, j'hallucine. A éviter !!!!!
Si toutefois vous cherchez ce type d'appareil, auscultez le bien avant de conclure et limitez votre investissement. Au mieux si vous tenez absolument à prendre un Royer pour faire des photos, choisissez un appareil équipé d'un obturateur sans vitesses lentes et d'un objectif Flor non altéré ouvrant à f4,5.
j'ai récupéré un paquet de 6x9 à mon père datant de la guerre d'algérie, et il y a pas mal de flous, je ne sais pas avec quoi elle ont été prise, mais l'objectif n'était pas un foudre de guerre
(par contre j'ai un Bessa E avec Heliar 105 f/3.5, et la c'est un autre monde)
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Re: Royer II 6x9
Le problème est que la mise au point se fait au jugé. Et on juge plus ou moins bien. Pardon mais avec un peu de soin, c'est mieux. Mais quelques modèles d'appareil, nonobstant une mise au point exacte, donnent des images sinon floues, du moins imprécises, pas très fouillées. D'autres, heureusement, s'ils sont utilisés avec maîtrise, procurent de très belles images. C'est le cas des Bessa et des Ikonta les plus sophistiqués. Mais il y a aussi des appareils moins connus qui rivalisent ou presque en qualité.
- Jean-Claude.B
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Re: Royer II 6x9
A l'époque les foldings n'étaient pas des appareils d'entrée de gamme. Tout en bas de l'échelle il y avait les box, parfois en carton. Puis les appareils en bakélite (Photax, Ultra Fex, etc...) Sur tous ceux là la mise au point est fixe, le pifomètre est un accessoire inutile. Les foldings viennent au-dessus, avec un éventail de prix assez large. Mais au moment de la guerre d'Algérie (1954 / 1962) c'est la fin de ces moyens formats, la mode est aux diapos en 24x36. En Algérie les "Foyer du soldat" vendent en détaxe et par correspondance, en liaison avec des boites comme Grenier & Natkin, des Foca (souvent FocaSport, mais aussi les télémétriques), des Royer Savoy, des Rétinettes Kodak.
Autocord, d'accord avec toi, ces obturateurs sont souvent irréparables. Le bâti est parfois en une espèce d'alliage d'aluminium qui se dégrade et devient pulvérulent, les filetages ne tiennent plus les vis et pour finir tout tombe en petits morceaux. Laissons ces appareils dormir tranquillement, ce sont des témoins d'une époque où il y avait encore une industrie photo dans le pays où elle fut inventée.
Autocord, d'accord avec toi, ces obturateurs sont souvent irréparables. Le bâti est parfois en une espèce d'alliage d'aluminium qui se dégrade et devient pulvérulent, les filetages ne tiennent plus les vis et pour finir tout tombe en petits morceaux. Laissons ces appareils dormir tranquillement, ce sont des témoins d'une époque où il y avait encore une industrie photo dans le pays où elle fut inventée.
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Re: Royer II 6x9
On ne peut que regretter......
Mais quand on y pense on a inventé ou développé vachement de choses dans notre pays !
Mais quand on y pense on a inventé ou développé vachement de choses dans notre pays !
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Re: Royer II 6x9
En France les Telka III ( obturateurs Prontor ) et les Royer étaient les appareils 6x9 les mieux soigneusement fabriqués et donnaient de très bon résultats à condition de réféchir avant d'appuyer sur le déclencheur, et souvent sont encore en état de fonctionnement il ne faut pas tous mélanger, un box coutait dans les 2000 AF en 1954 alors qu'en Royer 3,5 dans les 25000.
Sur mes quatres folding Royer tous les obturateurs fonctionnaient et les objectifs sans défaut de revètement ( trois Flor et un U1 Angénieux ) mais ne les ayant pas essayé je ne peux pas me prononcer sur les résultats .
Le problème des folding et des 6x9 en général est souvent la difficulté à obtenir une bonne planéité du film et par conséquence une image nette.
On trouve beaucoup de foldings allemand de la même époque où les obturateurs Prontor ou même Compur sont complètement hs et leurs réparations souvent délicates, ressort détendu, voir impossible !
Concernant le Bessa E il ne faut pas oublier que l'héliar coutait déja le double du Color-Skopar f :3.5/105 mm de base et que ce boitier était de toutes façons un très haut de gamme .
Tous ces boitiers ayant plus de 50 ans il est normal que les métaux utilisés et les soufflets ne soient plus parfait, surtout si ils sont restés dans un lieux humide et dans dans leur sac en cuir donc putrescible.
Sur mes quatres folding Royer tous les obturateurs fonctionnaient et les objectifs sans défaut de revètement ( trois Flor et un U1 Angénieux ) mais ne les ayant pas essayé je ne peux pas me prononcer sur les résultats .
Le problème des folding et des 6x9 en général est souvent la difficulté à obtenir une bonne planéité du film et par conséquence une image nette.
On trouve beaucoup de foldings allemand de la même époque où les obturateurs Prontor ou même Compur sont complètement hs et leurs réparations souvent délicates, ressort détendu, voir impossible !
Concernant le Bessa E il ne faut pas oublier que l'héliar coutait déja le double du Color-Skopar f :3.5/105 mm de base et que ce boitier était de toutes façons un très haut de gamme .
Tous ces boitiers ayant plus de 50 ans il est normal que les métaux utilisés et les soufflets ne soient plus parfait, surtout si ils sont restés dans un lieux humide et dans dans leur sac en cuir donc putrescible.
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Re: Royer II 6x9
Concernant la planéité du film, j'ai une méthode qui vaut ce qu'elle vaut. D'une part, glisser derrière le presseur deux languettes de mousse ce qui a pour effet d'accentuer la pression sur le film. D'autre part, je n'avance le film qu'au dernier moment avant de déclencher ce qui limite son relâchement.
Pour les constats sur la qualité du matériel, cela varie selon les marques, ce qu'on trouve et les conditions de stockage et d'utilisation pendant des décennies. Faut dire également que les appareils des années 1946 à 1950 ont encore souffert des pénuries (peut-être moins en Allemagne qu'en France), qu'il fallait produire, exporter et reconstruire à tout prix, souvent sans qualité.
Pour les constats sur la qualité du matériel, cela varie selon les marques, ce qu'on trouve et les conditions de stockage et d'utilisation pendant des décennies. Faut dire également que les appareils des années 1946 à 1950 ont encore souffert des pénuries (peut-être moins en Allemagne qu'en France), qu'il fallait produire, exporter et reconstruire à tout prix, souvent sans qualité.
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Re: Royer II 6x9
Tu as raison, beaucoup de nos soldats se sont équipés ainsi. Mais, a contrario, les boutiques photo d'Alger (Guedj, Photo Colbert-Gratadour...)proposaient des appareils allemands à des tarifs plus avantageux qu'en France en raison des droits de douane plus favorables dans nos "colonies".Jean-Claude.B a écrit :A l'époque les foldings n'étaient pas des appareils d'entrée de gamme. Tout en bas de l'échelle il y avait les box, parfois en carton. Puis les appareils en bakélite (Photax, Ultra Fex, etc...) Sur tous ceux là la mise au point est fixe, le pifomètre est un accessoire inutile. Les foldings viennent au-dessus, avec un éventail de prix assez large. Mais au moment de la guerre d'Algérie (1954 / 1962) c'est la fin de ces moyens formats, la mode est aux diapos en 24x36. En Algérie les "Foyer du soldat" vendent en détaxe et par correspondance, en liaison avec des boites comme Grenier & Natkin, des Foca (souvent FocaSport, mais aussi les télémétriques), des Royer Savoy, des Rétinettes Kodak.
Autocord, d'accord avec toi, ces obturateurs sont souvent irréparables. Le bâti est parfois en une espèce d'alliage d'aluminium qui se dégrade et devient pulvérulent, les filetages ne tiennent plus les vis et pour finir tout tombe en petits morceaux. Laissons ces appareils dormir tranquillement, ce sont des témoins d'une époque où il y avait encore une industrie photo dans le pays où elle fut inventée.
Un de mes amis, imprimeur à Oran s'était équipé de matériel allemand moderne de haute qualité après la seconde guerre mondiale et quand, rapatrié en France, il cherchait une imprimerie à reprendre, elles avaient toutes du matériel dépassé d'origine française datant du début du XX éme siècle, le matériel allemand y étant nettement plus cher.