folding lumière + pellicules 116/616

[c1263]

Hello les gens, ayant fait l'acquisition récemment d'un magnifique appareil folding lumière, je me suis dit : tiens et pourquoi pas l'utiliser ???
L'occasion faisant le larron, je "tombe" sur un lot de films 616 verichrome de 1969
Ni une ni deux me voila parti en balade avec l'appareil chargé. Premier problème comment développer un film 616 ?? Petite recherche sur net : cuve Superinox qui permet de développer le 135 120/620 et surtout le 116/616
Bref 9 min plus tard (Xtol 1+1 à 20°) et une nuit de séchage, le résultat est comment dire ....... appareil années 50 + film années 70 = aspect un rien "moutonneux" voir "vintage"
Suite à cet essai, nouvelle recherche sur le net pour dégoter un adaptateur 616 vers 120 histoire de le tester avec du film un peu beaucoup plus récent
Nouveau problème : pas d'indication des numéros de vue sur les films 120
Test dos ouvert avec un film prévu à cet usage, cela correspond à peu prêt avec les numéros pour le 4,5X6
2 films sacrifiés plus tard (mauvais entrainement du film, je pense du à un défaut "d'usinage" de l'adaptateur) me viens une idée de "génie" : remplacer la bobine réceptrice (120 + adaptateur) par une bobine 616 (un peux le même principe qu'avec le kodak brownie flash : film 120 vers bobine 620)
Et là paf, ça marche (bon d'accord l'espacement entre les vues est un peu "pifométrique") mais bon

Alors les forces en présence :









Vérichrome pan 616 :



Portra 160 :



Négatif scannés avec un epson 4990

Voili Voila, je m'amuse à tester tout un tas d'appareils et de films plus ou moins "exotiques" et ça m'ECLATE

Un bon WE à vous

PAT

[Oriu]

ça fait quel taille d'image sur le négatif 616 ?

[c1263]

10,4 x 6,5

[Jean-Claude.B]

ça fait quel taille d'image sur le négatif 616 ?

A l'époque on appelait ça du six et demi - onze, en précisant "gros trou" (pour le 116) ou "petit trou" (pour le 616).
C'était le format du Kodak que mon père avait acheté au moment de ma naissance, et avec lequel j'ai fait mes premières photos. Et dont la façade est mon avatar

[Montsouris]

Pour la petite histoire Lumière fut le dernier fabriquant à proposer un modèle de ce format identique au tient et le seul " moderne " puisque l'optique était traitée et il disposait d'une prise flash.

En 1954 Photo-Hall, un célèbre revendeur parisien, le proposait à 17915 Francs, soit environ 400 €, à comparer avec l' Ultra-Fex 6 x 9 vendu 2635.

la même année le salaire minimum était à 21000 ancien Franc

[Montsouris]

l'époque on appelait ça du six et demi - onze, en précisant "gros trou" (pour le 116) ou "petit trou" (pour le 616).
C'était le format du Kodak que mon père avait acheté au moment de ma naissance, et avec lequel j'ai fait mes premières photos. Et dont la façade est mon avatar

La photo illustrant la fiche du kodak a-t- elle été prise entre Paris et Orléans ?

[Jean-Claude.B]

La photo illustrant la fiche du kodak a-t- elle été prise entre Paris et Orléans ?

Oui, comment as tu trouvé ? (si tu veux on peut continuer en M.P. pour ne pas trop polluer le fil).

[Mathieu M]

Ça fait du demi-panoramique, c’est cool.

[yru94]

Hello !
Je vais suivre le mouvement !
Je possède ce Lumière (Lumirex) mais en bien moins bon état, et depuis ce matin un Kodak Pocket 1 en état neuf, qui est également dans le format 116 (ou 616 alors là je n'arrive pas encore à cibler la différence). Et surtout j'ai récupéré les axes 116 qui vont avec, ainsi qu'un papier protecteur du film qui était dans le Kodak.
Je ne pense pas utiliser les adaptateurs dans la mesure où j'ai deux axes. J'ai juste à enrouler le film sur l'axe 116 (chose que je fais déjà pour du 620, ça ne devrait pas être plus compliqué).

[Montsouris]

La différence entre 116 et 616 est le diamêtre de l'axe de la bobine petit axe pour le 616 gros pour le 116 comme pour le 120/620.

Attention le film 120 est de 62 mm de largeur contre 70 pour le 116/616 il faut adapter les bobines et les guides !

[Jean-Claude.B]

Sur l'origine de ces formats (je cite cette page)

A l'origine le noyau des bobines était en bois et les joues en tôle. On ne pouvait pas descendre en dessous d'un diamètre minimum pour usiner et percer ce petit cylindre de bois. C'était ce que nous nommons encore aujourd'hui le format 120. Puis on fabriqua des bobines entièrement métalliques, et vers 1930 Kodak créa des bobines à petit noyau, le format 620, pour diminuer (un tout petit peu) l'encombrement des appareils. Pour diverses raisons, les deux formats de bobines subsistèrent et ce furent finalement les bobines à petit noyau (620) qui disparurent les premières, alors que le 120 est toujours utilisé.

Le format 116 / 616 a évidemment la même histoire, juste avec 1/2 centimètre de plus

[lignesbois]

Et le 116/616 ont tous les deux disparu...