Je me prépare pour partir environ un mois en Tunisie, et cette fois je compte bien en profiter pour prendre plein de photos et apprendre à en faire.
Je vais rester quelques jours à Tunis, puis cap au sud. Entre famille amis route et rencontres, les occasions ne devraient pas manquer de déclencher.
Restent quelques questions, qui vous le comprendrez, traduisent ma trop maigre expérience.
1 - le projet
La Tunisie j'y vais depuis longtemps, et nombreuses sont les belles choses que j'aimerai y photographier.
Plutôt que des paysages (...), je vais essayer d'y saisir des ambiances, des scènes.
A Tunis je vais avoir l'occasion via mon frangin de rencontrer pas mal de jeunes responsables d'assos, j'espère pouvoir les suivre dans leurs activités ou que l'idée de se faire tirer le portrait en noir et blanc pourra les séduire.
Pour un mariage, je ne serai pas le photographe officiel (heureusement !)mais je vais fouiner par ci par là pour essayer de faire des portraits sympa à envoyer à la famille une fois tirés en rentrant.
Dans le sud ce sera chill, familles et siestes à l'ombre des palmiers ou des vieilles pierres, là en noir et blanc ça va être la grande inconnue, on verra ce que ça donne.
Enfin je passerai quelques semaines sur la côte au sud est, où les plages sont si belles et souvent sauvages, mais où la triste actualité du pays voisin et de ce coin de la Méditerranée charge parfois les filets des pêcheurs des dépouilles de celles et ceux qui tentent la traversée, dépouilles que ces mêmes pêcheurs continuent d'accompagner en leur offrant des sépultures dignes malgré des autorités locales pas très conciliantes. Connaissant quelques têtes au port de Zarzis, je me dis que l'occasion est là pour aller parler et faire quelques photos pour raconter leur histoire ensuite.
2 - Les objets :
Je n'ai généralement qu'un seul appareil, mais là ça pourrait changer, je vous explique.
Je partirai avec un appareil chargé en NB, un canonet. Par un heureux hasard je me suis retrouvé avec son frère jumeau, dont les mousses mériteraient un coup de neuf. J'ai aussi deux boitiers reflex, je pense en prendre un et lui octroyer la cinestill, comme ça il resterait bien sagement à sa place et ne sortirait que pour une utilisation précise.
Trouvez-vous judicieux de prendre les deux canonet, l'un en 400 et l'autre en 100 par exemple ? ça pourrait faire un pour la journée et un pour le soir.
Parce qu'avec 1/500 max, j'ai peur de me retrouver embêté en pleine journée avec de la 400 chargée dedans.
L'option du filtre vissant à mettre en cas de besoin sur l'objectif, pour enlever quelques IL, vous paraît-elle plausible ? Elle n'est à mes yeux que théorique, je ne sais pas si les résultats seraient probants.
L'idée générale resterait de pas se perdre avec le matériel, je débute tout tranquillement et la je me dis que coincé avec le petit télémétrique pendant un mois, je ne pourrais trouver meilleure école pour apprendre à m'en servir.
Je ne parle pas des objectifs, les SLR sont montés en 45 et 50mm et les canonet en 40, ça restera donc fixe pour tout le voyage et pour le zoom ce sera avec les jambes ou sans zoom

Ps : je me dis aussi qu'outre appareil de secours ou appareil réservé à une iso précise, le 2nd canonet ira bien pour faire appareil de prêt, histoire de pas opposer la sortie photo à d'autres activités.
3 - Les films :
Je vais faire principalement des photos en noir et blanc. A ce titre, j'envisage de prendre des rouleaux de triX. Ce choix n'est pas guidé par des appréciations esthétiques ou d'habitude, mais je me dis qu'avec un seul film je pourrai avoir par la suite des repères sur ce qui fonctionne bien ou pas, et ce sera plus simple pour le développement au retour des vacances puis le tirage sil y a des choses intéressantes. De plus il est dit que celui-ci encaisse de fortes variations, et ça m'intéresse.
Cela m'amène tout naturellement à la deuxième option, à savoir garder mes triX et prendre en sus des rouleaux en 100 ou 200, étant donné que le soleil n'est pas radin par la bas, encore moins à cette période, et encore moins par la où je vais trainer.
Pour la couleur, j'en fait peu voir jamais, je compte prendre quelques rouleaux de cinestill pour essayer la nuit avec les lueurs de la médina à Tunis, et ensuite peut être des photos dans les cafés, qui ne désemplissent jamais. Peut être aussi des films couleurs en secours pour une utilisation plus classique, mais c'est pas sur.
4 - L'organisation
Il y aura de la chaleur, de la poussière, et de l'itinérance. Un sac dédié et protecteur tel qu'on peut en trouver sur amazon a pas trop cher, c'est recommandable, utile, futile ? ça a l'avantage de tout centraliser.
Pour les films, vaut il mieux les mettre au frais dès que j'en ai l'occasion ? Je crains que cela n'engendre finalement que des variations de température. Je pensais peut être amener de quoi les développer au fur et à mesure, histoire de contrôler la production mais bon, après faudra faire gaffe aux négas...
D'ailleurs j'aurai je l'espère plein de négatifs après ce voyage et leur traitement, et de nouvelles questions pour trier sélectionner et organiser ça au mieux.
Allez, merci pour votre patience et vos réponses !