Etape 1 : identifier les paramètres clés et se familiariser avec
Etape 2 :
-évaluer numériquement sans cellule la quantité de lumière disponible.
-transformer cette valeur en paramètres évoqués dans l’étape 1.
Etape 1 : identifier les paramètres clés et se familiariser avec
L’obturateur s’ouvre pendant un temps donné et la lumière extérieure peut traverser l’objectif pour éclairer la pellicule.
Tous les paramètres clés se retrouvent :
-lumière extérieure : donnée fixe : si vous êtes dehors sous un soleil radieux, il y a évidemment plus de lumière disponible que dans votre chambre à coucher illuminée faiblement par une lampe de chevet.
-diaphragme : paramètre choisi : un iris qui permet de laisser passer plus ou moins de lumière

-vitesse d’obturation : paramètre choisi un organe de l’appareil s’ouvre et se ferme pour laisser passer la lumière pendant le temps paramétré.
-sensibilité : paramètre choisi (la même pour l’ensemble de la pellicule)
Quelle est la relation entre tous ces paramètres.
Imaginons que la scène et la sensibilité sont fixés.
Arrêtons nous là pour une petite analogie, celle du robinet.

Le but est de comprendre la relation entre diaphragme et vitesse d’obturation.
Le diaphragme, c’est comme le débit d’eau que l’on laisse couler : ouvert à fond, petit filet d’eau..
La vitesse d’obturation, c’est comme le temps qu’on laisse le robinet ouvert.
Si je me le robinet ouvert en mode « petit jet», la bassine en dessous se remplit en un temps donné. Si j’ouvre le robinet à fond, le temps mis pour remplir le bac est plus court.
Soyons plus précis :
Si je diminue le débit par 2, le temps mis pour remplir la cuvette double.
Si j’augmente le débit par un facteur 2, me temps mis pour remplir la cuvette diminue d’un facteur 2.
Revenons à notre appareil photo :
Le constat est le même.
Augmenter d’un cran le diaphragme, c’est doubler le « débit » de lumière qui peut rentrer.
Bizarrerie que je n’expliquerai pas, un cran de diaphragme, x1.4 : ça tombe bien les objectifs sont crantés et gradués comme cela !
2,8 = 2x1,4
4 = 1,4x2,8
5,6 = 1,4x4
Et ainsi de suite…
Pour la vitesse, les chiffres indiquées indiquent le temps pendant lequel l’obturateur reste ouvert :
Pour 500, l’obturateur reste ouvert 1/500 e de seconde soit 1/500=0.002 secondes
1/8=0.125s etc..
Par conséquent, passer du réglege 125 au réglage 250, c’est augmenter la vitesse d’exposition mais diminuer le temps d’exposition d’un facteur 2.
En résumé à sensibilité et éclairement constant, pour rester constant :
Si je double de débit de lumière en ouvrant le diaphragme d’un cran (passer de 5,6 à 4 par exemple), je doit augmenter la vitesse d’un facteur 2 (passer de 125 à 250 par exemple).
Si je divise le débit de lumière par 2 en fermant le diaphragme d’un cran (passer de 5,6 à 8 par exemple), je dois réduire la vitesse d’un facteur 2 (passer de 125 à 60 par exemple).
Et la sensibilité dans tout ça ?
La sensibilité a un effet direct : si je double la sensibilité, je diminue par 2 la quantité de lumière nécéssaire.