Je suis tombé il y a peu sur un article de Réponses Photo 262 dans lequel JC Béchet y exposait trois méthodes de n&b : tout argentique, tout numérique et le mixte argentique/numérique... Sa conclusion personnelle m'a confirmé que j'avais bien fait de m'inscrire sur votre forum et d'acquérir un MF.Bon, j'espère surtout ne pas me/nous lancer dans un débat de clochers trop virulent... Mon objectif est essentiellement d'apprendre et d'augmenter mes connaissances sur ce thème... Faire du N&B de manière argentico-numérique est la méthode que j'ai choisie d'appliquer à mon travail photographique...
J'ai posté ce message dans la rubrique "Procédés alternatifs / Traitements spéciaux" pour être certain de ne pas empiéter sur les procédés traditionnels que je respecte mais ne correspondent pas à mes capacités surtout et qui me semblent trop onéreux et trop chronophages d'autres parts dans ma vie "à moi".
En résumé, il semble préfèrer la prise de vue argentique (pour les prises de vue imprécises, floues, sensuelles où les transitions de tons sont subtiles) et considère qu'un bon fichier numérique bien "rempli" au départ d'une prise de vue par un MF permet d'obtenir des résultats qualitatifs mais identifie le "scanner" comme le maillon faible de la méthode.
Comme le passage par le "scanner" est un noeud dans cette méthode, je me pose la question de quel scanner et que scanner.
Mettons rapidement la question du scanner de côté. Un "excellent" scanner n'est pas dans mes moyens. Donc, je vais prendre un scanner de négatifs "moyen" en fonction de mes finances du moment. Et j'irai chez mon photographe qui a un scanner pro pour scanner les photos dont je voudrais un tirage. Maintenant, scanner quoi ?
- Un tirage : je ne sais pas utiliser un agrandisseur. Fin du chemin pour moi...
- Un négatif : ça tombe bien, mon appareil en produit
C'est ici que je risque de poser soucis...
- Est-ce que les algorithmes de LR et/ou des drivers de scanner sont plus performants que les chimies des pellicules dans la conversion "image en couleurs du monde perçu" --> "image en valeurs de gris du monde perçu" ?
Du coup, peut-on valider l'idée de prendre des films couleurs ? Ou non.
Il est aussi question ici de l'usage que l'on fait de LR (ou PS). Pour mon cas personnel, je me suis refusé (depuis que je pars de mes négatifs) d'utiliser autre chose que les volets de droite sous l'histogramme. Et uniquement les onglets de couleurs/expo/etc... Rien sur le grain&co. Il est déjà scanner au départ de la pellicule. Je pense (peut-être) à tort me retrouver dans les mêmes conditions que ceux qui tirent avec un agrandisseur avec la facilité de l'instantanéité et du droit à l'erreur pas pécuniairement pénalisant. Mais... - Scanner en couleur ou valeur de gris ? (que le négatif soit couleur ou n&b d'ailleurs)
Les scanners semblent capter plus d'informations quand ils scannent en mode couleur. Du coup, je me demandais s'il ne valait pas mieux utiliser cette voie. Est-ce qu'ils ne permettraient pas d'avoir un fichier numérique possédant plus d'informations qu'un fichier déjà composé des informations "couleurs" converties en valeurs de gris par le driver/logiciel du scanner lui-même ? Mais... - Choisir un film couleur ou un film noir/blanc ?
Là, on en revient aux capacités conjointes de LR et du scanner... Sont-elles supérieures à la chimie d'un film noir&blanc ? Je sais aussi que je manque cruellement de recul sur les performances des négatifs/photos obtenues.
Il y a aussi cette question d'utiliser des films panchromatiques ou chromogènes ?
Merci