Le meilleur format miniature.
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Le meilleur format miniature.
Bonjour,
Pour nous, le meilleur format miniature, c'est celui qui nous permet de travailler avec du matériel très compact, sans l'être tant qu'il nous faut une loupe et des doigts d'horloger pour actionner les divers réglages.
C'est celui qui assure une image négative encore suffisamment grande pour permettre des agrandissement jusqu'au 18 x 24, sans trop de grain et avec une bonne définition, au moyen d'un matériel de laboratoire standard. Ou bien, une projection facile, si c'est de la diapositive.
C'est celui qui donne accès à la plus vaste gamme de pellicules différentes possibles (couleur, N&B, IR, etc.), dans un conditonnement facile à trouver un peu partout, pas trop coûteux, et dans une présentation assurant la plus grande autonomie possible (nombre de prises de vues possibles, avant de devoir recharger).
Tout ceci étant dit, il nous paraît que le format qui répond le mieux à tous ces critères, c'est le film 35 mm à double perforation.
En limite haute de format, à ne pas dépasser, nous mettons donc le 24 mm x 36 mm, et en optimum à conseiller, il nous semble que le top du top est le format 18 mm x 24 mm.
Ce dernier passe sans problème dans tous les agrandisseurs prévus pour le 24 x 36 (avec une légère adaptation du cache du passe-vue), et il donne des images très exploitables en agrandissement moyen, etc.
Si l'on pousse un peu plus loin la logique de la photographie miniature, en frisant de près la photographie clandestine, ce format reste très habituel, tout comme l'aspect des matériels de prise de vue et de la boratoire qu'il mobilise.
De ce fait, il n'a rien qui puisse éveiller des suspicions particulières, aux frontières de pays un peu paranoïaques...
Un dessous du 18 mm x 24 mm, les problèmes commencent : films difficiles à se procurer (ou bien à retailler dans du 35 mm) ; gamme restriente de sensibilités et d'émulsions ; appareil rares et chers, parfois trop compacts pour assurer une bonne netteté d'image (pas assez de poids et donc d'inertie aux micromouvements involontaires, prise et tenue en main délicates...) ; équipements de laboratoire spéciaux et coûteux...
Cordialement.
Pour nous, le meilleur format miniature, c'est celui qui nous permet de travailler avec du matériel très compact, sans l'être tant qu'il nous faut une loupe et des doigts d'horloger pour actionner les divers réglages.
C'est celui qui assure une image négative encore suffisamment grande pour permettre des agrandissement jusqu'au 18 x 24, sans trop de grain et avec une bonne définition, au moyen d'un matériel de laboratoire standard. Ou bien, une projection facile, si c'est de la diapositive.
C'est celui qui donne accès à la plus vaste gamme de pellicules différentes possibles (couleur, N&B, IR, etc.), dans un conditonnement facile à trouver un peu partout, pas trop coûteux, et dans une présentation assurant la plus grande autonomie possible (nombre de prises de vues possibles, avant de devoir recharger).
Tout ceci étant dit, il nous paraît que le format qui répond le mieux à tous ces critères, c'est le film 35 mm à double perforation.
En limite haute de format, à ne pas dépasser, nous mettons donc le 24 mm x 36 mm, et en optimum à conseiller, il nous semble que le top du top est le format 18 mm x 24 mm.
Ce dernier passe sans problème dans tous les agrandisseurs prévus pour le 24 x 36 (avec une légère adaptation du cache du passe-vue), et il donne des images très exploitables en agrandissement moyen, etc.
Si l'on pousse un peu plus loin la logique de la photographie miniature, en frisant de près la photographie clandestine, ce format reste très habituel, tout comme l'aspect des matériels de prise de vue et de la boratoire qu'il mobilise.
De ce fait, il n'a rien qui puisse éveiller des suspicions particulières, aux frontières de pays un peu paranoïaques...
Un dessous du 18 mm x 24 mm, les problèmes commencent : films difficiles à se procurer (ou bien à retailler dans du 35 mm) ; gamme restriente de sensibilités et d'émulsions ; appareil rares et chers, parfois trop compacts pour assurer une bonne netteté d'image (pas assez de poids et donc d'inertie aux micromouvements involontaires, prise et tenue en main délicates...) ; équipements de laboratoire spéciaux et coûteux...
Cordialement.
- arathorn
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Re: Le meilleur format miniature.
Quels sont les appareils intéressants dans ce format?
- les meilleures optiques
- les plus compacts
personnellement je n'ai jamais fait le pas du demi-format car, ne développant pas, je confie mes images à des labos, et j'ai toujours craint, c'est peut-être idiot, d'avoir mes photos tirées 2 par 2
- les meilleures optiques
- les plus compacts
personnellement je n'ai jamais fait le pas du demi-format car, ne développant pas, je confie mes images à des labos, et j'ai toujours craint, c'est peut-être idiot, d'avoir mes photos tirées 2 par 2
- Beuts
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Re: Le meilleur format miniature.
Je pense que c'est Olympus qui est allé le plus loin dans le développement de boitiers de ce format. On a toute une gamme allant du simple compact automatique à des appareils plus sophistiqués et même un système reflex complet dédié au 18x24. En plus les optiques Zuiko sont rarement mauvaises
Les appareils Robot représentent le haut de gamme de ce format avec des boitiers (hors de prix) d'une finition exemplaire et d'une beauté à faire pâlir plus d'un appareil photo ! En terme de compacité, n'en n'ayant jamais vu en vrai, je ne me rends pas compte de la taille de ces boitiers.
On a aussi les familles des Dial35 et Demi chez Canon qui restent assez compact en proposant des optiques honorables.
Sinon il y a quelques Yashica et Ricoh pour ne citer que les plus courants.
Le format est plus petit mais les appareils ne le sont pas forcément. La taille de la cartouche reste la même, le viseur aussi, il n'y a que la chambre qui diminue un peu mais l'objectif restant d'une taille habituelle le gabarit général ne diffère pas trop des autres appareils de même catégorie. Il y a même des "monstres", comme le Yashica Samurai, qui sont plus gros qu'un appareil 24x36 standard...
L'interet est donc mitigé. On fait deux fois plus de photos sur la même pellicule et du coup on est tenté de prendre des photos que l'on ne prendrait pas en temps normal: avec un total de 72 photos par pellicule on se pose moins de questions avant de déclencher. Au final je trouve plus de déchets sur mes films 18x24 que sur les films issus d'appareils 24x36.
La qualité des tirages est très approximativement 2 fois moins bonne mais permet de sortir des photos honnêtes, tant qu'on ne désire pas en faire de grands formats.
Il vaut donc mieux privilégier des optiques lumineuses qui permettront de travailler avec des films de faible sensibilité dans le but d'avoir un grain plus fin.
Les appareils Robot représentent le haut de gamme de ce format avec des boitiers (hors de prix) d'une finition exemplaire et d'une beauté à faire pâlir plus d'un appareil photo ! En terme de compacité, n'en n'ayant jamais vu en vrai, je ne me rends pas compte de la taille de ces boitiers.
On a aussi les familles des Dial35 et Demi chez Canon qui restent assez compact en proposant des optiques honorables.
Sinon il y a quelques Yashica et Ricoh pour ne citer que les plus courants.
Le format est plus petit mais les appareils ne le sont pas forcément. La taille de la cartouche reste la même, le viseur aussi, il n'y a que la chambre qui diminue un peu mais l'objectif restant d'une taille habituelle le gabarit général ne diffère pas trop des autres appareils de même catégorie. Il y a même des "monstres", comme le Yashica Samurai, qui sont plus gros qu'un appareil 24x36 standard...
L'interet est donc mitigé. On fait deux fois plus de photos sur la même pellicule et du coup on est tenté de prendre des photos que l'on ne prendrait pas en temps normal: avec un total de 72 photos par pellicule on se pose moins de questions avant de déclencher. Au final je trouve plus de déchets sur mes films 18x24 que sur les films issus d'appareils 24x36.
La qualité des tirages est très approximativement 2 fois moins bonne mais permet de sortir des photos honnêtes, tant qu'on ne désire pas en faire de grands formats.
Il vaut donc mieux privilégier des optiques lumineuses qui permettront de travailler avec des films de faible sensibilité dans le but d'avoir un grain plus fin.
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Re: Le meilleur format miniature.
Bonjour, pour moi, le format miniature, c' est le format d' image 8 mm X 11 mm utilisé dans les boitiers Minox. Après des débuts en Lithuanie à Riga la production des Minox démarre après-guerre avec l' installation de Walter Zapp à Wetzlar. Les modèles A, sans posemètre, puis B, semi-automatique à posemètre couplé sélénium, et C avec contrôle d' exposition électronique sont à mon avis les modèles les plus intéressants.
Filtre neutre et filtre jaune intégrés, vitesses d' obturation de la pose B au 1/1000ème, optique formule Tessar / Elmar de 15 mm de focale ouvrant à f/3,5 , viseur à cadre collimaté, avance du film et armement couplé, à mon avis la technologie du Minox n' rien à envier à celle des boitiers dits modernes.
On trouve du film ( recoupé dans des émulsions modernes, et mis en cartouches ), chez plusieurs fournisseurs.
Pour quelqu' un qui pratique le N et B, et le labo, c' est un format miniature très utilisable. Contrairement à l' idée répandue, avec les progrès des émulsions et le choix de bons révélateurs à grain fin, les agrandissements sont possibles sans problèmes jusqu' au 18 X 24. L' agrandisseur Minox est un bel objet, mais n' est pas indispensable.
Encore que la conception de la chambre noire des Minox équipés de l' optique Complan, avec mise au point non sur un film plan mais sur un film courbe, aille de pair avec l' optique Complan placé sur l' agrandisseur.
Filtre neutre et filtre jaune intégrés, vitesses d' obturation de la pose B au 1/1000ème, optique formule Tessar / Elmar de 15 mm de focale ouvrant à f/3,5 , viseur à cadre collimaté, avance du film et armement couplé, à mon avis la technologie du Minox n' rien à envier à celle des boitiers dits modernes.
On trouve du film ( recoupé dans des émulsions modernes, et mis en cartouches ), chez plusieurs fournisseurs.
Pour quelqu' un qui pratique le N et B, et le labo, c' est un format miniature très utilisable. Contrairement à l' idée répandue, avec les progrès des émulsions et le choix de bons révélateurs à grain fin, les agrandissements sont possibles sans problèmes jusqu' au 18 X 24. L' agrandisseur Minox est un bel objet, mais n' est pas indispensable.
Encore que la conception de la chambre noire des Minox équipés de l' optique Complan, avec mise au point non sur un film plan mais sur un film courbe, aille de pair avec l' optique Complan placé sur l' agrandisseur.
- DooD
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Re: Le meilleur format miniature.
Je rebondis sur cette histoire de courbe...
La prise de vue est faite avec le film courbe, l'objo de prise de vue donnant le point sur un 'plan courbe' soit.
Mais ensuite, le film, lui, enregistre l'image sur son support, et dans un agrandisseur classique, le film est plat, avec une optique faite pour travailler avec un film plat !
A mon sens, la courbure du film dans l'appareil est liée à une necessité de l'objo de prise de vue, pourquoi diable aller le courber d'ans l'agrandisseur ?
En tout cas, avec un agrandisseur plus que standard (Krokus 3...) on peut tout à fait tirer du minox 8x11 !
La prise de vue est faite avec le film courbe, l'objo de prise de vue donnant le point sur un 'plan courbe' soit.
Mais ensuite, le film, lui, enregistre l'image sur son support, et dans un agrandisseur classique, le film est plat, avec une optique faite pour travailler avec un film plat !
A mon sens, la courbure du film dans l'appareil est liée à une necessité de l'objo de prise de vue, pourquoi diable aller le courber d'ans l'agrandisseur ?
En tout cas, avec un agrandisseur plus que standard (Krokus 3...) on peut tout à fait tirer du minox 8x11 !
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- Débutant
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Re: Le meilleur format miniature.
L' agrandisseur Minox modèle 2, produit de juin 51 jusqu' en mars 63 a effectivement un passe-vues particulier. Comme dans l' appareil de prises de vues, (celui équipé de l'optique Complan pas celui équipé de l'optique Minox ), le film est légèrement incurvé, pour avoir la certitude que les parties les plus éloignées du centre du négatif auront elles aussi une bonne définition.
- Georgesh
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Re: Le meilleur format miniature.
Les optiques des bancs de reproduction , je pense à certains Repro-Claron de Schneider, sont des optiques à champ plat. L' optique Complan du minox, qui est sur l' agrandisseur est une optique de prise de vues, sûrement pas une optique de formule spéciale. ( formule Elmar, optimisée pour une meilleure définition des bords.
- panda589
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Re: Le meilleur format miniature.
Perso, le seul format miniature qui ne m'a jamais déçu d'un point de vue qualité d'image est le "half-frame" taillé dans un 24X36 toutes marques confondues. La raison est simple, vous disposez d'un demi-néga provenant de la partie centrale du CIN d'un objectif prévu à l'origine pour du 24X36.
Vous disposez d'une vaste gamme d'objos (24X36), de films, un petit calcul permet de donner la nouvelle focale (en général, c'est du simple au double) et il faut tenir son boîtier vertical pour les cardrages horizontaux
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- Super Gourou
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Re: Le meilleur format miniature.
Bonsoir,
Tout ce qui précède est intéressant, et valable, mais nous nous permettons d'insister sur le manque d'inertie des boîtiers minuscules, du fait de leur faible poids, qui fait que le moindre défaut de stabilité du cadrage risque de se retrouver sur le négatif, avec un léger flou de bougé.
Or, plus le format du négatif est petit, et plus le moindre flou de bougé sera visible (puisqu'il sera augmenté en rapport avec le coefficient d'agrandissement appliqué, entre le négatif et l'épreuve papier).
Les appareils au format 110 (proche du Minox), très légers (et pas toujours très ergonomiques) étaient très connus pour cette tendance à faire des négatifs flous (parce que bougés).
Combien de fois j'ai vu des utilisateurs serrer entre leurs doigts, leur appareil 110, comme s'il allait s'enfuir, puis enfoncer le déclencheur comme si c'était un bouton de sonnette, ce qui faisait plonger l'appareil de plusieurs centimètres, juste au moment du déclenchement.
Il y a une technique spéciale à utiliser, pour manipuler des formats miniatures, afin de minimiser ces risques, liés à une mauvaise pratique.
Or, les 110 étaient supposés être réservés à une clientèle d'utilisateurs qui n'étaient pas des amateurs avertis...
Même le Minox, utilisé dans certaines circonstances... (pour lesquelles il avait été conçu), pouvait donner des résultats décevants, aux mains de gens un peu trop... nerveux, au moment de l'utilisation...
Effectivement, à qualité optique égale et à focale égale, ainsi qu'à même pellicule, un négatif 18 mm x 24 mm contiendra deux fois moins "d'informations" qu'un négatif 24 mm x 36 mm, de la même scène, au même moment (EV identique).
Les détails les plus petits obtenables seront donc deux fois plus gros (en supposant que la définition du film est bien la plus grande, dans le couple : définition de la pellicule et définition de l'optique).
Cordialement.
Tout ce qui précède est intéressant, et valable, mais nous nous permettons d'insister sur le manque d'inertie des boîtiers minuscules, du fait de leur faible poids, qui fait que le moindre défaut de stabilité du cadrage risque de se retrouver sur le négatif, avec un léger flou de bougé.
Or, plus le format du négatif est petit, et plus le moindre flou de bougé sera visible (puisqu'il sera augmenté en rapport avec le coefficient d'agrandissement appliqué, entre le négatif et l'épreuve papier).
Les appareils au format 110 (proche du Minox), très légers (et pas toujours très ergonomiques) étaient très connus pour cette tendance à faire des négatifs flous (parce que bougés).
Combien de fois j'ai vu des utilisateurs serrer entre leurs doigts, leur appareil 110, comme s'il allait s'enfuir, puis enfoncer le déclencheur comme si c'était un bouton de sonnette, ce qui faisait plonger l'appareil de plusieurs centimètres, juste au moment du déclenchement.
Il y a une technique spéciale à utiliser, pour manipuler des formats miniatures, afin de minimiser ces risques, liés à une mauvaise pratique.
Or, les 110 étaient supposés être réservés à une clientèle d'utilisateurs qui n'étaient pas des amateurs avertis...
Même le Minox, utilisé dans certaines circonstances... (pour lesquelles il avait été conçu), pouvait donner des résultats décevants, aux mains de gens un peu trop... nerveux, au moment de l'utilisation...
Effectivement, à qualité optique égale et à focale égale, ainsi qu'à même pellicule, un négatif 18 mm x 24 mm contiendra deux fois moins "d'informations" qu'un négatif 24 mm x 36 mm, de la même scène, au même moment (EV identique).
Les détails les plus petits obtenables seront donc deux fois plus gros (en supposant que la définition du film est bien la plus grande, dans le couple : définition de la pellicule et définition de l'optique).
Cordialement.
- svanlierde
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Re: Le meilleur format miniature.
Il convient de préciser que les optiques pour 18x24 sont globalement plus piquées que celles de 24x36 - à focale équivalente et ouverture identique - , tout comme celles de 24x36 le sont d'avantage que celles de moyen format.
La perte de définition se fait surtout par la montée du grain.
En 18x24, j'aime beaucoup mon Olympus Pen S - un tout mécanique, sans cellule - qui pique extrêmement bien.
En 110, j'ai été bluffé par le Pentax 110 et ses optiques interchangeables.
Sinon, j'ai aussi été très surpris de la qualité des photos obtenues à l'aide d'un Kiev Vega II, sur 16mm. On sent vraiment le côté incisif de l'objectif, mais le grain est abominable!
Maintenant, c'est vrai qu'on bouge facilement avec ces petits zigouigouis, mais plutôt moins qu'avec un folding 6x9...
La perte de définition se fait surtout par la montée du grain.
En 18x24, j'aime beaucoup mon Olympus Pen S - un tout mécanique, sans cellule - qui pique extrêmement bien.
En 110, j'ai été bluffé par le Pentax 110 et ses optiques interchangeables.
Sinon, j'ai aussi été très surpris de la qualité des photos obtenues à l'aide d'un Kiev Vega II, sur 16mm. On sent vraiment le côté incisif de l'objectif, mais le grain est abominable!
Maintenant, c'est vrai qu'on bouge facilement avec ces petits zigouigouis, mais plutôt moins qu'avec un folding 6x9...
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- Super Gourou
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Re: Le meilleur format miniature.
Bonsoir,
C'est vrai qu'Olympus avait fait du bon travail, avec sa série des Pen...
L'on peut tenter de lutter contre le grain, en petit format, en privilégiant les émulsions lentes, et les révélateurs optimisés, mais alors, on est vite confronté à l'obligation de grandes ouvertures et/ou de faibles vitesses, ce qui va aggraver les risque de bougé ou de flou...
D'autant plus que, quand on utilise, professionnellement, des appareils discrets, c'est pour travailler à la sauvette, et donc dans des conditions pas toujours optimales, surtout si l'on s'interdit l'usage du flash, pour plus de discrétion... Ce qui renvoie vers des émulsions assez rapides...
Par curiosité :
A combien descend la mise au point minimale des Olympus Pen ?
Et, nous ne nous rappelons pas, sur le moment, si le système de miroir de visée de certains Pen est fixe (miroir semi-transparent), ou bien pivotant, comme avec un réflex classique...
La qualité, évoquée, des optiques en 18 mm x 24 mm, assurant que l'on tirera le maximum de la résolution de films chargés, va dans le sens de notre impression personnelle que ce format est, sinon le meilleur format miniature (en raisonnant sur une péréquation entre les exigence de poids, de volume, de prix, de choix d'émulsions, de possibilités d'agrandissement, de qualité des épreuves...), au moins un des meilleurs.
Fort curieusement, et contrairement au 24 mm x 36 mm, son voisin immédiat, il n'aura jamais été un format populaire, ni même choisi par des amateurs éclairés, tout du moins, en France...
Cordialement.
C'est vrai qu'Olympus avait fait du bon travail, avec sa série des Pen...
L'on peut tenter de lutter contre le grain, en petit format, en privilégiant les émulsions lentes, et les révélateurs optimisés, mais alors, on est vite confronté à l'obligation de grandes ouvertures et/ou de faibles vitesses, ce qui va aggraver les risque de bougé ou de flou...
D'autant plus que, quand on utilise, professionnellement, des appareils discrets, c'est pour travailler à la sauvette, et donc dans des conditions pas toujours optimales, surtout si l'on s'interdit l'usage du flash, pour plus de discrétion... Ce qui renvoie vers des émulsions assez rapides...
Par curiosité :
A combien descend la mise au point minimale des Olympus Pen ?
Et, nous ne nous rappelons pas, sur le moment, si le système de miroir de visée de certains Pen est fixe (miroir semi-transparent), ou bien pivotant, comme avec un réflex classique...
La qualité, évoquée, des optiques en 18 mm x 24 mm, assurant que l'on tirera le maximum de la résolution de films chargés, va dans le sens de notre impression personnelle que ce format est, sinon le meilleur format miniature (en raisonnant sur une péréquation entre les exigence de poids, de volume, de prix, de choix d'émulsions, de possibilités d'agrandissement, de qualité des épreuves...), au moins un des meilleurs.
Fort curieusement, et contrairement au 24 mm x 36 mm, son voisin immédiat, il n'aura jamais été un format populaire, ni même choisi par des amateurs éclairés, tout du moins, en France...
Cordialement.
- Beuts
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Re: Le meilleur format miniature.
Et de meilleure qualité que le format 110 qui a pourtant nécessité un budget assez énorme en développement et qui proposa une solution assez imprécise dûe au défaut de planéité du film. Il a toutefois eu de nombreux adeptes, certainement beaucoup plus que pour le 18x24.hyperfocale a écrit :Fort curieusement, et contrairement au 24 mm x 36 mm, son voisin immédiat, il n'aura jamais été un format populaire, ni même choisi par des amateurs éclairés, tout du moins, en France...
Cordialement.
- zacharie
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Re: Le meilleur format miniature.
Réciproquement ce serait aussi une explication du fait qu'on peut descendre davantage vers les vitesses lentes avec un TLR ou une Speed Graphic, malgré une focale supérieure, et donc pas seulement à cause du peu de vibrations d'un obturateur central ? À en croire cette page le 1/25e à main levée était courant pour les utilisateurs de chambres de presse, pour une focale standard de 135mm qui "normalement" appellerait une vitesse mini de 1/125e.hyperfocale a écrit : Or, plus le format du négatif est petit, et plus le moindre flou de bougé sera visible (puisqu'il sera augmenté en rapport avec le coefficient d'agrandissement appliqué, entre le négatif et l'épreuve papier).
Je me trompe ?
- Poum
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Re: Le meilleur format miniature.
La mise au point mini avec le 38 mm du Pen F est 35 cm. Un peu plus courte avec le 20 mm si mes souvenirs sont bons.hyperfocale a écrit :Par curiosité :
A combien descend la mise au point minimale des Olympus Pen ?
Et, nous ne nous rappelons pas, sur le moment, si le système de miroir de visée de certains Pen est fixe (miroir semi-transparent), ou bien pivotant, comme avec un réflex classique...
Le miroir est mobile (je parle toujours du Pen F/FT/FV, seul reflex de la famille Pen) et pivote verticalement. La visée verticale a rendu possible le remplacement du prisme par un poroprisme latéral, le dépoli est donc sur le côté droit.
Particularité, en position repos le miroir est entièrement verrouillé: il est impossible de le soulever à la main comme sur la plupart des reflex 24x36.
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- Super Gourou
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Re: Le meilleur format miniature.
Bonsoir,zacharie a écrit :Réciproquement ce serait aussi une explication du fait qu'on peut descendre davantage vers les vitesses lentes avec un TLR ou une Speed Graphic, malgré une focale supérieure, et donc pas seulement à cause du peu de vibrations d'un obturateur central ? À en croire cette page le 1/25e à main levée était courant pour les utilisateurs de chambres de presse, pour une focale standard de 135mm qui "normalement" appellerait une vitesse mini de 1/125e.hyperfocale a écrit : Or, plus le format du négatif est petit, et plus le moindre flou de bougé sera visible (puisqu'il sera augmenté en rapport avec le coefficient d'agrandissement appliqué, entre le négatif et l'épreuve papier).
Je me trompe ?
Effectivement, le poids, ou plutôt la masse d'un gros appareil fait qu'il a moins tendance à répercuter ce que l'on appelle les micro-mouvements involontaires, ce qui permet de descendre plus bas, en vitesse limite sans pied.
Naturellement, cette faculté dépend également du degré de ces mouvements, variable avec les personnes, l'âge, la fatigue, etc.
Moins de bougé sur le négatif, et du fait du moindre agrandissement de ce dernier pour avoir des épreuves de format standard, moins d'amplification du bougé pouvant quand même exister.
Qaund un chassis presse comprend aussi une poignée ergonomique latérale, avec un déclencheur à flexible tombant juste sous l'index (cas du Mamiya Super 23, par exemple), on améliore à la fois la tenue de l'appareil et la douceur du déclenchement...
Il ne faut pas non plus abuser dans l'autre sens, en terme de masse, et un appareil photographique qui pèserait une dizaine de kilogrammes, tenu à la force des bras, amènerait vite son utilisateur à "sucrer les fraises...".
Cordialement.
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- Super Gourou
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Re: Le meilleur format miniature.
Bonsoir,Beuts a écrit :Et de meilleure qualité que le format 110 qui a pourtant nécessité un budget assez énorme en développement et qui proposa une solution assez imprécise dûe au défaut de planéité du film. Il a toutefois eu de nombreux adeptes, certainement beaucoup plus que pour le 18x24.hyperfocale a écrit :Fort curieusement, et contrairement au 24 mm x 36 mm, son voisin immédiat, il n'aura jamais été un format populaire, ni même choisi par des amateurs éclairés, tout du moins, en France...
Cordialement.
Hélas...
Le 110 était surtout un produit marketing conçu pour pousser les gens à abandonner leur format 126, qui était pourtant meilleur, et à racheter des produits en 110.
Double gain : on revend un appareil à des gens qui en avaient déjà un ; on leur vend des pellicule bien plus petites avec une forte amélioration (pour le vendeur) du rapport coût de fabrication/coût de vente (du fait d'une bien plus petit surface sensible à fabriquer).
Cordialement.
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- Super Gourou
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Re: Le meilleur format miniature.
Bonsoir Poum,Poum a écrit :La mise au point mini avec le 38 mm du Pen F est 35 cm. Un peu plus courte avec le 20 mm si mes souvenirs sont bons.hyperfocale a écrit :Par curiosité :
A combien descend la mise au point minimale des Olympus Pen ?
Et, nous ne nous rappelons pas, sur le moment, si le système de miroir de visée de certains Pen est fixe (miroir semi-transparent), ou bien pivotant, comme avec un réflex classique...
Le miroir est mobile (je parle toujours du Pen F/FT/FV, seul reflex de la famille Pen) et pivote verticalement. La visée verticale a rendu possible le remplacement du prisme par un poroprisme latéral, le dépoli est donc sur le côté droit.
Particularité, en position repos le miroir est entièrement verrouillé: il est impossible de le soulever à la main comme sur la plupart des reflex 24x36.
Et merci pour ces précisions.
Avec une mise au point déjà proche, on peut donc utiliser cet appareil en proxiphoto, ou bien pour de la reproduction de documents, comme le Minox.
En ce qui concerne le système de miroir pivotant, on peut supposer que sa taille le rend peu audible, au moment du déclenchement, ce qui est aussi un atout pour un appareil à usage discret...
Cordialement
- Poum
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Re: Le meilleur format miniature.
Hélas non! Charan et Népo pourront en témoigner, cet appareil est bruyant, pratiquement autant qu'un Spotmatic, il claque très "sec". L'obturateur n'est pas à rideaux mais rotatif (un demi-disque en titane, à la manière des caméras de cinéma) et réalise son tour en 1/500e de seconde (ce qui correspond à la vitesse d'obturation maximale). Les vitesses inférieures sont obtenues avec une minuterie qui stoppe l'obturateur en position ouverte avant de le laisser terminer son tour.hyperfocale a écrit :En ce qui concerne le système de miroir pivotant, on peut supposer que sa taille le rend peu audible, au moment du déclenchement, ce qui est aussi un atout pour un appareil à usage discret...
Avantage: la synchro flash à toutes les vitesses, puisque la fenêtre d'exposition est toujours grande ouverte.
Inconvénient: l'obturateur démarre et s'arrête extrèmement vite, avec des contraintes mécaniques et surtout sonores très élevées. Heureusement les vibrations sont contenues.
J'avais rédigé une page il y a quelques années sur cet appareil merveilleux pour le site collection-appareils.fr: http://www.collection-appareils.fr/olym ... _penFT.php
Avec quelques photos de l'obturateur et de la chambre d'exposition.
Inutile de vous avouer que je suis un passionné de ce petit appareil (qui fut mon premier appareil photo, offert par mon père qui ne s'en servait plus), même si je ne l'utilise plus beaucoup aujourd'hui.
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- Super Gourou
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Re: Le meilleur format miniature.
Bonsoir,
Voila un défaut bien embêtant, notamment si l'on songe que cet appareil fut utilisé, pendant la guerre du Vietnam, par des équipes américaines de reconnaissance, chargées de photographier les activités militaires nord-vietnamiennes, dans la jungle.
Ce qui implique de travailler de très près (à cause de la végétation).
En plus, un bruit de déclenchement comme celui que vous évoquez est très peu naturel et donc très repérable, et d'autant plus qu'il peut être confondu avec le bruit de l'armement d'une arme de combat, en plus...
Cordialement.
Voila un défaut bien embêtant, notamment si l'on songe que cet appareil fut utilisé, pendant la guerre du Vietnam, par des équipes américaines de reconnaissance, chargées de photographier les activités militaires nord-vietnamiennes, dans la jungle.
Ce qui implique de travailler de très près (à cause de la végétation).
En plus, un bruit de déclenchement comme celui que vous évoquez est très peu naturel et donc très repérable, et d'autant plus qu'il peut être confondu avec le bruit de l'armement d'une arme de combat, en plus...
Cordialement.