Ça a commencé avec un Royflex 1bis. Je l'ai bien payé un poil plus cher que ce que je mets actuellement mais je n'ai pas trouvé le moyen pour convaincre le vendeur que cet appareil comme neuf dans son beau sac tout-prèt (Delsey) et son carton d'origine avec le mode d'emploi était une épave à brader à vil prix
Bon, je jure mes grands dieux à mon épouse préférée que c'est le dernier du jour (et elle fait semblant de me croire
) et je quitte le VG avec rien de plus à part l'autobio de Kostia Rozzanoff et des diapos stéréo "États Unis années 60" (et hélas aussi de Lourdes 
)Deuxième VG en mode : "Gaffe elle a pas aimé le Royflex" et paf, arrivé à 5 m d'un stand j'ai été hypnotisé : Un Mecilux
Certes, il n'a pas été rangé avec le soin qu'exigerait sa rareté mais comme il ne m'a pas non plus été vendu au prix qu'exigerait sa rareté (sans me trahir il doit manquer environ deux zéros). J'ai bien regardé s'il ne trainait pas un Perfo 608 sur le stand mais ce n'était pas vraiment la même cible d'utilisateurs. J'ai quand même pris un Officine Galiléo Condor I pour tenir compagnie à mon Condor II 
Franchement je n'ai jamais fait une cueillette comme ça depuis que je suis dans le Jura (ou, il faut bien le dire, les brocantes n'ont pas la somptuosité de celle de la région genevoise). Bon faut dire aussi que c'est la première fois que je croise un Mecilux en 20 ou 25 ans de brocantes.
Et c'est comme le vélo, ça revient pas trop mal. Premier négatif difficile, double filtrage et maquillage avec bristol noir, pour un résultat qui en vaut la peine. 
Bravo Maël donne moi ton secret pour me remotiver à m'y remettre moi aussi ! 
