Ce n'est pas tellement ça.
De tout temps, les photographes ont obtenu des résultats sortant des normes classiques. Depuis Hamilton et ses flous, Sarah Moon (et Tana Kaleya, que beaucoup ont oubliée) et des Gaf Anscochrome 500 périmés, poussés à 3200 pour aller jusqu'aux limites, les gens qui chipotent leurs polaroid, les démontent, les brulent....
Mais ces travaux résultaient d'une démarche choisie et maitrisée en général. Qui impliquent connaissance et volonté créative assumée.
Ce qui n'est pas le concept Lomo, ou toute recherche et créativité n'est (très souvent) que le fruit du hasard.
On achète un film "bizarre" en espérant que ça donne des photos "bizarres" qui retiennent l'attention. C'est l'Ikea de l'effet pas cher (enfin, pas cher... je me comprends).
Ceci dit, il est possible que des gens ayant une démarche précise choisissent un film Lomo en sachant ou ils vont.
J'espère en rencontrer un - ou une- un jour.
V.