Algérie avant les "événements".
En 1965, ma tante épousait un jeune pied-noir qui pratiquait la trompette, la chanson, la chasse, la pêche et la photographie, en plus de la comptabilité.
Il détenait ces plaques de verre et des négatifs anciens, sans doute antérieurs à sa propre production. Je les ai conservés et j'ai passé le tout au scanner en 2016, donc après la disparition de la grande majorité des vivants qui y figurent (dont lui-même).
Je vous propose ces trois "indigènes". Pourquoi les enfants font-ils le salut militaire ? Le photographe était-il lui-même en uniforme ? Aucun d'eux n'a peut-être jamais vu de tirage, ni leurs possibles descendants. Nous, nous voyons aujourd'hui leurs regards à jamais éteints. Le mystère de la photographie.
