Je me suis lancé dans l'argentique avec l'OM10 du paternel oublié au fond d'un placard avec d'autres boitiers sympa (Yashica mat 124, olympus 35 RC). Et étant
addict à Ebay, je n'ai pas hésité une seule seconde pour remettre en état et compléter ce petit boitier sympathique : mousse, manuel adapter et surtout d'autres objectifs à additionner au 50mm 1,8 de série. Et évidemment, quand on ne veut pas acheter trop cher, on achète en lot... Alors après quelques achats et reventes, voilà ce que ma collection d'Olympus est devenue :
désolé, c'est du numérique,mais c'est pris avec un zuiko 24mm 2,8 monté sur un boitier Nikon avec une baïonette Leitax.
En effet, une fois que quelques cailloux furent acquis, il ne me semblait pas idiot d'acheter un OM1 (tout à gauche - ce dernier ayant la maladie des mousses du prisme), puis un l'OM2 (à sa droite - un peu malade aussi), d'avoir en réserve un deuxième OM10 (les deux OM10 sont à droite), puis de compléter mon set avec un puis deux OM20 (au milieu) (et je ne parle pas des épaves). J'ai refait les mousses des dos et des miroirs de la plupart de ces boitiers. Pour ce qui est des objectifs, si on a de très bon yeux
, on peut voir sur cette photo :
- quatre 50 mm 1,8 dont un silver nose (et oui, les revendeurs ont toujours le 50 mm du kit original à revendre avec)
- un zuiko 24 mm 2,8
- un zuiko 28 mm 2,8
- un zuiko 50 mm 1,4 (c'est pour la frime, il est vraiment en sale état et donne des résultats plus que mauvais)
- un zuiko 135 mm 2,8 (en parfait état)
- un tokina 60-120mm 2,8 (un peu rayé, mais au piqué surprenant)
- un vivitar 75-205 mm 3,8
- un tokina 135 mm 2,8 (qui donne de très bons résultats)
- un étrange sirius 18-28 mm 4/4,5
- un tokina 70-210 mm 4/5,6 (jamais testé)
- un winder 1
- un winder 2 (un peu faiblard)
- un flash T20
- 2 bague allonge auto 7 et 14
- un doubleur foca HR7
J'ai fait voyager l'OM1 en Argentine et en Indonésie chargé en fuji acros et il ne m'a jamais fait défaut. Les traces de mousses dans le prisme étant encore supportable et ne gênant pas trop la visée. L'OM2 a livré quelques beaux souvenirs dans le mariage d'un couple d'amis en combinaison avec le winder 2. Quand à l'OM10 de mon père avec lequel j'ai fait mes premières armes, il m'a permis de vivre mes premières joies et évidemment mes premières déceptions en argentique. Ce ne sont pas mes seuls boitiers argentiques, je joue aussi avec du nikon (plus récent), du moyen format, du sténopé et un peu de chambre, mais j'aime toujours autant la prise en main des OM, j'admire leur qualité technique, et j'adore la clarté des viseurs des OM1 et 2.