Street photography
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Street photography
Bonjour,
J'aimerais me lancer dans une série de photo de rue avec une prise de vue à la volée. Je vois un sujet qui me parle, je déclenche.
Au niveau des réglages, je vais opter pour une petite ouverture afin d'avoir une grande profondeur de champ (F16 probablement si les conditions lumineuses le permettent).
J'aurais besoin de vos conseils concernant la vitesse d'obturation. Dans le cas d'un sujet en mouvement ou d'une prise de vue qui nécessite une réactivité particulière, est-ce que vous auriez une "méthode" ou une "valeur par défaut" que vous utilisez dans une situation type ?
Du genre, en pleine journée ensoleillée, je mets cette vitesse par défaut. En journée nuageuse plutôt cette vitesse, etc.
A vos claviers
J'aimerais me lancer dans une série de photo de rue avec une prise de vue à la volée. Je vois un sujet qui me parle, je déclenche.
Au niveau des réglages, je vais opter pour une petite ouverture afin d'avoir une grande profondeur de champ (F16 probablement si les conditions lumineuses le permettent).
J'aurais besoin de vos conseils concernant la vitesse d'obturation. Dans le cas d'un sujet en mouvement ou d'une prise de vue qui nécessite une réactivité particulière, est-ce que vous auriez une "méthode" ou une "valeur par défaut" que vous utilisez dans une situation type ?
Du genre, en pleine journée ensoleillée, je mets cette vitesse par défaut. En journée nuageuse plutôt cette vitesse, etc.
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- patrickJJ
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Re: Street photography
Bonjour,
et bien avec un boitier semi auto en réglant à f:16 c'est le prog interne qui choisit la vitesse,
en dessous du 125ème risque de flou de bougé avec les sujets en mouvement,
ensuite le choix de la rapidité du film fera la différence,
film rapide par beau temps tu aura f:16 au 500ème à 400ISO
125ème à 100ISO etc.
Pjj
et bien avec un boitier semi auto en réglant à f:16 c'est le prog interne qui choisit la vitesse,
en dessous du 125ème risque de flou de bougé avec les sujets en mouvement,
ensuite le choix de la rapidité du film fera la différence,
film rapide par beau temps tu aura f:16 au 500ème à 400ISO
125ème à 100ISO etc.
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- Oriu
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Re: Street photography
Pour les appareils disposant d'un mode priorité à l'ouverture, souvent symbolisé par le mode A, A comme Aperture.
Certain boitiers ne disposent que du mode S (priorité à l'ouverture) S pour Speed, c'est de cas de certains Canon (comme le AE1) et d'autres.
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Re: Street photography
J'ai toujours détesté cette histoire d'hyperfocale. Même en street, ou la vitesse de réaction est importante (ben voui, c'est "sur le vif") ça donne en général des images d'un innommable fouillis: des éléments qui n'ont aucun intérêt prennent la même importance que le sujet. C'est réactif au mieux, esthétique rarement. Quant au matériel, autant prendre un point and shoot pour pour autant qu'il ait une optique convenable. Ca éliminera d'office toute velleité de réglage.
L'autofocus est selon moi la seule bonne solution (d'ou mon amour immodéré pour mes Contax G2, entre autre): on sélectionne la vitesse minimale pour obtenir une photo nette (immobile: 125eme voire un peu mois, mobile, 250eme ou plus selon la circonstance): en reportage, la profondeur de champ est accessoire, la vitesse prime.
C'est libératoire.
D'ou mon choix de n'avoir pas choisi un Leica M. Trop lent.
V.
L'autofocus est selon moi la seule bonne solution (d'ou mon amour immodéré pour mes Contax G2, entre autre): on sélectionne la vitesse minimale pour obtenir une photo nette (immobile: 125eme voire un peu mois, mobile, 250eme ou plus selon la circonstance): en reportage, la profondeur de champ est accessoire, la vitesse prime.
C'est libératoire.
D'ou mon choix de n'avoir pas choisi un Leica M. Trop lent.
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- patrickJJ
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Re: Street photography
J'aurai du mal à conseiller davantage ne pratiquant pas (ou plus) la "street photograpy"
si c'était à refaire se serai avec un autofocus mini (ceux qui valent un bras )
si c'était à refaire se serai avec un autofocus mini (ceux qui valent un bras )
- jmk_17
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Re: Street photography
Bonjour,vdragon76 a écrit : ↑jeudi 02 février 2023 10:41 J'ai toujours détesté cette histoire d'hyperfocale. Même en street, ou la vitesse de réaction est importante (ben voui, c'est "sur le vif") ça donne en général des images d'un innommable fouillis: des éléments qui n'ont aucun intérêt prennent la même importance que le sujet. C'est réactif au mieux, esthétique rarement. Quant au matériel, autant prendre un point and shoot pour pour autant qu'il ait une optique convenable. Ca éliminera d'office toute velleité de réglage.
L'autofocus est selon moi la seule bonne solution (d'ou mon amour immodéré pour mes Contax G2, entre autre): on sélectionne la vitesse minimale pour obtenir une photo nette (immobile: 125eme voire un peu mois, mobile, 250eme ou plus selon la circonstance): en reportage, la profondeur de champ est accessoire, la vitesse prime.
C'est libératoire.
D'ou mon choix de n'avoir pas choisi un Leica M. Trop lent.
V.
Personnellement, j'utilise soit mon Xpan avec le 45mm, avec un déchet important (du au flou de mise au point ou au flou de bougé), et un Konica Hexar (focale 35mm) qui a l'immense avantage d'être autofocus. Si un Xpan (ou comparable, c.a.d. Pano) existait en autofocus, ce serait sans doute le boitier idéal (mais je n'ose imaginer le prix de cet hybride )
JMK
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Re: Street photography
J'ai utilisé récemment (et pour la première fois) le Xpan modèle II de mon fils. Je n'aime pas. Même si je concède que certains peuvent en faire d'excellentes choses. Le viseur particulièrement m'est antipathique. Bon, c'est personnel s'entend.
En street, on cite toujours Cartier-Bresson. Qui oeuvrait avec des Leicas M. Il faut convenir aussi qu'il chassait "à l'affut", attendant la cristalisation de l'action, et - à mon sens - presque jamais à la volée. Il ne faut pas oublier non plus qu'à la fin de sa vie, il utilisait un boitier compact de prix moyen, pour lequel il avait fait réaliser par B+H des filtres jaunes, orange et rouge, étant donné que ces filtres n'existaient pas pour ce type d'appareil.
Comme quoi, les légendes....
A propos de légende, il n'utilisait pas que le 50 mm non plus: il avait d'autres focales, même si leur emploi était beaucoup plus rare.
V.
En street, on cite toujours Cartier-Bresson. Qui oeuvrait avec des Leicas M. Il faut convenir aussi qu'il chassait "à l'affut", attendant la cristalisation de l'action, et - à mon sens - presque jamais à la volée. Il ne faut pas oublier non plus qu'à la fin de sa vie, il utilisait un boitier compact de prix moyen, pour lequel il avait fait réaliser par B+H des filtres jaunes, orange et rouge, étant donné que ces filtres n'existaient pas pour ce type d'appareil.
Comme quoi, les légendes....
A propos de légende, il n'utilisait pas que le 50 mm non plus: il avait d'autres focales, même si leur emploi était beaucoup plus rare.
V.
- Habib
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Re: Street photography
Pour la photo de rue il n’y a rien de mieux que l’hyperfocale à mon sens ou un grand angle pour ne pas se préoccuper de la profondeur de champ. Exemple d’un maître à la matière Daido Moryiama qui utilisait un Ricoh GR1v
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Re: Street photography
Je me permets de réagir à ta remarque, je comprends où tu veux en venir, mais pour autant, pour mettre en valeur un sujet il n'y a pas que la mise au point. La composition semble tout aussi importante si ce n'est plus. C'est plus compliqué de composer sur le vif certes, mais il me semble tout à fait possible d'avoir des clichés percutant et esthétique même avec une grande profondeur de champ, tu en penses quoi ?vdragon76 a écrit : ↑jeudi 02 février 2023 10:41 J'ai toujours détesté cette histoire d'hyperfocale. Même en street, ou la vitesse de réaction est importante (ben voui, c'est "sur le vif") ça donne en général des images d'un innommable fouillis: des éléments qui n'ont aucun intérêt prennent la même importance que le sujet. C'est réactif au mieux, esthétique rarement. Quant au matériel, autant prendre un point and shoot pour pour autant qu'il ait une optique convenable. Ca éliminera d'office toute velleité de réglage.
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Re: Street photography
J'en pense que oui, c'est possible. Dans 10% des cas.
La composition n'est pas un problème: placer l'élément principal (le sujet) au bon endroit dans un cadrage, c'est une fraction de seconde.
En général, le reste n'apporte pas grand chose, voire parasite l'image. En tout cas si il est hors contexte.
Une netteté maximum (qui n'est d'ailleurs jamais parfaite) due à une grande profondeur de champ est disturbante dans la majorité des cas.
Prenons deux personnes dialoguant sur un arrière plan d'immeuble. Quelle sera la photo la plus expressive, étant entendu que le sujet sont les 2 personnes? Celles-ci noyées dans un fatras de lignes d'immeuble, ou le décor plus ou mois diffusé (bien entendu au cas ou celui-ci n'est pas un élément déterminant: si il s'agit par exemple de 2 juifs traditionnels devant une épicerie casher, la profondeur de champ de me convient. Si il s'agit d'un banal immeuble de bureaux, autant l'éliminer par un flou plus ou moins intense.
Maintenant, si l'arrière-plan est structuré d'ombres et de lumières, oui, l'immeuble de bureau peut être intéressant.
Mais là, on tombe dans les 10%.
C'est pour ça que je m'élève contre l'usage des priorités à l'ouverture dans le cas des reportage. Une vitesse adaptée me semble plus importante. La profondeur de champ créée par un diaphragme fermé, on laisse filer.
Je trouve enfin que les photos basées sur l'hyperfocale manquent de sensualité.
V.
La composition n'est pas un problème: placer l'élément principal (le sujet) au bon endroit dans un cadrage, c'est une fraction de seconde.
En général, le reste n'apporte pas grand chose, voire parasite l'image. En tout cas si il est hors contexte.
Une netteté maximum (qui n'est d'ailleurs jamais parfaite) due à une grande profondeur de champ est disturbante dans la majorité des cas.
Prenons deux personnes dialoguant sur un arrière plan d'immeuble. Quelle sera la photo la plus expressive, étant entendu que le sujet sont les 2 personnes? Celles-ci noyées dans un fatras de lignes d'immeuble, ou le décor plus ou mois diffusé (bien entendu au cas ou celui-ci n'est pas un élément déterminant: si il s'agit par exemple de 2 juifs traditionnels devant une épicerie casher, la profondeur de champ de me convient. Si il s'agit d'un banal immeuble de bureaux, autant l'éliminer par un flou plus ou moins intense.
Maintenant, si l'arrière-plan est structuré d'ombres et de lumières, oui, l'immeuble de bureau peut être intéressant.
Mais là, on tombe dans les 10%.
C'est pour ça que je m'élève contre l'usage des priorités à l'ouverture dans le cas des reportage. Une vitesse adaptée me semble plus importante. La profondeur de champ créée par un diaphragme fermé, on laisse filer.
Je trouve enfin que les photos basées sur l'hyperfocale manquent de sensualité.
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Re: Street photography
Ne pas oublier que pour la profondeur de champ, l'ouverture ne fait pas tout : il faut aussi penser à la focale.
Personnellement, les quelques fois ou j'ai fait de la photo de rue en réflex 135, j'ai utilisé le Pentax MX monté d'un 40/2.8. Un angle de champ qui me paraissait un bon compromis, à f/8 ou f/11 ça me parait pas mal du tout pour du zone focusing : je règle la mise au point sur la zone de netteté que je souhaite privilégier (disons entre 3 et 10m).
On a rarement besoin d'être net jusqu'à l'infini en street, on shoote plutôt en travers des rues que dans leur alignement.
Egalement, pour l'exposition, la règle du f/16 est vite trompeuse en street selon les conditions de prise de vue : déjà, elle est valable sous nos latitudes en période estivale (attention aux photos de voyage dans des pays exotiques). Mais surtout, elle s'entend pour des zones de prise de vue relativement ouvertes... Dans les grandes villes et surtout l'hiver, la luminosité chute très vite dans des rues bordées d'édifices de grande hauteur : ne pas se suffire d'une estimation basée sur la météo. Une cellule intégrée au boitier me parait indispensable. Priorité vitesse ou ouverture, c'est au choix de chacun selon ses préférences.
Personnellement, les quelques fois ou j'ai fait de la photo de rue en réflex 135, j'ai utilisé le Pentax MX monté d'un 40/2.8. Un angle de champ qui me paraissait un bon compromis, à f/8 ou f/11 ça me parait pas mal du tout pour du zone focusing : je règle la mise au point sur la zone de netteté que je souhaite privilégier (disons entre 3 et 10m).
On a rarement besoin d'être net jusqu'à l'infini en street, on shoote plutôt en travers des rues que dans leur alignement.
Egalement, pour l'exposition, la règle du f/16 est vite trompeuse en street selon les conditions de prise de vue : déjà, elle est valable sous nos latitudes en période estivale (attention aux photos de voyage dans des pays exotiques). Mais surtout, elle s'entend pour des zones de prise de vue relativement ouvertes... Dans les grandes villes et surtout l'hiver, la luminosité chute très vite dans des rues bordées d'édifices de grande hauteur : ne pas se suffire d'une estimation basée sur la météo. Une cellule intégrée au boitier me parait indispensable. Priorité vitesse ou ouverture, c'est au choix de chacun selon ses préférences.
- patrickJJ
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Re: Street photography
" le Pentax MX monté d'un 40/2.8 "
très bon choix
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- Mael
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Re: Street photography
Je préférè les appareils télémétriques pour la photo de rue, surtout les viseurs 1:1 et le 50, qui ont l'avantage de permettre la visée les 2 yeux ouverts.
Souvent on a des éléments qui rentrent dans notre cadre, qui s'emboîtent plutôt bien, mais il manque souvent quelque chose pour qu'il y ait un "moment de grâce" c'est à dire l'élément manquant qui va transfigurer notre scène.
Cela peut être un personnage, un véhicule, quelque chose en mouvement. Avec la visée 1:1 on peut rester un oeil sur le cadre, et voir arriver des passants, anticiper celui qui ira parfaitement dans le décor, il ne reste qu'à déclencher. Évidemment il faut avoir aussi un peu anticipé l'exposition, mais la souplesse du N/B fait le reste. Avec le temps et la pratique je ne regarde presque plus ma cellule, je fais 2 ou 3 mesures, si la lumière est constante je compense, cela devient très naturel. Je joue souvent à "quels sont les bons réglages pour cette scène pour X Iso ? " Je regarde ma cellule après. On arrive à être vraiment pas mal. (On faisait comme ça avant le généralisation du posemètre photo-électrique).
Sinon un 21mm en hyperfocale, l'oeil dans le viseur externe, règle du f/16 au soleil, -2IL à l'ombre, zou. Mais ça ne convient pas à tout, comme vdragon le suggère.
Cependant, avec pas grand chose on peut faire de la photo de rue, Ici un Zorki 1 avec un Jupiter 8 et de la 400 sous la flotte. (autant dire mal embarqué ) 1/60s f/2.8 le chien et le lacet défait son nets.
Souvent on a des éléments qui rentrent dans notre cadre, qui s'emboîtent plutôt bien, mais il manque souvent quelque chose pour qu'il y ait un "moment de grâce" c'est à dire l'élément manquant qui va transfigurer notre scène.
Cela peut être un personnage, un véhicule, quelque chose en mouvement. Avec la visée 1:1 on peut rester un oeil sur le cadre, et voir arriver des passants, anticiper celui qui ira parfaitement dans le décor, il ne reste qu'à déclencher. Évidemment il faut avoir aussi un peu anticipé l'exposition, mais la souplesse du N/B fait le reste. Avec le temps et la pratique je ne regarde presque plus ma cellule, je fais 2 ou 3 mesures, si la lumière est constante je compense, cela devient très naturel. Je joue souvent à "quels sont les bons réglages pour cette scène pour X Iso ? " Je regarde ma cellule après. On arrive à être vraiment pas mal. (On faisait comme ça avant le généralisation du posemètre photo-électrique).
Sinon un 21mm en hyperfocale, l'oeil dans le viseur externe, règle du f/16 au soleil, -2IL à l'ombre, zou. Mais ça ne convient pas à tout, comme vdragon le suggère.
Cependant, avec pas grand chose on peut faire de la photo de rue, Ici un Zorki 1 avec un Jupiter 8 et de la 400 sous la flotte. (autant dire mal embarqué ) 1/60s f/2.8 le chien et le lacet défait son nets.