"Canari, ou l'enfer blanc" - Signature à Paris
- tarabucetta
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"Canari, ou l'enfer blanc" - Signature à Paris
Bonjour à tous,
J'ai le plaisir de vous inviter à la signature de mon livre "Canari, ou l'enfer blanc" :
Jusqu’à sa fermeture en 1965, la mine de Canari était la plus grande exploitation d’amiante d’Europe et le plus grand site industriel jamais implanté en Corse.
Plus d’un millier d’hommes se sont exposés dans « l’enfer blanc » pour extraire la fibre de la roche et bâtir cette usine gigantesque, sans en connaître les dangers, et souvent sans protection.
Le paysage et le littoral cap-corsin portent de manière durable les stigmates des quarante années d’activités de la mine : la montagne éventrée, dévégétalisée, flanquée d’une imposante carcasse ; l’atmosphère polluée par ces fibres invisibles ; les rejets de stériles à la mer, à l’origine de la formation de plusieurs plages, qui poursuivent leur déplacement au gré des courants.
En proposant une plongée dans les vestiges de la mine de Canari, témoins d’une tragédie humaine et d’un désastre écologique, ce livre cherche à contribuer au travail de mémoire.
Paris, 2017, autoédition / ISBN 9791069906792
72 pages - 45 photographies noir et blanc - couverture cartonnée
25 €
Si vous êtes intéressé par ce livre merci de m'adresser un mp.
Merci à ceux qui m'ont encouragé à aller au bout de cette démarche.
Loris
J'ai le plaisir de vous inviter à la signature de mon livre "Canari, ou l'enfer blanc" :
Jusqu’à sa fermeture en 1965, la mine de Canari était la plus grande exploitation d’amiante d’Europe et le plus grand site industriel jamais implanté en Corse.
Plus d’un millier d’hommes se sont exposés dans « l’enfer blanc » pour extraire la fibre de la roche et bâtir cette usine gigantesque, sans en connaître les dangers, et souvent sans protection.
Le paysage et le littoral cap-corsin portent de manière durable les stigmates des quarante années d’activités de la mine : la montagne éventrée, dévégétalisée, flanquée d’une imposante carcasse ; l’atmosphère polluée par ces fibres invisibles ; les rejets de stériles à la mer, à l’origine de la formation de plusieurs plages, qui poursuivent leur déplacement au gré des courants.
En proposant une plongée dans les vestiges de la mine de Canari, témoins d’une tragédie humaine et d’un désastre écologique, ce livre cherche à contribuer au travail de mémoire.
Paris, 2017, autoédition / ISBN 9791069906792
72 pages - 45 photographies noir et blanc - couverture cartonnée
25 €
Si vous êtes intéressé par ce livre merci de m'adresser un mp.
Merci à ceux qui m'ont encouragé à aller au bout de cette démarche.
Loris
Modifié en dernier par tarabucetta le dimanche 13 mai 2018 12:01, modifié 1 fois.
- tarabucetta
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
Un petit teaser :
- azu19
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
J"ai entendu parler de cette terrible histoire.
- ilford_X
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
Bonsoir
je ne connaissais pas l'histoire.... en tous cas felicitations pour cette demarche, et ces photos qui semblent parlantes
Pour le vernissage, je loue un helico et j'arrive ^.^
je ne connaissais pas l'histoire.... en tous cas felicitations pour cette demarche, et ces photos qui semblent parlantes
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
Bonjour Loris,
En 1963 / 1965, j'ai été moniteur de voile à Saint Florent, et je me souviens bien de cette mine d'amiante. Quand nous faisions des croisières avec nos bateaux école et que nous passions au large c'était hallucinant de voir toute cette portion de la côte couverte de poussière blanche. Et je crois me souvenir qu'on disait à l'époque que la mine avait été rachetée par une société canadienne dans le but de la fermer (pour éliminer la concurrence), et que la population locale protestait contre cette fermeture et les pertes d'emploi que cela entraînait. On prétendait aussi que cette amiante se présentait sous forme de fibres longues de bien meilleure qualité que l'amiante du Canada.
Mais à l'époque personne ne parlait de la dangerosité de l'amiante. Il a fallu attendre encore presque dix ans pour que cela soit connu même dans les milieux professionnels. Et on a continué à vendre des plaques de couverture dont il fallait recouper les angles sur chantier - a la tronçonneuse - avant de les poser.
En tout cas je suis intéressé par ton bouquin. Et tiens nous au courant si tu le présentes sur Paris.
En 1963 / 1965, j'ai été moniteur de voile à Saint Florent, et je me souviens bien de cette mine d'amiante. Quand nous faisions des croisières avec nos bateaux école et que nous passions au large c'était hallucinant de voir toute cette portion de la côte couverte de poussière blanche. Et je crois me souvenir qu'on disait à l'époque que la mine avait été rachetée par une société canadienne dans le but de la fermer (pour éliminer la concurrence), et que la population locale protestait contre cette fermeture et les pertes d'emploi que cela entraînait. On prétendait aussi que cette amiante se présentait sous forme de fibres longues de bien meilleure qualité que l'amiante du Canada.
Mais à l'époque personne ne parlait de la dangerosité de l'amiante. Il a fallu attendre encore presque dix ans pour que cela soit connu même dans les milieux professionnels. Et on a continué à vendre des plaques de couverture dont il fallait recouper les angles sur chantier - a la tronçonneuse - avant de les poser.
En tout cas je suis intéressé par ton bouquin. Et tiens nous au courant si tu le présentes sur Paris.
- tarabucetta
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
Bonsoir, et merci pour vos messages.
Merci Jean-Claude pour ton témoignage. La mine a cessé son activité en 65, et la commune a tenté de racheter le site dans l'espoir de trouver un repreneur et relancer l'activité, mais la société Eternit avait déménagé toutes les machines en Italie rendant le site inexploitable. Elle a finalement racheté le site en 1974 pour une bouchée de pain mais avec le problématique transfert de responsabilité, qui a d'ailleurs nécessité l'engagement d'une procédure afin qu'Eternit contribue au financement de la sécurisation du site (toujours problématique).
A ma connaissance la qualité de la fibre était moindre que celle du Canada. La concurrence Russe et Canadienne était d'ailleurs l'argument utilisé par les dirigeants de l'usine pour ne pas mettre en place de mesures adaptées pour protéger les ouvriers ou pour empêcher. La qualité était en revanche bien meilleure que l'amiante bleue d'Australie et du Brésil.
Au plaisir de te remettre un exemplaire en mains propres.
Je vous tiendrais informé pour Paris
Merci Jean-Claude pour ton témoignage. La mine a cessé son activité en 65, et la commune a tenté de racheter le site dans l'espoir de trouver un repreneur et relancer l'activité, mais la société Eternit avait déménagé toutes les machines en Italie rendant le site inexploitable. Elle a finalement racheté le site en 1974 pour une bouchée de pain mais avec le problématique transfert de responsabilité, qui a d'ailleurs nécessité l'engagement d'une procédure afin qu'Eternit contribue au financement de la sécurisation du site (toujours problématique).
A ma connaissance la qualité de la fibre était moindre que celle du Canada. La concurrence Russe et Canadienne était d'ailleurs l'argument utilisé par les dirigeants de l'usine pour ne pas mettre en place de mesures adaptées pour protéger les ouvriers ou pour empêcher. La qualité était en revanche bien meilleure que l'amiante bleue d'Australie et du Brésil.
Au plaisir de te remettre un exemplaire en mains propres.
Je vous tiendrais informé pour Paris
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
Préviens moi un peu avant, que j'ai le temps de me les lavertarabucetta a écrit :Au plaisir de te remettre un exemplaire en mains propres.
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
Bien reçu mon exemplaire.
Un grand merci.
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
J'ai rencontré Loris hier soir ( ), qui m'a remis mon exemplaire, merci.
Un livre beau et utile, pour rappeler, au delà du problème de l'amiante, tous les drames provoqués par l'exploitation irréfléchie des ressources de notre planète. Et dénoncer l'irresponsabilité et la cupidité des entreprises qui sacrifient tout, jusqu'à la vie de leurs employés, pour leurs profits.
Un livre beau et utile, pour rappeler, au delà du problème de l'amiante, tous les drames provoqués par l'exploitation irréfléchie des ressources de notre planète. Et dénoncer l'irresponsabilité et la cupidité des entreprises qui sacrifient tout, jusqu'à la vie de leurs employés, pour leurs profits.
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
J'étais passé à côté de ce fil.
Il a l'air bien bien bien ce livre.
Et la démarche très intéressante.
C'est tout en argentique les photos ???
Il a l'air bien bien bien ce livre.
Et la démarche très intéressante.
C'est tout en argentique les photos ???
- tarabucetta
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Livre
Je réponds un peu tard, mais oui tout est en argentique.
A l'époque j'avais essentiellement shooté avec : Pentax LX - SMC-M 50/1.7 ou 28/2.8 - kodak Trix à 400 - ID 11 à 1+1.
A l'époque j'avais essentiellement shooté avec : Pentax LX - SMC-M 50/1.7 ou 28/2.8 - kodak Trix à 400 - ID 11 à 1+1.
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Signature à Paris
Ca y est une signature est enfin prévue à Paris.
Ce sera le 9 Juin à l'excellente librairie Le Monte-en-l'air.
On vous y attend !
Ce sera le 9 Juin à l'excellente librairie Le Monte-en-l'air.
On vous y attend !
- tarabucetta
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Signature à Paris
Petit rappel : la signature aura lieu Samedi à Ménilmontant entre 17h et 20h à la librairie Le Monte-en-l'air.
- tarabucetta
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Signature à Paris
Une visite en drone que je viens de découvrir pour se rendre compte de l'étendu du site : https://www.youtube.com/watch?v=jkffn_3 ... e=youtu.be
- tarabucetta
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Re: "Canari, ou l'enfer blanc" - Signature à Paris
A cet après-midi j'espère !