Echanges sur tous les aspects du labo photo argentique noir et blanc : matériels, développement des films, tirage, etc. Présentations des labos photo argentique noir et blanc.
Question bête : pour éviter de rayer les films au moment de la mise en spire vaut-il mieux décapsuler les cartouches ou ne pas y toucher et dérouler le film en tirant sur l'amorce ?
Je vous pose la question parce que je suis maintenant obligé d'utiliser un manchon pour mettre mes films en spire et je galère avec le film une fois la cartouche décapsulée dans la mesure où je ne peux pas le laisser pendre.
J'élargis la fente de sortie du film qui est complètement enroulé, j'ouvre carrément la cartouche métallique, tout en l'ouvrant, je retire les deux capsules pour me retrouver avec la bobine de film nue en mains...Comme avec un film 120/220 mais sans le papier...Je coupe 10cm d'amorce que je récupère dans une boîte à amorces après la mise en spire...Découpe deux coins de film avant la mise en spire par va et vient Aucune griffe sur le film
J'ouvre la fente des cartouches avec les pouces avant de mettre en spire. Pas besoin de dérouler et pas de frottement à d'éventuelles crasses qui pourraient rayer le film. Après les cartouches ressemblent à ça:
A priori décapsuler limite les risques de rayure du film. C'est ce que je fais, ...tout en étant bien persuadé que ressortir le film entre les lèvres de feutre ne présente pas de risque. Si le film exposé est sorti de l'appareil et rangé aussitôt dans son canister il ne recevra pas de saletés "rayeuses".
Je décapsule avec une pince multiprises et je sors le film par le canister ouvert. Ainsi, seule l'amorce touche de dit canister et je n'ai donc aucun risque de rayer la pellicule.
Comme je l'ai déjà exposé, je considère que moins je toucherai au film, moins je risquerai de l'endommager (et, généralement, au niveau de ma meilleure vue - loi de murphy oblige ...)
C'est, aussi la raison pour laquelle je ne "bobine" plus.
Depuis longtemps je préfère ne pas décapsuler mais utiliser un extracteur de film, pour une raison très simple : en recoupant l'amorce et en introduisant le début du film dans la spire à la lumière j'évite les manipulations les plus risquées dans le noir. Et je n'ai jamais eu aucun film rayé en le faisant glisser par la fente de la cartouche, d'ailleurs si c'était si risqué que cela on rayerait les films à coup sur dès la prise de vue.
De plus j'embobine moi même du film en rouleau, et j'utilise des cartouches anciennes en métal dont les flancs se décrochent facilement, alors que les récentes sont serties et impossibles à démonter sans décapsuleur. Or c'est justement cette manip qui déforme le métal et qui crée des aspérités où le film peut se rayer.
Bon, j'ai utilisé la méthode qui consiste à écarter les lèvres de la cartouche sans sortir le film (que je ne connaissais d'ailleurs pas). Sous un manchon, c'est tout de même plus pratique et moins risqué que de décapsuler la cartouche et de se retrouver à manipuler et la spire et le film pour éviter qu'il n'aille se frotter contre le manchon. Je trouve que c'est un bon compris. Je scanne cette après-midi.
Petit retour rapide pour vous dire que depuis que j'utilise la méthode de notre ami xXx (écarter les lèvres de la cartouche donc) je n'ai jamais eu de négatifs aussi propres (quasi aucune pétouille sur un film de 36 poses). Je pense que je ramassais pas mal de petites saloperies sous le manchon en décapsulant (y compris de petits éclats de peinture et de métal provenant de la cartouche).
Mille mercis pour le tuyau !
Je décapsulais au début, maintenant je le déroule à travers les lèvres, bien plus pratique. Je prépare mon amorce à la lumière (recoupe, biseautage des coins).
Merci pour l'idée d'écarter les lèvres, je vais tester ça ce soir