Agfa SCALA 200X

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LionelG
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par LionelG »

Bonsoir.

Projetant de réaliser des clichés lunaires par projection oculaire, et étant plus proche de l'inversible que du négatif, le film 24 X 36 Agfa Scala 200X m'intéresse car non seulement il n'y aurait plus de problème de température de couleur (les filtres à correction spectrales agissent comme filtre gris), mais que de surcroît les aberrations chromatiques de ma lunette astronomique sont corrigés.

Seulement, pour le moment, je n'utilise que de la couleur en inversible (Fujichrome et bientôt AgfaChrome).
Je n'avais pas eu le temps d'essayé la Fujichrome 400X qu'ils l'avaient déjà arrêté. Je l'ai toujours regretté.

J'avais fait des demandes de renseignement sur cette pelloche noir et blanc.

Image

Donc, j'ai écrit à la société qui s'en occupe (visiblement c'est la seule à s'en occuper), et au lieu de me répondre, sans me dire bonjour, ils m'ont marqué par mail "Téléphonez pour avoir les réponses !". Je n'ai pas été le seul à trouver cette attitude déplorable.
Quant vous êtes invalide et debout de nuit, c'est très pratique ! :evil:

J'ai aussi écrit à AGFA, mais ils ne comprennent pas ma langue et visiblement, le film semble être en arrêt de production tandis que je n'ai aucun élément qui me permet de penser que son développement puisse continuer se faire vu que nous sommes en-dehors d'un procédé E6.

Quelqun a t-il des informations relatives à ce film ?

1 - Je souhaiterais savoir si son développement (+ mise sous cache) va encore se faire dans les mois qui suivent.
2 - 200 ASA correspond bel et bien en sa sensibilité nominale ? Moi, je serai tenté de le faire faire développer à 400 ASA sans qu'il y aie trop de grain
3 - Problème de colis. Comme chez moi, ça pique, il faut que je fasse transférer cette commande ailleurs avec remise contre signature (et bien évident le soin de transport).

Voilà. Si quelqun peut m'aider au moins pour une partie, je ne serais pas contre.

Ce serait dommage qu'en plus d'avoir loupé la Fujichrome 400X (elle aurait été bien pratique pour doubler la portée des lampes flash en nature morte) que je loupe aussi la Scala 200X.

EDIT : il y a une personne qui en vend périmée et placée sous congélateur. Moi, je n'ai pas trop confiance car je n'ai jamais fait ça de ma vie. Y a t-il une modification nécessaire au développement traditionnel lorsque la pelloche fut placée au congel (par exemple nécessité de développer à un diaph de plus je n'en sais rien moi...) ?

Cordialement.
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coignet
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par coignet »

L'Afga Scala n'existe plus, en effet.
La conservation au congélateur ne pose pas de problème si elle est bien faite, et commencée lorsque le film n'est pas périmé.
Cela me semble en conséquence un achat risqué en ne sachant pas comment le film a été stocké.

Pour faire de l'inversible noir et blanc, il reste au moins deux possibilités :
Ilford FP4 et Delta-100 avec Bromophen et PQ Universal,
et Fomapan R100 avec le set dédié.
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LionelG
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par LionelG »

Bonjour.

Merci pour la réponse. :wink:

Ceci étant dit, je reste étonné car les films Ilford FP-4 et Ilford Delta 100 sont répertoriés en films négatifs et non inversibles.

En plus, les éléments fournis sont en Anglais. Malheureusement pour moi, l'Anglais et moi font 2.

En tout cas, j'ai la confirmation de l'arrêt de production de l'Agfa Scala 200X et aucune information sur une nouvelle argentique inversible de produite (en tout cas pour le noir et blanc).

Pour information, la personne qui me propose 2 films inversibles noir et blanc Agfa Scala 200X (format 24 X 36) déclare les avoir placé dans le congélateur depuis leur date de péremption, mais n'a pas été en mesure de me donner ces dates de péremption car elle n'aurait pas gardé les emballages d'origine... :?
Alors d'accord : d'un côté d'occasion, elles ne sont pas très chères, mais si c'est pour ensuite voir au développement un mauvais résultat... (9,90€ + port, + 35€ je crois + encore les ports...).

Pour prendre l'exemple des Kodakchrome (arrêtées en 2009), certains s'étaient plaint de mauvais résultats après un séjour au congélateur. Il faut qu'ils les gardaient des années aussi.

J'avoue que ce n'est pas évident... Je recontacterai bientôt une société.

Si vraiment je ne peux pas en inversible, je demanderais conseil en négatif noir et blanc vers du 400 ASA. M'enfin moi le négatif... :|

Cordialement.
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Oriu
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Oriu »

N'importe quel film négatif N&B est inversible, c'est le procédé de traitement qui permet cette inversion.
Par contre tous les films ne donnent pas des résultats satisfaisants.
Il convient de choisir des films à support clairs et à grain fin sauf effets spéciaux.
Un support clair ça permet d'avoir des blancs propre et lumineux, un grain fin permet d'avoir des noirs dense sans trop d’effet charbonneux.
Il y a quelques années Kodak préconisait sont film Tmax 100 et proposait un kit d'inversion

un article sur l'inversion des films N&B http://www.galerie-photo.com/inversion- ... blanc.html
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LionelG
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par LionelG »

Bonjour.

Ben tu vois, j'ignorais que l'on pouvait appliquer un procédé de développement inversible sur un film négatif. J'ai beau connaître la photo, je suis plus proche du numérique et pour ce qui concerne l'argentique, le développement et le tirage sont au-dessus de mes compétences. Là, je ne suis qu'un élève. :wink:

Je vais te dire comment je me représente les choses, et je souhaiterais savoir si j'ai juste (ça me fait bizarre car d'habitude c'est moi qui donne quelques cours mais pour le coup ^^ :D ).

Dans mon esprit, les photons arrivent sur la surface photosensible et sont convertis en halogénures d'argent :

1 - ou bien en impressionnant un film dont la lumière sera convertie en noir et les zones sombres en blanc (cas d'un film négatif),
2 - ou bien avec un film inversible, le blanc restera blanc et le noir restera noir ce qui permet moins d'écart possible pour le développeur (j'ai toujours entendu dire qu'il y avait moins de marge avec l'inversible).
La conversion photons/halogénure d'argent a davantage de chances de se faire si les grains (ou photosites) intégrés au films sont plus gros (un film sensible possède des grains plus grands et donc plus de chance d'être frappés par un photon). A ce moment là, les grains sont plus grands et sont donc moins nombreux ce qui nous fait perdre de l'information et limite les capacités d'agrandissements.

J'ai lu le lien que tu m'as fourni, mais je ne m'y frotterai pas. Je ne suis pas de taille. Je vois par exemple qu'il est question d'utilisation d'acide sulfurique et l'on sait les dégâts que cela peut causer (certains en ont été défigurés). Même celui qui a un peu été "mon maître en photo" avec 60ans de pratique avait bousillé une baignoire.

Les laboratoires sont-ils aptes à pouvoir faire un procédé de traitement inversible sur un film négatif noir et blanc ? Quel est le code de la procédure (je sais que l'E6 est le développement inversible couleur par exemple) ?
Et enfin, sur la base de 100 ASA via un film 24X36, obtient-on un grain aussi fin avec un film négatif développé en inversible qu'avec un film déjà inversible ?

Bon : ça fait pas mal de questions, mais c'est peut-être pas plus mal parce que si j'aurais aimé maîtriser le développement de l'argentique, ce n'est hélas pas le cas. Certains dans la photo se disent professionnels souhaitant à tout prix vendre leur prétendu "travail" et ignorent ce que je sais (je t'assure que je maîtrise très bien le numérique). Moi je ne suis pas du métier, et le développement et tirage argentique, c'est vraiment ma bête noire.

Cordialement.
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Oriu »

Foma vend encore un kit inversible pour son film R100 http://www.foma.cz/fr/catalogue-process ... etail-1648 mais je suis presque persuadé que l'on peut traiter d'autres films après quelques essais pour ajuster les temps de traitement.

Concernant l'usage des films positifs pour la photo-astronomie, je trouve que c'est un projet un peu masochiste :roll: il y a des domaines où la photographie numérique a des avantages, la photo astronomie en fait partie et pourtant je suis presque un intégriste de l'argentique 8)
En photo astronomie l'argentique souffre de plusieurs maux, le rapport sensibilité nominale/grain et l'effet Schwarzschild ou écart à la loi de réciprocité.
A ça, vient ce rajouter le fort gamma d'un film inversible avec les conséquences habituelles, tolérance d'exposition faible et plage de la dynamique en EV plus réduite qu'un négatif
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Nicolas31 »

La Shanghai GP3 avec son support transparent pourrait peut-être s'inverser ? Je tenterai bien avec la formule (Ilford PQ universal + Bromophen), qui a l'avantage de pouvoir servir à autre chose.

Edit : Enfin cela a l'air un peu compliqué quand même (je n'avais pas lu la doc complète) , surtout la seconde exposition qui ne doit être facile à bien doser ...

Comme cela je pourrai utiliser mon projecteur 6x6, puisque personne n'en veut :mrgreen:
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Oriu »

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Re: Agfa SCALA 200X

Message par LionelG »

Oriu a écrit : Concernant l'usage des films positifs pour la photo-astronomie, je trouve que c'est un projet un peu masochiste :roll: il y a des domaines où la photographie numérique a des avantages, la photo astronomie en fait partie et pourtant je suis presque un intégriste de l'argentique 8)
En photo astronomie l'argentique souffre de plusieurs maux, le rapport sensibilité nominale/grain et l'effet Schwarzschild ou écart à la loi de réciprocité.
A ça, vient ce rajouter le fort gamma d'un film inversible avec les conséquences habituelles, tolérance d'exposition faible et plage de la dynamique en EV plus réduite qu'un négatif
Bonjour.

D'accord...

Il y a tout de même un avantage certain de l'argentique. Aucun risque d'échauffement de la surface photosensible : on peut laisser les rideaux de l'obturateur ouvert autant que l'on veut ! Aucun temps de chargement ensuite aussi ! Avec le numérique, on peut difficilement faire des durées d'exposition dépassant 15min avec risque d'éclatement de certains photosites du à l'échauffement du capteur (obligatoire pour des filés d'étoile). Mais après, c'est vrai que pour des durées d'exposition assez courtes, oui je suis sûr que le numérique aura l'avantage en astronomie ça c'est clair.

Aucune technique n'est sans défaut. Pour les feux d'artifice par exemple, l'absence de temps de chargement de l'argentique me permettait de pouvoir continuer à shooter (sans pour autant voir le résultat).

Cordialement.
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par coignet »

Oriu a écrit :Il y a quelques années Kodak préconisait son film Tmax 100 et proposait un kit d'inversion
C'est exact, et j'ai oublié dans mon message plus haut de donner le lien vers la doc.
Le voici : T-MAX-positive.
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par LionelG »

Bonjour.

Ah ! C'est dommage que je n'ai pas pu avoir réponse sur ma représentation film négatif et film inversible. Voici la citation dont je fais référence.
LionelG a écrit :Je vais te dire comment je me représente les choses, et je souhaiterais savoir si j'ai juste (ça me fait bizarre car d'habitude c'est moi qui donne quelques cours mais pour le coup ^^ :D ).

Dans mon esprit, les photons arrivent sur la surface photosensible et sont convertis en halogénures d'argent :

1 - ou bien en impressionnant un film dont la lumière sera convertie en noir et les zones sombres en blanc (cas d'un film négatif),
2 - ou bien avec un film inversible, le blanc restera blanc et le noir restera noir ce qui permet moins d'écart possible pour le développeur (j'ai toujours entendu dire qu'il y avait moins de marge avec l'inversible).
La conversion photons/halogénure d'argent a davantage de chances de se faire si les grains (ou photosites) intégrés au films sont plus gros (un film sensible possède des grains plus grands et donc plus de chance d'être frappés par un photon). A ce moment là, les grains sont plus grands et sont donc moins nombreux ce qui nous fait perdre de l'information et limite les capacités d'agrandissements.

...

Les laboratoires sont-ils aptes à pouvoir faire un procédé de traitement inversible sur un film négatif noir et blanc ? Quel est le code de la procédure (je sais que l'E6 est le développement inversible couleur par exemple) ?
Et enfin, sur la base de 100 ASA via un film 24X36, obtient-on un grain aussi fin avec un film négatif développé en inversible qu'avec un film déjà inversible ?
Après bien sûr, on ne peut pas obligatoirement connaître toutes les réponses non plus, c'est évident. :wink:
Pourtant, ça m'aurait rendu service d'avoir confirmation et/ou correction de ma représentation ainsi que des réponses aux questions posées.

J'estime que l'on ne me doit rien rassurez-vous. :mrgreen: Mais si quelqun sait et accepterait de me dire, je l'en remercierais en tout cas, tout comme je remercie ceux qui ont tenté d'apporter de l'aide également.

Cordialement.
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Oriu »

la réponse est complexe, il faut un livre pour y répondre d'ailleurs ces réponses sont dans le livre de P.Kowaliski "théorie photographique appliquée"
désolé mais je suis incapable de faire la synthèse ou le résumé d'un livre de 400 pages
La compréhension fine de tous les processus physico-chimique est en dehors de mes compétences, surtout pour faire un résumé :oops:

En très gros: la lumière qui vient interagir avec la gélatine contenant les Halogénure d'Argent crée une image latente. A cette étape les phénomènes physiques sont au niveau atomique.
Malheureusement tous les photons ne participeront pas à la formation de l'image latente, c'est la raison du phénomène de défaut de réciprocité.
Ensuite pour former une image visible sur le film il faut développer. Le développement esr une opération de réduction chimique, on transforme les halogénures d'Argent en Argent métal.
Normalement la réduction se fait que pour les halogénures qui ont reçu suffisamment d'énergie par les photons. En réalité il y a plusieurs phénomènes qui font que même certains grains non insoler vont se développer et font perdre de la résolution.
c'était quoi la question :roll:
A oui, les films couleurs inversibles, et bien il faut savoir qu'un film couleur n'est autre qu'un film N&B dont on incorpore des coupleurs qui vont se transformer en espèce de filtre colorant qui vont se développer dans les révélateurs chromogènes, mais là je n'y comprend rien.
D'ailleurs les APN sont aussi basés sur des capteurs monochrome filtrés par la matrice de Bayer :roll:

A ma connaissance il n'y a pas de film directement inversible, c'est uniquement le traitement qui rend le film inversible (c'est expliqué dans le livre)

Il existe un procédé N&B directement inversible, utilisé notamment pour le papier Direct positif de Harman (Ilford) car il exploite une particularité des couches photosensible à former un positif suite à une exposition très intense sur une courte durée, une espèce de solarisation.
Pour l'anecdote il y a un paysage de A adams qui montre un disque solaire noir suite à ce phénomène :roll:
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Réginald »

J'ai du microfilm Kodak ( direct duplicating 2468 ) que je traite dans du Xtol comme les autre N&B et me donne du positif.

Ça donne ça
http://filmphotographyproject.com/store ... ilm-1-roll
Lui l'utilise avec du D76.
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Oriu »

c'est le même principe que le Harman direct positif mais sur support transparent.
La sensibilté doit être faible :roll: dommage que ce produit n'existe plus :?

Sur une courbe de noircissement classique en S, dans certaines conditions d'exposition et certain type d'émulsion ou peut avoir une inversion sur le haut de la courbe (zone 6 de la courbe)
Dans le cas des surfaces photosensibles directement positives la zone 6 est étendu vers l'axe log H.
Les surfaces sensibles dites direct positif exploitent ce défaut, mais je ne connais pas les conditions de pré exposition utilisées, ni les spécificités de la surface sensible pour optimisé le phénomène.
Image
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Réginald »

J'ai fait mes essais à iso 0.8.

Depuis tout à l'heure c'est dans le scan, mais ça ne donne rien. Je prendrai une photo sur la table lumineuse avec un apn.

Je n'ai fait qu'un test, pas eu le temps de creuser tout ça.
J'ai fait des dev de 9' - 12' et 15'. J'ai pas encore pris le temps de regarder au densito, mais visuellement, ça semble identique :roll:
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Oriu »

l'aspect inversion de la courbe de noircissement tu ne peux pas l'observer car ton film a déjà été sur- exposé à la fabrication pour obtenir une image positive directement après développement.
Comme tout positif le gamma doit être assez important, avec une plus faible tolérance sur l'exposition.
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par LionelG »

Bonsoir.
Oriu a écrit :la réponse est complexe, il faut un livre pour y répondre d'ailleurs ces réponses sont dans le livre de P.Kowaliski "théorie photographique appliquée"
désolé mais je suis incapable de faire la synthèse ou le résumé d'un livre de 400 pages
La compréhension fine de tous les processus physico-chimique est en dehors de mes compétences, surtout pour faire un résumé :oops:
Ah ben en tout cas Oriu, permets-moi de te remercier parce que tu as répondu de ton mieux.
Je te trouve d'ailleurs bien modeste car même si nous avons tous des limites à nos connaissances, tu as bel et bien une partie des réponses.
Néanmoins, peut-être qu'inconsciemment mes questions furent plus pointues que je ne le pensais.
J'avais appris l'ABC (je dis bien l'ABC pas plus) de la physique de la lumière, mais je reste incapable de tout calcul Mathématiques par exemple.
Oriu a écrit :En très gros: la lumière qui vient interagir avec la gélatine contenant les Halogénure d'Argent crée une image latente. A cette étape les phénomènes physiques sont au niveau atomique.
Malheureusement tous les photons ne participeront pas à la formation de l'image latente, c'est la raison du phénomène de défaut de réciprocité.
Ah ben tu vois moi aussi je ressens mes limites.
Dans mon esprit, les ondes qui sont sur le spectre visible (entre 400 et 700 voire 750 nanomètres) sont converties en halogénures d'argent.
Ah mais oui :doh: S'il y a l'effet la réciprocité c'est bien à cause du fait que certaines ondes visibles ne soient pas impressionnées par le film.
Ok. J'arrive à suivre. :D
J'avais appris que la courbe caractéristique en S typique de l'argentique permettait davantage de plage de dynamique et par exemple résistait mieux à la surexposition par rapport à un capteur numérique.
Oriu a écrit :Ensuite pour former une image visible sur le film il faut développer. Le développement esr une opération de réduction chimique, on transforme les halogénures d'Argent en Argent métal. Normalement la réduction se fait que pour les halogénures qui ont reçu suffisamment d'énergie par les photons.
Ah ben là tu m'apprends quelque chose. C'est un des points qui me manquaient : le développement argentique (cette étape où les halogénures d'argent soient "définitivement fixées" sur le film avec plus aucun risque que la lumière ne vienne l'impressionner (on peut bel et bien visualiser un négatif). Ah non, mais je ressens mes limites sur le développement argentique (encore plus sur le tirage argentique...).
"Argent Métal" alors. Ok.
Oriu a écrit :A ma connaissance il n'y a pas de film directement inversible, c'est uniquement le traitement qui rend le film inversible (c'est expliqué dans le livre)
Ah ben tu vois, moi je croyais qu'un film inversible dit aussi positif permettait au moment de la prise de vue d'impressionner le film avec le blanc ===> blanc et le noir ====> noir à l'inverse d'un film négatif.
J'ai tenté quelques recherches sur l'ouvrage dont tu me parles "Théorie Photographique Appliquée" (1972) de P.Kowaliski, mais je n'ai pas réussi à savoir s'il était dédié aux personnes comprenant les formules Mathématiques (logarythmes, vecteur ou autre) ou s'il permettait de s'adapter à tout public.
Par exemple, j'avais été tenté par un ouvrage "Les Fondamentaux de l'optique" aux Editions Eyrolles par Jost J. Marchesi, et j'avais commencé à le lire à la Fnac, mais bien que le premier chapitre m'intéressait bougrement (me donnant de nouvelles réponses pour autre chose mais même), le reste était bourré de calculs Mathématiques. Je me suis ravisé, et ne l'ai point acheté. J'ai vraiment regretté parce que ça partait bien quoi (je savais que je n'allais pas avoir la concentration nécessaire entre la révision, l'apprentissage Mathématiques et l'étude de tout cela... :( ).

En tout cas, merci pour ta réponse. :wink:

Désolé pour le demi "hors sujet".

J'ai contacté l'entreprise qui commercialise et développe la Scala 200X (mauvais accueil voire mauvaise foi d'ailleurs), et je vais leur en commander une sous peu. Avec tous les autres commerçants, ça s'est toujours très bien passé mais là... :evil: Je vais faire avec eux par obligation, mais ce n'est pas de gaieté de coeur. Je n'ai pourtant pas discuté 8 jours comme sur ce post... :roll:
Cependant, j'ai tout de même pu obtenir certaines infos sur ce film dont l'arrêt de production serait arrêté depuis 2005 et qu'ils aient des films marqué sur l'emballage une péremption 2016 : une péremption moins grave compte tenu de la conservation et du fait qu'il n'y aie pas de couleur. Je sais aussi le nombre en stock qu'il leur reste ou bien encore l'incertitude de l'avenir concernant l'obtention des produits chimiques nécessaires pour la procédure de développement.
La dame qui refusait de répondre à 3 questions simples par mail m'a invité (une fois eu au téléphone) à aller sur internet pour les renseignements sur ce film. Très logique, et très professionnel ^^ :evil: ! Du 400 ASA devrait se faire sans problème en tout cas.
"Etre reçu comme un chien dans un jeu de quille", le proverbe s'applique encore. Allez je passe le reste parce que l'accueil de l'entreprise m'avait franchement contrarié... :tete:

Cordialement.
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par LionelG »

Bonjour.

Ah ! Je suis bien embêté, car pour effectuer certains calculs en astronomie, j'aurais besoin de connaître la taille des photosites de ce film en 24 X 36.
Pour mon matériel numérique, je sais que la taille des photosites est de 4,2 micromètres. Mais, alors qu'il est important de le savoir pour chaque film pour effectuer le calcul d'échantillonnage pour le comparer ensuite à temps de seconde d'arc, j'ignore la taille des photosites, quelque soit le film.

Là, pour la Scala 200X, la brochure est en Anglais. Je suis obligé à chaque fois de repasser par reverso.net pour traduire, et je m'aperçois que l'une des mesures effectivement donnés en micromètre concerne non pas la taille de chaque photo site, mais l'épaisseur de la bande en l'occurrence 12 micromètres. Mais ça ne m'aide pas du tout...

A partir de ce lien, il suffit de télécharger la brochure. http://www.arkalab.com/arka-labo-photo- ... a-200x.php

Sinon, voici une saisie d'écran parcellaire où des données exprimées en micromètres apparaissent ===>

Image

Et comme si ce n'était pas encore assez compliqué, comme je projette un développement avec un diaph au-dessus (soit 400 ASA), du coup, j'ai peur qu'au développement cela fasse grossir les photosites et tromper mes calculs d'où l'intérêt de peut-être rester à 200.

Cordialement.
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par Oriu »

il faut lancer un nouveau sujet car on s'éloigne de plus en plus de la Scala 200X :roll:

Concernant les applications de l"argentique à l'astronomie, je pense qu'un forum d'astronome amateur sera d'un plus grand secours, même si ça belle lurette qu'il ont abandonné l'argentique (pour des raisons justifiées à mon avis) il y a surement encore des anciens qui ont pratiqué.
En argentique les Photo-sites n'existent pas au sens du numérique, les "grains" d'halogénure d'argent sont réparti de façon aléatoire dans une gélatine d'origine animale.
D'après mon livre, pour un film N&B classique l'aire projective est de 0,93µ² pour la couleur j'en sais rien. Ce n'est pas la résolution du film, c'est bien plus compliqué avec tout les phénomènes qui se passe quand la lumière rentre dans la couche photosensible (diffusion, contagion....)
Ensuite après développement il faut imaginer qu'une couche sensible de film est constituée d'une structure 3D, dont les parties les plus denses forme des amas de grains plus ou moins reliés entre eux par des filaments et il est quasi impossible de donner des valeurs. En couleur c'est 3 couches empilées. :?
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Re: Agfa SCALA 200X

Message par LionelG »

Oriu a écrit :il faut lancer un nouveau sujet car on s'éloigne de plus en plus de la Scala 200X :roll:
Bonjour.

Ah mais j'y ai pensé, mais je ne sais pas l'ouvrir tout simplement parce que c'est une question technique sur les films à halogénures d'argent.

Pour ce qui concerne les forums d'astronomie, oui bien sûr, je suis aussi en lien avec différentes personnes (ou en tout cas j'essaye), mais quand tu es entre les deux aussi... :roll:

D'ailleurs, je t'avais demandé renseignement sur ton bouquin et tu ne m'as pas répondu.
LionelG a écrit :J'ai tenté quelques recherches sur l'ouvrage dont tu me parles "Théorie Photographique Appliquée" (1972) de P.Kowaliski, mais je n'ai pas réussi à savoir s'il était dédié aux personnes comprenant les formules Mathématiques (logarythmes, vecteur ou autre) ou s'il permettait de s'adapter à tout public.
Il y a longtemps de cela, mon photographe m'avait déclaré qu'il fallait compter environ 25 millions de photosites en argentique 24 X 36.

Après, cette Scala à 24 X 36 ayant sa sensibilité nominale à 200 ASA, les grains permettant le passage d'ondes du spectre visible, sont forcément un peu plus gros que si ce film était à 100 ASA puisqu'il faut bien qu'il capte l'énergie des photons.

Mais si l'on ne peut pas compter même approximativement pour effectuer le calcul dont j'ai besoin, et bien dans ce cas là c'est fichu.

En tout cas, c'est bel et bien de la Scala 200X dont je parle (je veux par exemple supprimer le problème de température de couleur et les aberrations chromatiques avec). Donc, ce n'est donc pas hors sujet.
Oriu a écrit :En argentique les Photo-sites n'existent pas au sens du numérique, les "grains" d'halogénure d'argent sont réparti de façon aléatoire dans une gélatine d'origine animale.
D'après mon livre, pour un film N&B classique l'aire projective est de 0,93µ² pour la couleur j'en sais rien. Ce n'est pas la résolution du film, c'est bien plus compliqué avec tout les phénomènes qui se passe quand la lumière rentre dans la couche photosensible (diffusion, contagion....)
Merci pour ta recherche sur ton bouquin. :wink: Oui, je me doute bien que la Scala 200X ne sera pas carré comme le numérique étant donné que ce n'est pas du tout la même matière :wink: , mais on voit bien dans des tas de domaine (photographie, astronomie, optique, médecine...) des termes, des exemples, même des formules permettant de simplifier et de trouver nos réponses par analogie avec des exemples simples.

0,93 micromètres au carré ?! Oui, là j'avoue ne pas avoir compris... La couleur ? Non merci, je me renseignais pour la Scala 200X. La saisie d'écran de la Scala 200X (encore une fois, ce n'est pas hors sujet) parlait bien aussi en micromètres, mais hélas, tout en Anglais, je n'y ai rien compris du tout.

Bon laisses tomber : ça ne fait rien. :wink: En plus, bien que tu aies tenté de répondre de ton mieux, j'ai malgré tout le sentiment de déranger (c'est vrai que je suis un peu long, m'enfin...).

J'espère avoir un jour davantage d'informations à apporter sur cette fameuse Scala 200X (en espérant que mon expérience intéressera). C'est tout de même la dernière inversible noir et blanche de l'histoire et je ne vois personne s'y intéresser. Pour un forum spécialisé sur l'argentique, quand on voit les spécialistes qu'il y a ici, ce désintérêt m'étonne tout de même.

Cordialement.
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