appareil demi-format olympus de 1965. il fait suite au pen D et au pen D2. la cellule CDS fait son apparition à partir du pen D2 et le pen D3 inaugure un objectif plus lumineux, le 32mm f/1.7.
le 32mm équivaut à un 48 ou à un 50mm en 24X36.
très bel objet, très féminin. finition exemplaire, lourd compéré à sa taille de compact numérique.
la pile se loge une fois le capot arrière retiré. impossible de changer de pile si l'appareil est chargé. il faut donner un quart de tour à une vis située sur la semelle pour retirer complètement le dos.
échelle de'IL sur le dessus du capot de 3 à 17 (à 100iso, de f/1.7 & 1/4 et de f/16 & 1/500). cellule précise qui s'actionne par un petit bouton situé au dos.
mode tout manuel avec 2 bagues autour de l'objectif pour l'ouverture et les vitesses que l'on fait coincider afin de retrouver l'IL indiqué par la cellule (idem sur l'olympus 35sp ou le HI MATIC 7S). système pratique puisqu'une fois l'indice IL réglé, on fait tourner en même temps les deux bagues pour choisir un couple vitesse/ouverture à son goût.
le déclencheur est sensible et très silencieux, le viseur est clair mais minuscule.
la mise au point se fait au jugé comme sur un minox (je crois). d'où beaucoup de photos floues.
c'est donc un appareil demi-format qui expose 72 photos sur une pellicule de 36 vues. le cadrage est par défaut vertical.
dans de bonnes conditions (luminosité, pas de bougé, map correcte) les photos sont de bonnes qualités et le piqué correct. après c'est une question de goût et de créativité, je commence juste à l'essayer. c'est vrai que c'est difficile d'avoir un sujet proche net à f/2.8, la zone de netteté, bien que + grande qu'en 24X36, est limitée.
c'est un appareil que l'on peut amener partout et lorsque l'on veut beaucoup plus s'embêter qu'avec un vulgaire compact numérique.
c'est moi qui ait ajouté un pare soleil (style télémétrique ajouré) pour améliorer la qualité des photos (vis 43mm).
en tout cas, dur à aprivoiser mais il me plait beaucoup.