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La photo du mois de juin 2025

Photo Faite par frost242
Découvrez le reste de la sélection du mois de juin ici
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ISO, 400 descendue à 200
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ISO, 400 descendue à 200
Bonjour,
En noir et blanc, il m'arrive de pousser une 400 vers 800. Comme tout le monde, par manque de lumière et en sachant que j'aurais du grain.
Alors, choisit-on de descendre une 400 à 200 pour excès de lumière ? Je veux bien qu'on "m'éclaire" sur le sujet.
Amicalement.
En noir et blanc, il m'arrive de pousser une 400 vers 800. Comme tout le monde, par manque de lumière et en sachant que j'aurais du grain.
Alors, choisit-on de descendre une 400 à 200 pour excès de lumière ? Je veux bien qu'on "m'éclaire" sur le sujet.
Amicalement.
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Les films n&b gagnent à être utilisés à moitié de leur sensibilité nominale (c’est pourquoi je conseille d’utiliser la TriX à 200 iso). Des tests que l’on peut conduire soi-même peuvent permettre, en fonction de chaque révélateur (et pour son matériel de prise de vue et de tirage), de déterminer très précisément cette sensibilité pratique.
En utilisant un film à moitié de la sensibilité nominale, on exploitera au mieux le pied de sa courbe de noircissement (ombres). Ensuite, réduction d’environ 20% de la durée de développement afin de ne pas perdre le détail des hautes lumières. Et on limite ainsi la montée du grain.
Le reste du boulot sera effectué au tirage, en déterminant notamment le temps de pose nécessaire à l’obtention du D-max (noir maximum que permet d’obtenir le papier utilisé), car poser au delà de ce temps ne fait que perdre du détail dans les ombres. Je conseille même de poser légèrement en deçà de cette valeur, afin d’obtenir une modulation optimum de la gamme des gris. Choix du contraste, un poil doux pour contenir le grain et préserver les gris. Le travail de tirage porte ensuite sur les hautes lumières. Enfin, un virage plus ou moins soutenu au sélénium permet de renforcer le contraste global, sans effet sur la granulation apparente, et d’avoir au final des noirs profonds avec des hautes lumières parfaitement détaillées.
En utilisant un film à moitié de la sensibilité nominale, on exploitera au mieux le pied de sa courbe de noircissement (ombres). Ensuite, réduction d’environ 20% de la durée de développement afin de ne pas perdre le détail des hautes lumières. Et on limite ainsi la montée du grain.
Le reste du boulot sera effectué au tirage, en déterminant notamment le temps de pose nécessaire à l’obtention du D-max (noir maximum que permet d’obtenir le papier utilisé), car poser au delà de ce temps ne fait que perdre du détail dans les ombres. Je conseille même de poser légèrement en deçà de cette valeur, afin d’obtenir une modulation optimum de la gamme des gris. Choix du contraste, un poil doux pour contenir le grain et préserver les gris. Le travail de tirage porte ensuite sur les hautes lumières. Enfin, un virage plus ou moins soutenu au sélénium permet de renforcer le contraste global, sans effet sur la granulation apparente, et d’avoir au final des noirs profonds avec des hautes lumières parfaitement détaillées.
- aulmandin
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Le sélénium renforce les parties de l’image à proportion de leur densité. Blanc reste blanc, gris devient gris-gris et noir c’est plus que noir. Si l’on trace la courbe des densité d’un tirage avant et après virage au sélénium, on voit parfaitement que la courbe après virage s’est redressée. La Dmax s’accroît, plus ou moins en fonction des caractéristiques de base du papier.
Là où l’usage du sélénium peut être délicat c’est par rapport au modification de tonalité du tirage. Certains papier ne broncheront pas (ou très faiblement), comme le MGIV d’Ilford. D’autres émulsion riche en argent, Bergger variable CB, Ilford Warmtone, vont réagir plus fortement au sélénium et voir leur tonalité modifiée de façon plus ou moins importante selon la concentration et la durée de traitement. Je suggérais ici la marche à suivre pour l’usage du sélénium.
Autre application du sélénium, le renforcement du négatif proprement dit. Augmentation du contraste d’un négatif sans que le grain ne soit affecté par renforcement des parties les plus denses de l’image. Il est vrai que cette technique est davantage utilisable en grand format, mais le renforcement d’une bande de 6 vues en 35mm demeure parfaitement possible.
Là où l’usage du sélénium peut être délicat c’est par rapport au modification de tonalité du tirage. Certains papier ne broncheront pas (ou très faiblement), comme le MGIV d’Ilford. D’autres émulsion riche en argent, Bergger variable CB, Ilford Warmtone, vont réagir plus fortement au sélénium et voir leur tonalité modifiée de façon plus ou moins importante selon la concentration et la durée de traitement. Je suggérais ici la marche à suivre pour l’usage du sélénium.
Autre application du sélénium, le renforcement du négatif proprement dit. Augmentation du contraste d’un négatif sans que le grain ne soit affecté par renforcement des parties les plus denses de l’image. Il est vrai que cette technique est davantage utilisable en grand format, mais le renforcement d’une bande de 6 vues en 35mm demeure parfaitement possible.
- aulmandin
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si j'ai bien compris, le sélénium est quand même un moyen de récupérer du contraste sans agir sur mes hautes lumières, non? (sans les cramer, notamment...)
je pose beaucoup de question, mais c'est que ça m'intéresse terriblement!
autre chose: j'ai lu que le sélénium rendait un ton légèrement violet dans les noirs profonds... est-ce que c'est ça la modification tonale des papiers riches en argent, ou pas? sinon, comment se manifeste cette modification tonale?
je pose beaucoup de question, mais c'est que ça m'intéresse terriblement!
autre chose: j'ai lu que le sélénium rendait un ton légèrement violet dans les noirs profonds... est-ce que c'est ça la modification tonale des papiers riches en argent, ou pas? sinon, comment se manifeste cette modification tonale?
- aulmandin
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encore des questions, avant même les réponses!
"Le travail de tirage porte ensuite sur les hautes lumières"
-> que reste-t-il après toute cette démarche comme latitude de travail?
on a fixé le temps d'exposition pour la Dmax (ou un peu en deçà) et le grade. (un poil doux). Alors que reste-t-il pour les hautes lumières? Est-ce que ce travail consiste exclusivement dans le virage au sélénium, ou est-ce qu'il y a d'autres choses? (des masquages, peut être?)
bref, en fait, j'aimerai beaucoup que tu ré explique tout ça, en détaillant plus...
Car c'est vraiment de détails dont j'aurai besoin pour m'attaquer à mes tirages!
et si je t'embête, dis le, hein...
"Le travail de tirage porte ensuite sur les hautes lumières"
-> que reste-t-il après toute cette démarche comme latitude de travail?
on a fixé le temps d'exposition pour la Dmax (ou un peu en deçà) et le grade. (un poil doux). Alors que reste-t-il pour les hautes lumières? Est-ce que ce travail consiste exclusivement dans le virage au sélénium, ou est-ce qu'il y a d'autres choses? (des masquages, peut être?)
bref, en fait, j'aimerai beaucoup que tu ré explique tout ça, en détaillant plus...

et si je t'embête, dis le, hein...

- MMP
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aulmandin a écrit :encore des questions, avant même les réponses!

Well, je vais trouver un peu de temps pour revenir sur ceci et préciser davantage, mais un peu plus tard.aulmandin a écrit :bref, en fait, j'aimerai beaucoup que tu ré explique tout ça, en détaillant plus... Very Happy Car c'est vraiment de détails dont j'aurai besoin pour m'attaquer à mes tirages!
Que nenni.aulmandin a écrit :et si je t'embête, dis le, hein...
