Je ne suis pas certain de comprendre tes explications et je crois que tu fais un joli gloubi boulga de pas mal de trucs.
Si je comprends bien, l'optique concernée est un Flektogon 28 3.5 Jena en monture M42
Tu souhaiterais le monter sur un boitier à priori numérique (type hybride ?) via une bague m42 --> m4/3 K&F concept.
Ignorons pour la circonstance le fait que dans ce forum nous ne traitons pas de sujets en lien avec le numérique pour élargir ton problème à un cas de figure plus général (puisqu'il y a aussi des adaptateurs pour monter des optiques m42 sur des boitiers argentiques de montures différentes)
La tige qui te gêne n'a rien à voir avec la mise au point : toutes les optiques m32 sont à mise au point manuelle, seule la bague correspondante sur le fût de l'objectif permet d'agir sur la distance de mise au point.
La tige sert à commander la fermeture du diaphragme à la "valeur de travail" au moment du déclenchement. pour les optique m42 "automatiques".
Il y a 3 grandes catégories d'optiques m42 en référence à la manière dont est actionné le diaphragme :
- les manuelles, qui ne présentent pas cette tige qui te gêne. Généralement contemporaines des boitiers qui ne permettaient la mesure ou pas la mesure à pleine ouverture, elles se présentent sous deux variantes :
* "full manuelles", une bague de diaphragme, mise au point à pleine ouverture et mesure / déclenchement après fermeture à la valeur choisie (pour ceux qui savent compter les crans)
* manuelles à préselection, 2 bagues de diaphragme. Une crantée permettant de choisir la valeur de travail, la seconde non crantée permettant de naviguer entre la pleine ouverture (mise au point) et la valeur de travail sélectionnée sans risque d'erreur. l'Helios 44-2 en est un représentant typique.
- les automatiques débrayables, présentant la tige de commande. Représentatives de la période de transition vers les premiers automatismes et la mesure à pleine ouverture, elles permettent de travailler en automatique grâce à la tige, mais sont débrayable grâce à un petit levier ou bouton saillant vers la base du fût de l'optique, généralement porteurs des mentions auto / man... difficile de faire plus explicite. Ceci permettant de les employer aussi bien avec les automatismes de boitiers qui le permettent, que manuellement sur les boitiers dépourvus d'automatisme. En position manuelle, la tige peut être escamotée sans résistance avec le doigt (ressort de rappel "désactivé") et éventuellement maintenue avec un bout de scotch (noir de préférence)
- les full auto, présentant la tige de commande, mais non débrayables. Fin de l'époque de la monture m42. Ces optiques sont conçues pour ne fonctionner qu'avec des boitiers commandant la fermeture du diaphragme à la valeur réglée au moment du déclenchement. Si tu as un boitier m42 (ou que tu trouves une image sur le net de la cage réflex d'un tel boitier), la tige est actionnée par la palette qui se trouve en bas de la cage réflex.
A titre personnel, je déconseille d'utiliser cette dernière catégorie d'optiques avec des adaptateurs. Cela demande de modifier ou l'adaptateur (ajout d'une patte escamotant la tige, mais montage et démontage de l'optique problématique) ou l'optique elle même (démontage pour coincer la tige avant remontage, ou suppression pure et simple de la tige... atteinte possible ou certaine de l'intégrité du fonctionnement prévu de celle ci selon la méthode choisie)
Il y a sur le marché bien assez d'optiques m42 manuelles ou débrayables de rapport qualité prix avantageux pour s'abstenir de bricolages douteux.
PS : un passage par la rubrique présentation serait bienvenue
