J'aurais pas dit mieuxde PECO a écrit :Arrivé à laisser libre cours à l'imagination du spectateur sans le figer dans une seule et unique interprétation : vous êtes trop forts les gars
Ce matin, un lapin...
- Réginald
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Re: Ce matin, un lapin...
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Re: Ce matin, un lapin...
Ce cliché rare et précieux à travers son exposition savamment calculée et ce regard qui fixe le vide hors champs nous expose le traumatisme de l'enfance par le prisme des contes d'Alice au pays des merveilles, cette jeunesse désabusée qui va découvrir tour à tour que le lapin de Pâques la petite souris et le père Noël ne sont que des mensonges et qui va comprendre plus tard que ces mensonges d'enfance ne sont que le début d'une vie jalonnée de d'illusions qui ont pour but d'entretenir le système capitaliste. Bref, une œuvre forte et engagée ! Chapeau bas l'artiste !
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Re: Ce matin, un lapin...
Merci ! J'adore, Fuji
- Guile
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Re: Ce matin, un lapin...
Quelle interprétation magistrale !
Arriver a décrire aussi bien cette notion d'absence, de solitude, de tristesse lorsqu'on devrait être au centre de la fête, au centre de toutes les attentions.
Ce qu'un certain artiste bien connu appelle la tristitude est ici livrée à son paroxysme devant nos regard avides de bonheur, de sens, de reconnaissance.
Cette œuvre, ce chef d’œuvre même ! Nous livre en pleine face la démonstration de la vacuité de notre société et l'objectif marchandisé de nos publicitaires à nous vendre du bonheur. Et ce, dès l'enfance.
La société, telle un bouillonnement flou nous englobant dès la naissance, nous laisse vide et démuni dès l'école primaire, entraînant tant de problème dans ce monde d'adultes qui cherchent, tels des grands enfants, a recréer un rêve fantaisiste et fantasmé de leur jeunesse au travers des enfants d'aujourd'hui qui -eux-même- reproduiront inévitablement ce même schéma imposé par le diktat de cette même société que nous tous créons et maintenons pour notre plus grand malheur.
La continuité involontaire de cette volonté de faux bonheur nous entraîne a analyser notre monde tel des photos ratées et de chercher à leur donner un sens qu'elles n'ont clairement pas.
Mais çà vend du papier.
Arriver a décrire aussi bien cette notion d'absence, de solitude, de tristesse lorsqu'on devrait être au centre de la fête, au centre de toutes les attentions.
Ce qu'un certain artiste bien connu appelle la tristitude est ici livrée à son paroxysme devant nos regard avides de bonheur, de sens, de reconnaissance.
Cette œuvre, ce chef d’œuvre même ! Nous livre en pleine face la démonstration de la vacuité de notre société et l'objectif marchandisé de nos publicitaires à nous vendre du bonheur. Et ce, dès l'enfance.
La société, telle un bouillonnement flou nous englobant dès la naissance, nous laisse vide et démuni dès l'école primaire, entraînant tant de problème dans ce monde d'adultes qui cherchent, tels des grands enfants, a recréer un rêve fantaisiste et fantasmé de leur jeunesse au travers des enfants d'aujourd'hui qui -eux-même- reproduiront inévitablement ce même schéma imposé par le diktat de cette même société que nous tous créons et maintenons pour notre plus grand malheur.
La continuité involontaire de cette volonté de faux bonheur nous entraîne a analyser notre monde tel des photos ratées et de chercher à leur donner un sens qu'elles n'ont clairement pas.
Mais çà vend du papier.