

Mais est-ce que c'est un inconscient? Ca sont que des mémoirs oublié. Des automatismes appris. Comme la mémoire de muscle d'un musicien. Il y a des tas de choses qu'on oublie mais qui revienent quand quelqu'un (ou quelque chose) te rapelle. Il y a quelques jours je suis allé prendre un verre avec un ex-collegue. On bavarde un peu de notre temps ensemble dans l'entreprise. Ca passe sur l'informatique et il dit "que tu as ralé sur ce programme". Et ben oui, j'ai ralé là dessus. Mais je m'en souvenais pas jusqu'au moment qu'il le mentionne. C'est pas mon "inconscient cognitif", c'est juste une mémoire.phildu24 a écrit : jeudi 02 février 2023 22:40 Il devient de plus en plus difficile d'affirmer que l'inconscient n'existe pas,... d'autant qu'on parle depuis une bonne paire de décennies d'un second inconscient, l'inconscient cognitif !!
C'est une notion apparue dans les années 1980 et fait petit à petit son chemin chez les psys alors réticents pour ne pas dire opposés à cette notion, véritable sacrilège au yeux des "Freudiens" vouant un culte à leur Maitre...
On peut définir l'inconscient cognitif comme une mémoire totalement exempte de souvenirs ! En gros : Tu sais, mais tu sais pas que tu sais.![]()
Contrairement à l’inconscient de Freud, constitué de désirs secrets, honteux et douloureux que l'on enfouit pour ne pas se souvenir, mais que l'on peut faire ressurgir par les thérapies. l'inconscient cognitif ne ressurgit pas !
Exemple : Un ancien jardinier, devenu amnésique, se promène avec son médecin dans le golf où il travaillait. Ses pas le mènent vers la cabane où il entreposait ses outils. Son corps se souvient, alors que lui soutient fermement n’être jamais venu là et a tout oublié de son ancien métier. L’inconscient cognitif, c’est ce que nous savons sans savoir que nous le savons.
Un enfant maltraité apprend « cognitivement » la violence – il l’intègre sans y penser, sans le vouloir. Même quand il parvient à y échapper, son corps se souvient : sans même en avoir conscience, il sera plus sensible qu’un autre aux signaux qui indiquent qu’il y a de la violence dans l’air.
Cet exemple est typique de la manière que la psychologie et psychiatrie font "de la science". D'accord, la dépression peut donned du stress et d'accord que le stress peut augmenter le taux de cortisol et d'accord que le cortisol en plus haute taux pendent de longues périodes peut avoir un influence sur l'hippocampe.Grâce à la neuro-imagerie, nous savons qu’une personne dépressive, en thérapie, échappe aux lésions cérébrales que produisent les dépressions non traitées.
Dans le cadre d’une étude récente (Nota : Article de 2004) trente personnes, dépressives depuis peu, bénéficient d'une IRM. Aucune différence n’est alors constatée entre leurs cerveaux et ceux d’un groupe témoin de trente personnes « heureuses ».
En revanche, un an plus tard, après une IRM de contrôle, les chercheurs constatent que les individus qui souffrent encore présentent une altération des cellules de l’hippocampe, une zone cérébrale support de la mémoire. Les individus qui ont parlé à un thérapeute et ont géré autrement leurs émotions sont indemnes. Leur thérapie a fait baisser leurs sécrétions de cortisol – hormones du stress – qui avaient endommagé le cerveau des autres.
Malheureusement, c'est très difficile (à distance). Surtout qu'un psychologe pour adultes n'est peut-être pas le bon pour un enfant/adolescent. Et fin de compte il faut que le lien entre le psychologe et le patient se fait. Car un psy peut très bien convenir et être très utile pour quelqu'un mais pas du tout pour quelqu'un d'autre.Chazam04 a écrit : vendredi 03 février 2023 12:53 Mon fils aurait besoin d’un bon psychologue, il viens de lui arriver une tuile . Et il commence à péter les plombs. Je m’inquiète, connaissez en connaissez vous un à Aix-en-Provence ?
LOL! Mon docteur veut toujours que je prends des antidépressifs. Car "je me sentirais mieux avec". Quand je la dit qu'avec une bière ou deux je me sens aussi mieux..... la fumée sort des ses oreilles.azu19 a écrit : vendredi 24 mars 2023 19:11 J´ai plusieurs thérapies la bière, un peu de whisky et parfois du rhum , entre deux du café.
je ne peux qu'abonder dans le sens de Mael.Mael a écrit : vendredi 24 mars 2023 18:26 En tant qu'accompagnant on ne peut qu'arrondir les angles, même avec la meilleure des volontés, avec de l'amour, des attentions, seule une thérapie et un traitement adapté peuvent améliorer la situation.