Tension des rideaux Nikon F2

[Aristote]

Pour démonter le bloc obturateur il faut deux pinces spéciales pour enlever une goupille sur le tambour des rideaux et une autre pour le remonter.
Je nettoie sans démonter car je n'ai fait cela que chez Nikon dans les années 70,.
Sinon cela est très complexe et donc très cher.

C'est noté à vie dans ma mémoire.

Mille mercis Gérard pour tes conseils

[Oriu]

Et je voudrais encore remercier Oriu, car si il n'y avait pas de personnes comme lui, il n'y aurait pas cette dynamique qui pousse à la motivation et au dépassement. Si il n'avait pas irrigué le forum par son talent, sa curiosité et sa bienveillance, je n'en serai pas où j'en suis au niveau de la réparation.

Tu es bien trop élogieux, je ne suis pas à la hauteur de ton commentaire
je suis d'accord sur beaucoup de point avec Mael, et notamment sur le point crucial des pièces de rechange, je nuancerai tout de même en disant que tous les appareils ne sont pas usés, à l'heure actuelle beaucoup de matériels peu utilisés sont figés par plusieurs décennies de vitrine , et il faudrait leur offrir une opération vidange graissage avant de repartir bourlinguer.
Concernant l'espèce d'encyclopédie sur le F2, j'ai évoqué ça maladroitement suite à plusieurs faits, que j'ai un peu de mal à exprimer
Gérard est en retraite bien méritée depuis quelques années, Mr Carré qui a été formé par Gérard semble avoir arrêté son activité alors qu'il croulé sous le travail. Je sais qu'il ne sont pas seul à savoir opérer sur le matériel photo, mais à chaque atelier qui ferme je m'attriste
Mr Pettmann (SPIP) lui aussi est parti à la retraite, j'espère que la personne qu'il a formé tiendra la longueur.

Concernant l'apprentissage et la façon de céder son savoir, c'est vachement complexe, je parle en connaissance de cause, car quand j'étais vers la fin de mon activité, dans mon domaine de la microscopie électronique, mes supérieurs m'ont demandé d'essayer de passer mon expérience sous forme de procédures, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que ça ne l'a pas fait
Pour les chefs ils auraient bien aimé avoir un bouton magique pour dérouler l'expertise et un autre bouton pour rédiger le rapport compte rendu final !
Même devant les équipements j'avais un peu de mal à transmettre, et ça dépendait aussi du ressenti que l'on a avec " l'apprenti"

[Mael]

Le béaba du réparateur académique ne m'intéresse vraiment pas, je suis navré.

Je n'avais aucunement la prétention de faire ton éducation, mais simplement souligner ton incohérence, par le fait que, la génération avant nous contrôlait les appareils avec des outils bien plus archaïques et beaucoup moins précis qu'un oscilloscope (que tu méprises).

Voilà pourquoi, le bricoleur que je suis, lève son bouclier.

Une excellente soirée à toi et une bonne remise en question

J'ai écrit qu'il fallait aimer se faire c..er, ce qui n'est pas la même chose. Aucun mépris là-dedans, si tu savais avec quoi j'ai commencé...

Tu t'énerves pour pas grand chose.

[sinbad]

Concernant l'apprentissage et la façon de céder son savoir, c'est vachement complexe, je parle en connaissance de cause, car quand j'étais vers la fin de mon activité, dans mon domaine de la microscopie électronique, mes supérieurs m'ont demandé d'essayer de passer mon expérience sous forme de procédures, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que ça ne l'a pas fait
Pour les chefs ils auraient bien aimé avoir un bouton magique pour dérouler l'expertise et un autre bouton pour rédiger le rapport compte rendu final !
Même devant les équipements j'avais un peu de mal à transmettre, et ça dépendait aussi du ressenti que l'on a avec " l'apprenti"

C'est ce que je voulais dire à propos de l'expérience. Elle ne se transmet pas, contrairement à la connaissance et au savoir. L'expérience, c'est lié à un vécu propre et singulier, on ne peut pas la transmettre, la transposer ou la recopier. On ne peut au mieux que la transformer en s'appropriant savoir et connaissance, ce qui est une définition de l'apprentissage. Il y a moultes études là dessus pour ceux que ça intéresse, par exemple "Le Biais du gars" de Noël Denoyel, ou "à l'école de l'alternance", de Louis-Marie Bougès.