Rétro photo : la saga de la photo instantanée

[grl_schuss]

Bonjour à tous,

Ce matin en passant par certains sites que je consulte régulièrement, je suis tombé sur un article de 'lesnumeriques.com' retraçant l'histoire de la photo instantanée. Il m'a paru intéressant de le partager ici :
https://www.lesnumeriques.com/photo/ret ... 22381.html

L'article semble avoir été ecrit en 2018, s'il a déjà été publié, je m'en excuse.

En vous souhaitant une bonne lecture.

[Oriu]

Il manque dans ce rapide historique les formats des films instantanés professionnels série 50 et 650 et le format 8"x10" et plus grand, et surtout le mythique et regretté 55

[grl_schuss]

Oui, bien sûr le site étant plutôt orienté tech, c'est sûr que c'est plus succin que certains sites spécialisés.

Aurais-tu quelques lectures complémentaires ?

[Oriu]

Non je n'ai rien sous le coude, le Polaroid 55 était un film instantané avec négatif réutilisable, et la finesse de ce film permettait des agrandissements géant, puisque le format était 4"x5" https://web.archive.org/web/20120323012 ... /55fds.pdf
le 655 était très proche du 55 mais de format plus petit 7,3x9,5cm taille utile de l'image.
Quand on utilisait ces films il fallait avoir une cuvette ou un sceau avec une solution de sulfite de Sodium pour clarifier le négatif.
Le sulfite faisait décoller une espèce de masque qui adhère au négatif ainsi que la chimie mono-bain qui a servi à développer et fixer le positif et le négatif.
Les négatifs pouvaient séjourner plusieurs heures dans le sulfite et en fin de séance de prise de vue on lave les négatif comme des films classiques.
Le positif devait être traité en surface avec un produit qui assurait un glaçage de la surface et servait aussi pour la stabilité de l'image dans le temps.
Chaque pack de 55 ou 655 était livré avec une boite plastique avec un couvercle refermant l'applicateur pour traiter le positif.
Sans ce traitement le positif disparait au bout de quelques semaines ou quelques mois, surtout si il est exposé à la lumière du jour.

[vdragon76]

Il y a l'excellent livre d'Ansel Adams: Le Polaroïd.

https://www.befr.ebay.be/sch/i.html?_fr ... d&_sacat=0

[Oriu]

c'est vrai j'ai oublié ce livre que j'ai en plus Ansel Adams avait des amis chez Polaroid, et ça ne serait pas étonnant qu'il ai mis son grain de sel dans la mise au point du 55

[Oriu]

La version en Français a été publiée par les Editions du Fanal en 1982 ISBN 2-7308-0035-2

[patrickJJ]

J'ai eu ce bouquin (quand on avait du film 55 à l'ancien labo)
fallait clarifier le néga tout de suite; AA le faisait sur le terrain il y avait des photos de son seau avec la chimie et les négas séchant là ou il se trouvait dans ses lieux favoris de pris de vue.

[vdragon76]

J'ai eu ce petit seau (accompagné d'une dose de clarificateur dans un joli petit sac en plastique. C'était bien fait (il y avait une grille avec des encoches pour maintenir les films).
Mais bon, en déplacement, c'était tout de même astreignant.

V.

[patrickJJ]

Faillait pas oublier la corde et les pinces à linge...

[Oriu]

le seau d'origine

[patrickJJ]

Superbe !
merci de l'avoir posté...

[Oriu]

j'ai corrigé !

[grl_schuss]

Woaw, génial, merci pour ces informations complémentaires

[Oriu]

Pour compléter un peu, le Polaroid 55 était sous forme de liasse mono vue, la liasse était enfilé dans un châssis Polaroid spécial le 545.
Dans ce châssis il y 2 rouleaux chargés d'écraser la gousse de chimie après la prise de vue. Il y avait un levier pour mettre les rouleaux à la bonne position pour écraser la gousse et c'est l'utilisateur qui tirait sur la liasse pour que la gousse s'écrase sous les rouleaux et que la chimie se disperse entre le négatif et le positif. Il fallait respecter un certain temps pour le développement et ensuite séparer les couches de la liasse.
La durée de développement était de 30s à 21°C, pour les températures basses, Polaroid avait prévu un accessoire constitué de 2 plaques d'aluminium que l'on mettait au chaud sur soi, et qui servait à placer la liasse entre les deux plaques pour la remettre dans une poche pour garder la température.

Les films 655 étaient en pack de 10 vues, une espèce de cassette avec tous les liasses empilées et utilisait le dos 405
Ces deux films Polaroid à négatif réutilisables avaient la particularité d'avoir le positif et le négatif de sensibilités différentes.
Pour le 55 le négatif faisait 20 ISO et le positif 64, ça veut dire que la positif devait être plus clair pour avoir un négatif bien exposé.
Le positif servant uniquement à avoir une idée du cadrage et de la mise au point. Si on exposait pour le positif on se retrouvait avec un négatif sous exposé.

Voilà à quoi ressemble un dos 545, levier position L pour rentrer la liasse, position P pour process , pour que les rouleaux soit près à écraser la gousse

[Havoc]

J'ai juste ce livre: "The Polaroid Book: selections from the Polaroid Collections of photography". Mais j'ose pas l'ouvrir

[laurent.c]

J'ai juste ce livre: "The Polaroid Book: selections from the Polaroid Collections of photography". Mais j'ose pas l'ouvrir

Tu sais, les photos dedans sont déjà développées, elles ne sont plus sensibles à la lumière...

[Benjamin]

J'ai juste ce livre: "The Polaroid Book: selections from the Polaroid Collections of photography". Mais j'ose pas l'ouvrir

Tu devrais. Je l'ai aussi et ne me lasse pas de le feuilleter car très inspirant.