Perdu sur la lune Miranda...
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Et de plus, en relisant les deux pages du manuel du RE II sur lesquelles on parle de cette bague, il n'est nullement précisé que ça permet le montage d'autres objectifs, mais juste que la lecture devient alors à diaphragme fermé ! Ouii, car la petite fourchette de commande de la cellule par l'objectif se retrouve alors immobilisée par la bague...
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Bonjour,
Pour compléter ma collection de refex Miranda, laquelle comprend donc un Soligor TM et un Miranda RE II, je viens d'acquérir un Auto Sensorex EE, plus perfectionné que les deux précédents...
Trouvé sur Ebay et donné comme fonctionnel, y compris la cellule, il s'avère en parfait état après un petit nettoyage simple du boitier et des éléments de visée. Les deux modes de mesure, moyenne et ponctuelle fonctionnent ainsi que le mode manuel et donnent des indications plausibles. L'étui Miranda est inclus, et comme celui du TM, par ailleurs identique hormis le marquage "Soligor", il est parfaitement conservé !
Comme son prédécesseur RE II, la prise flash possède encore son petit bouchon de protection sur le flanc gauche du boitier !
Je trouve la finition très bonne, ca ne bouge nulle part, et par ex le viseur coulisse dans sa glissière sans le moindre jeu, ce qui n'est pas le cas du viseur du TM, dont le modèle est par ailleurs différent.
J'ai eu un coup au coeur en le mettant en fonction: L'aiguille de cellule passait de la léthargie à une suite de bonds incontrôlés... En fait c'était la pile, qui étant deux fois moins épaisse que la PX675, nageait dans le logement et faisait épisodiquement contact ! A ce sujet, je me demande bien comment le vendeur a pu tester la cellule, mais bon...
Deux question pour ceux qui "savent" svp:
- Avec une LR44 et dans les mêmes conditions lumineuses, et à 20 secondes d'intervalle, on obtient par ex une valeur entre f11 et f16. Si on met une Weincell censée faire 1.35 V (et qui fait en fait 1.40 volts ), on est alors entre f8 et f11... Par contre, le testeur de pile, un petit rectangle rouge en bas du viseur voit l'aiguille monter à sa limite sup avec une LR44, et à la lisière inf avec une Weincell, mais pas dans le rectangle !
- l'échelle des diaphragmes possède une zone rouge de sous exposition qui doit en principe se déplacer en fonction de l'ouverture maxi ( 1.4 ou 1.8 selon l'objectif de 50mm ). Je possède les deux versions, mais que l'un ou l'autre soit monté, la zone rouge reste invariablement juste en dessous de f:1.4, c'est curieux ! Par contre, les objectifs sont des "EC" et non des "EE" vendus en téhorie avec ce boitier, mais en principe leur technique est la même ou presque, la série "EC" étant postérieure (RE II) et faite pour chausser le RE II et l'auto Sensorex EE plus ancien...
Voila, j'ai une fois de plus constaté que tant sur LBC que sur Ebay, l'honnêteté n'est plus vraiment la règle, et que tomber sur un modèle qui "fonctionne" oblige à faire sortir le vendeur de sa coquille, et ce n'est pas toujouirs ni bien pris, ni facile.
Pour compléter ma collection de refex Miranda, laquelle comprend donc un Soligor TM et un Miranda RE II, je viens d'acquérir un Auto Sensorex EE, plus perfectionné que les deux précédents...
Trouvé sur Ebay et donné comme fonctionnel, y compris la cellule, il s'avère en parfait état après un petit nettoyage simple du boitier et des éléments de visée. Les deux modes de mesure, moyenne et ponctuelle fonctionnent ainsi que le mode manuel et donnent des indications plausibles. L'étui Miranda est inclus, et comme celui du TM, par ailleurs identique hormis le marquage "Soligor", il est parfaitement conservé !
Comme son prédécesseur RE II, la prise flash possède encore son petit bouchon de protection sur le flanc gauche du boitier !
Je trouve la finition très bonne, ca ne bouge nulle part, et par ex le viseur coulisse dans sa glissière sans le moindre jeu, ce qui n'est pas le cas du viseur du TM, dont le modèle est par ailleurs différent.
J'ai eu un coup au coeur en le mettant en fonction: L'aiguille de cellule passait de la léthargie à une suite de bonds incontrôlés... En fait c'était la pile, qui étant deux fois moins épaisse que la PX675, nageait dans le logement et faisait épisodiquement contact ! A ce sujet, je me demande bien comment le vendeur a pu tester la cellule, mais bon...
Deux question pour ceux qui "savent" svp:
- Avec une LR44 et dans les mêmes conditions lumineuses, et à 20 secondes d'intervalle, on obtient par ex une valeur entre f11 et f16. Si on met une Weincell censée faire 1.35 V (et qui fait en fait 1.40 volts ), on est alors entre f8 et f11... Par contre, le testeur de pile, un petit rectangle rouge en bas du viseur voit l'aiguille monter à sa limite sup avec une LR44, et à la lisière inf avec une Weincell, mais pas dans le rectangle !
- l'échelle des diaphragmes possède une zone rouge de sous exposition qui doit en principe se déplacer en fonction de l'ouverture maxi ( 1.4 ou 1.8 selon l'objectif de 50mm ). Je possède les deux versions, mais que l'un ou l'autre soit monté, la zone rouge reste invariablement juste en dessous de f:1.4, c'est curieux ! Par contre, les objectifs sont des "EC" et non des "EE" vendus en téhorie avec ce boitier, mais en principe leur technique est la même ou presque, la série "EC" étant postérieure (RE II) et faite pour chausser le RE II et l'auto Sensorex EE plus ancien...
Voila, j'ai une fois de plus constaté que tant sur LBC que sur Ebay, l'honnêteté n'est plus vraiment la règle, et que tomber sur un modèle qui "fonctionne" oblige à faire sortir le vendeur de sa coquille, et ce n'est pas toujouirs ni bien pris, ni facile.
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Bel achat, en ce me concerne et comme déja indiqué plus ou moins un diaphragme en fonction de la pile ne m'inquiète pas, je ne fais plus de diapos et rien n'indique que les vitesses affichées soient réelles surtout après 60 ans.
Pour les amateurs de Miranda je joins une partie de l'article de Phot-Argus trouvé sur le site de Sylvain Halgand et qui met bien en avant les avantages et inconvénients de ce modèle, bonne lecture.
Voici le test complet fait par Phot'Argus en 1972. Certains tests complets "Phot'Argus" peuvent être trouvés à la Photo-Librairie
inconvénients
Mesure de l'exposition insuffisamment expliquée dans le mode d'emploi (cf. « Mesure de l'exposition » et « Circuit électrique et couplage mécanique »), lors de l'emploi d'objectifs variés (autres que les objectifs couplés spéciaux Auto Miranda E). Verre de visée et échelle du posemètre juste visibles pour les porteurs de lunettes (lentilles correctrices prévues).
Lorsque les rayons issus de l'objectif deviennent subparallèles (par ex. en photomacrographie), les stries des zones de prélèvement de lumière pour l'exposition deviennent visibles sur le verre de visée (néanmoins la couronne dépolie en est toujours exempte).
Pile du posemètre pouvant être inversée lors du montage de type peu répandu. Test de pile assez complexe (réglages non répétés sur le boîtier). Sens de l'ouverture du logement de pile non repéré.
Affichage de sensibilité des pellicules en ASA seulement. Toutes les valeurs ne sont directement accessibles qu'au 1/60 (cf. texte).
Profondeur de champ relativement difficile à tester en fonctionnement en mode automatique.
Pas de rappel dans le viseur du fonctionnement soit Automatique soit Semi-automatique ou Manuel. Pas de rappel dans le viseur du passage en OVERRIDE (cf. texte)
En automatisme déclenchement possible lorsque le posemètre n'est pas sous tension, aboutissant très généralement à un cliché surexposé (cf. texte).
Disque mémoire du type de pellicule chargée succinct.
Pas de signa! de défilement de la pellicule ni à l'armement ni au rembobinage.
Positions intermédiaires du barillet des vitesses non utilisables. Butées aux limites de couplage et entre le 1/1000 et B, mais barillet non rotatif. Pas de pose T.
Synchronisation X limitée au 1/60. Différents types de synchronisation peu expliqués dans le mode d'emploi.
Armement à effectuer jusqu'au dernier degré de la course, sinon lors du déclenchement l'obturation n'a pas lieu (cf. texte). Autres troubles possibles d'armement et de déclenchement signalés par le mode d'emploi (cf. texte).
Bouton de déclenchement à course longue. Pas de sécurité de déclenchement.
Couplage de l'automatisme limité pour pour les pellicules très rapides.
Vitesse d'exposition non rappelée dans le viseur.
Aire de mesure par intégration partielle non rappelée dans le viseur. Réglage du posemètre non rappelé sur le boîtier.
Ne pas utiliser les indications du posemètre lors de l'emploi du poussoir OVERRIDE (cf. texte).
Miroir mais relativement long à articulation et amortissement simples. Pas de relevage manuel prévu.
Bouton de débrayage à encliquetage parfois délicat (cf. texte).
Poussoir de présélection, et poussoirs accessoires de couplage des objectifs Auto Miranda E vulnérables en l'absence de bouchon arrière. Bague de démontage des objectifs étroite, difficile à saisir.
Décliquetage de la position EE des objectifs Auto Miranda E difficile.
Amorce se détachant parfois de la bobine réceptrice lors du chargement (cf. texte).
Obligation d'utiliser en fonctionnement automatique des objectifs de la gamme Auto Miranda E. Gamme limitée vers les longues focales. Pas de zoom.
Verres de visée interchangeable seulement en atelier.
Motorisation non prévue.
Mode d'emploi en français difficile à assimiler.
Avantages
Boîtier agréable et rapide à utiliser.
Posemètre incorporé très élaboré : mesure TTL de l'exposition au choix par intégration partielle ou sélective avec rappel dans le viseur du type de mesure choisi; bonne protection contre la lumière parasite; fonctionnement possible du boîtier en automatisme, en semi-automatisme ou en manuel.
La mesure TTL sélective est très précise lorsque l'on sait l'utiliser. Aire de mesure très bien indiquée par la surface du télémètre à champ croisé à laquelle elle correspond. Mesure spot possible (cf. texte).
La mesure TTL par intégration partielle est à l'abri de l'influence du ciel, du vignetage... (cf. texte).
En fonctionnement automatique, les objectifs Auto Miranda E assurent après choix préalable de la vitesse : . le cadrage, la mise au point, la mesure de l'exposition à pleine ouverture, le couplage automatique du posemètre à l'ouverture maximale de l'objectif utilisé avec affichage simultané de cette donnée dans le viseur où apparaissent aussi l'ouverture choisie par le posemètre et les limites de sur et sous-exposition possibles. Réglage vitesse/diaphragme croisé.
Fonctionnement semi-automatique (par alignement de l'aiguille du posemètre avec un repère du viseur, système classique), permettant la mesure TTL de l'exposition diaphragme fermé avec les objectifs à présélection automatique, à présélection manuelle, ou manuels des précédents boîtiers Miranda, avec les objectifs Soligor T4 ou T2, avec les objectifs de nombreuses autres marques utilisés sur les Bagues adaptatrices, ainsi qu'en photomacro ou micrographie, ou avec tous les montages optiques désirés (cf. texte). Faire attention alors aux entrées de lumière parasite par l'oculaire.
Fonctionnement manuel possible dans les mêmes cas, mais aussi avec les objectifs automatiques Auto Miranda E et certains objectifs Miranda, le posemètre préconisant dans ce cas le diaphragme à utiliser (cf. texte).
Limites de couplage très bien indiquées par blocage du barillet des vitesses. Système très efficace. OVERRIDE possible (cf. texte).
Viseur interchangeable (3 au choix), verre de visée interchangeable en atelier (6 au choix) : possibilités uniques sur un appareil 24 X 36 mm automatique débrayable. Montage erroné des viseurs impossible. Possibilité de viser de dessus en l'absence de viseur (cf. texte).
Pentaprisme standard à griffe porte-accessoires synchronisée; système unique parmi les rares appareils 24 x 36 mm à viseur interchangeable.
Retardateur variable, désarmable (l'opérateur n'est pas obligé de l'utiliser après armement), pourvu de sécurités inhabituelles (cf. texte).
Interrupteur de posemètre pouvant rester enclenché entre les clichés successifs, mais à commande manuelle seule.
Objectifs avec encliquetage de la bague des diaphragmes sur la position d'automatisme (EE) évitant des expositions erronées en fonctionnement automatique (cf. texte).
Mouvements rapides et francs de l'aiguille du posemètre. Réglage en ASA du posemètre de 25 à 1 600. Couplage assez étendu de 25 à 1 600 ASA.
Possibilité d'immobiliser en automatisme une combinaison d'exposition désirée par enfoncement à mi-course du bouton de déclenchement (donc de réaliser une sur ou sous-exposition volontaire de la valeur choisie, par contrôle dans le viseur, ou de corriger une mesure sélective lorsque le sujet n'est pas centré). Système rapide et efficace.
Mise au point aisée. Image claire, présentant seulement une infime diminution de définition sur la périphérie, presque grandeur nature avec l'objectif de 50mm (x 0,92). Quelques reflets faibles, observables vers le bas de l'image lorsque l'oeil est mal centré.
Très bon verre de visée à lentille de Fresnel. Dépoli peu visible et seulement à partir de f/5,6 (lors des tests de profondeur de champ ou des mesures d'exposition diaphragme fermé), mais lentille de Fresnel toujours légèrement visible. Très bon télémètre à champ croisé de conception spéciale à Miranda (cf. texte).
Synchronisation simple, mais obligation d'utiliser le boîtier en fonctionnement manuel (y penser).
Chargement rapide utilisant les cassettes standard (les plus répandues).
Armement possible par une seule longue manœuvre obligeant à déplacer la main sur le boîtier, ou par plusieurs courtes manœuvres; très silencieux mais relativement dur. Levier facile à saisir. Position écartée très bien encliquetée. Signal d'armement.
Barillet des vitesses facile à manœuvrer mais très fermement encliqueté. Non rotatif lors du déclenchement.
Ouverture du dos par soulèvement du bouton de rembobinage sur une longue course, évitant les ouvertures accidentelles. Dos ouvrant à 180°, mais non démontable. Assez grand choix d'objectifs. Bonne monture. Baïonnette très efficace, de grand diamètre, limitant le vignetage en photographie spéciale. Changement possible d'objectif d'une main. Pas de vis 044mm pour accessoires au centre de la baïonnette. Lamelles des diaphragmes noir mat. Uniformité des barillets. Bague de démontage. Repère IR. Filtres assez normalisés. Tirage mécanique faible (nombreux objectifs d'autres marques adaptables au Miranda Auto Sensorex EE par les Bagues adaptatrices). Testeur de profondeur de champ pratique mais d'emploi complexe en automatisme (cf. texte).
Ensemble objectifs/boîtier testés donnant des clichés bien piqués.
Remise à zéro du compteur automatique. Décliquetage du débrayage automatique. Manivelle de rembobinage très pratique.
Miroir éclair relativement long. Chambre bien bafflée. Bonne protection contre les vibrations par freinage mécanique du miroir en fin de course. Bruit normal au déclenchement.
Surimpressions volontaires possibles (manœuvre non indiquée dans le mode d'emploi).
Belle présentation. Prise de synchronisation de diamètre standard. N° sur le boîtier. Repère du plan du film. Embase filetée pour pied. Filetage pour déclencheur souple. Anneaux pour sautoir. Mode d'emploi bien présenté.
Accessoires variés dont certains spéciaux à Miranda/Soligor, communs avec la plupart des boîtiers Miranda. Compléments optiques spéciaux. Nombreux accessoires et objectifs de marques variées utilisables grâce aux Bagues adaptatrices. Boîtiers simplifiés disponibles.
Texte et clichés de Gérard BOUHOT
Photo Ciné Revue de 1972
Pour les amateurs de Miranda je joins une partie de l'article de Phot-Argus trouvé sur le site de Sylvain Halgand et qui met bien en avant les avantages et inconvénients de ce modèle, bonne lecture.
Voici le test complet fait par Phot'Argus en 1972. Certains tests complets "Phot'Argus" peuvent être trouvés à la Photo-Librairie
inconvénients
Mesure de l'exposition insuffisamment expliquée dans le mode d'emploi (cf. « Mesure de l'exposition » et « Circuit électrique et couplage mécanique »), lors de l'emploi d'objectifs variés (autres que les objectifs couplés spéciaux Auto Miranda E). Verre de visée et échelle du posemètre juste visibles pour les porteurs de lunettes (lentilles correctrices prévues).
Lorsque les rayons issus de l'objectif deviennent subparallèles (par ex. en photomacrographie), les stries des zones de prélèvement de lumière pour l'exposition deviennent visibles sur le verre de visée (néanmoins la couronne dépolie en est toujours exempte).
Pile du posemètre pouvant être inversée lors du montage de type peu répandu. Test de pile assez complexe (réglages non répétés sur le boîtier). Sens de l'ouverture du logement de pile non repéré.
Affichage de sensibilité des pellicules en ASA seulement. Toutes les valeurs ne sont directement accessibles qu'au 1/60 (cf. texte).
Profondeur de champ relativement difficile à tester en fonctionnement en mode automatique.
Pas de rappel dans le viseur du fonctionnement soit Automatique soit Semi-automatique ou Manuel. Pas de rappel dans le viseur du passage en OVERRIDE (cf. texte)
En automatisme déclenchement possible lorsque le posemètre n'est pas sous tension, aboutissant très généralement à un cliché surexposé (cf. texte).
Disque mémoire du type de pellicule chargée succinct.
Pas de signa! de défilement de la pellicule ni à l'armement ni au rembobinage.
Positions intermédiaires du barillet des vitesses non utilisables. Butées aux limites de couplage et entre le 1/1000 et B, mais barillet non rotatif. Pas de pose T.
Synchronisation X limitée au 1/60. Différents types de synchronisation peu expliqués dans le mode d'emploi.
Armement à effectuer jusqu'au dernier degré de la course, sinon lors du déclenchement l'obturation n'a pas lieu (cf. texte). Autres troubles possibles d'armement et de déclenchement signalés par le mode d'emploi (cf. texte).
Bouton de déclenchement à course longue. Pas de sécurité de déclenchement.
Couplage de l'automatisme limité pour pour les pellicules très rapides.
Vitesse d'exposition non rappelée dans le viseur.
Aire de mesure par intégration partielle non rappelée dans le viseur. Réglage du posemètre non rappelé sur le boîtier.
Ne pas utiliser les indications du posemètre lors de l'emploi du poussoir OVERRIDE (cf. texte).
Miroir mais relativement long à articulation et amortissement simples. Pas de relevage manuel prévu.
Bouton de débrayage à encliquetage parfois délicat (cf. texte).
Poussoir de présélection, et poussoirs accessoires de couplage des objectifs Auto Miranda E vulnérables en l'absence de bouchon arrière. Bague de démontage des objectifs étroite, difficile à saisir.
Décliquetage de la position EE des objectifs Auto Miranda E difficile.
Amorce se détachant parfois de la bobine réceptrice lors du chargement (cf. texte).
Obligation d'utiliser en fonctionnement automatique des objectifs de la gamme Auto Miranda E. Gamme limitée vers les longues focales. Pas de zoom.
Verres de visée interchangeable seulement en atelier.
Motorisation non prévue.
Mode d'emploi en français difficile à assimiler.
Avantages
Boîtier agréable et rapide à utiliser.
Posemètre incorporé très élaboré : mesure TTL de l'exposition au choix par intégration partielle ou sélective avec rappel dans le viseur du type de mesure choisi; bonne protection contre la lumière parasite; fonctionnement possible du boîtier en automatisme, en semi-automatisme ou en manuel.
La mesure TTL sélective est très précise lorsque l'on sait l'utiliser. Aire de mesure très bien indiquée par la surface du télémètre à champ croisé à laquelle elle correspond. Mesure spot possible (cf. texte).
La mesure TTL par intégration partielle est à l'abri de l'influence du ciel, du vignetage... (cf. texte).
En fonctionnement automatique, les objectifs Auto Miranda E assurent après choix préalable de la vitesse : . le cadrage, la mise au point, la mesure de l'exposition à pleine ouverture, le couplage automatique du posemètre à l'ouverture maximale de l'objectif utilisé avec affichage simultané de cette donnée dans le viseur où apparaissent aussi l'ouverture choisie par le posemètre et les limites de sur et sous-exposition possibles. Réglage vitesse/diaphragme croisé.
Fonctionnement semi-automatique (par alignement de l'aiguille du posemètre avec un repère du viseur, système classique), permettant la mesure TTL de l'exposition diaphragme fermé avec les objectifs à présélection automatique, à présélection manuelle, ou manuels des précédents boîtiers Miranda, avec les objectifs Soligor T4 ou T2, avec les objectifs de nombreuses autres marques utilisés sur les Bagues adaptatrices, ainsi qu'en photomacro ou micrographie, ou avec tous les montages optiques désirés (cf. texte). Faire attention alors aux entrées de lumière parasite par l'oculaire.
Fonctionnement manuel possible dans les mêmes cas, mais aussi avec les objectifs automatiques Auto Miranda E et certains objectifs Miranda, le posemètre préconisant dans ce cas le diaphragme à utiliser (cf. texte).
Limites de couplage très bien indiquées par blocage du barillet des vitesses. Système très efficace. OVERRIDE possible (cf. texte).
Viseur interchangeable (3 au choix), verre de visée interchangeable en atelier (6 au choix) : possibilités uniques sur un appareil 24 X 36 mm automatique débrayable. Montage erroné des viseurs impossible. Possibilité de viser de dessus en l'absence de viseur (cf. texte).
Pentaprisme standard à griffe porte-accessoires synchronisée; système unique parmi les rares appareils 24 x 36 mm à viseur interchangeable.
Retardateur variable, désarmable (l'opérateur n'est pas obligé de l'utiliser après armement), pourvu de sécurités inhabituelles (cf. texte).
Interrupteur de posemètre pouvant rester enclenché entre les clichés successifs, mais à commande manuelle seule.
Objectifs avec encliquetage de la bague des diaphragmes sur la position d'automatisme (EE) évitant des expositions erronées en fonctionnement automatique (cf. texte).
Mouvements rapides et francs de l'aiguille du posemètre. Réglage en ASA du posemètre de 25 à 1 600. Couplage assez étendu de 25 à 1 600 ASA.
Possibilité d'immobiliser en automatisme une combinaison d'exposition désirée par enfoncement à mi-course du bouton de déclenchement (donc de réaliser une sur ou sous-exposition volontaire de la valeur choisie, par contrôle dans le viseur, ou de corriger une mesure sélective lorsque le sujet n'est pas centré). Système rapide et efficace.
Mise au point aisée. Image claire, présentant seulement une infime diminution de définition sur la périphérie, presque grandeur nature avec l'objectif de 50mm (x 0,92). Quelques reflets faibles, observables vers le bas de l'image lorsque l'oeil est mal centré.
Très bon verre de visée à lentille de Fresnel. Dépoli peu visible et seulement à partir de f/5,6 (lors des tests de profondeur de champ ou des mesures d'exposition diaphragme fermé), mais lentille de Fresnel toujours légèrement visible. Très bon télémètre à champ croisé de conception spéciale à Miranda (cf. texte).
Synchronisation simple, mais obligation d'utiliser le boîtier en fonctionnement manuel (y penser).
Chargement rapide utilisant les cassettes standard (les plus répandues).
Armement possible par une seule longue manœuvre obligeant à déplacer la main sur le boîtier, ou par plusieurs courtes manœuvres; très silencieux mais relativement dur. Levier facile à saisir. Position écartée très bien encliquetée. Signal d'armement.
Barillet des vitesses facile à manœuvrer mais très fermement encliqueté. Non rotatif lors du déclenchement.
Ouverture du dos par soulèvement du bouton de rembobinage sur une longue course, évitant les ouvertures accidentelles. Dos ouvrant à 180°, mais non démontable. Assez grand choix d'objectifs. Bonne monture. Baïonnette très efficace, de grand diamètre, limitant le vignetage en photographie spéciale. Changement possible d'objectif d'une main. Pas de vis 044mm pour accessoires au centre de la baïonnette. Lamelles des diaphragmes noir mat. Uniformité des barillets. Bague de démontage. Repère IR. Filtres assez normalisés. Tirage mécanique faible (nombreux objectifs d'autres marques adaptables au Miranda Auto Sensorex EE par les Bagues adaptatrices). Testeur de profondeur de champ pratique mais d'emploi complexe en automatisme (cf. texte).
Ensemble objectifs/boîtier testés donnant des clichés bien piqués.
Remise à zéro du compteur automatique. Décliquetage du débrayage automatique. Manivelle de rembobinage très pratique.
Miroir éclair relativement long. Chambre bien bafflée. Bonne protection contre les vibrations par freinage mécanique du miroir en fin de course. Bruit normal au déclenchement.
Surimpressions volontaires possibles (manœuvre non indiquée dans le mode d'emploi).
Belle présentation. Prise de synchronisation de diamètre standard. N° sur le boîtier. Repère du plan du film. Embase filetée pour pied. Filetage pour déclencheur souple. Anneaux pour sautoir. Mode d'emploi bien présenté.
Accessoires variés dont certains spéciaux à Miranda/Soligor, communs avec la plupart des boîtiers Miranda. Compléments optiques spéciaux. Nombreux accessoires et objectifs de marques variées utilisables grâce aux Bagues adaptatrices. Boîtiers simplifiés disponibles.
Texte et clichés de Gérard BOUHOT
Photo Ciné Revue de 1972
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Oui, je l'ai lu, il me semble qu'il y a une version longue qui rentre dans le détail des différents types de mesure et l'utilisation des objectifs auto, mais non-EE-EC... Je me suis lu ça hier soir sur un portable, c'est sans fin, mais instructif, par contre je n'ai pas puigé grand chose quant à l'utilisation en diaphragme fermé... Mais je ne suis pas concerné, j'ai de quoi débuter avec aussi un 28mm en parfait état trouvé pour 25 euros avec son étui cuir.
Je pense que comme ces appareils doivent être plus lents que prévu en vitesse d'obturation, il vaut mieux fermer un peu plus, et utiliser plutôt une pile 1.5V.
Si ça interesse quelqu'un, il y a le manuel de réparation et de réglage d'origine à télécharger pour 2$50 environ ( paiement Paypal ) sur ce site:
https://learncamerarepair.com/productli ... condary=86
Je l'ai fait hier, et c'est super complet, on y apprend par exemple à quoi servent les 3 ou 4 potentiomètres sous la semelle.
Je pense que comme ces appareils doivent être plus lents que prévu en vitesse d'obturation, il vaut mieux fermer un peu plus, et utiliser plutôt une pile 1.5V.
Si ça interesse quelqu'un, il y a le manuel de réparation et de réglage d'origine à télécharger pour 2$50 environ ( paiement Paypal ) sur ce site:
https://learncamerarepair.com/productli ... condary=86
Je l'ai fait hier, et c'est super complet, on y apprend par exemple à quoi servent les 3 ou 4 potentiomètres sous la semelle.
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Bon, et bien ce que tu as posté est bien la version longue !
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Bonjour à tous,
Je viens d'acquérir un Sensomat RE, quelque soit la vitesse d'obturation que je règle, si je reste appuyé sur le déclencheur, l'obturateur reste ouvert tant que je ne lâche pas le bouton, est-ce que c'est normal ? Et si c'est anormal, est-ce qu'il y a moyen de régler ce problème ?
Vincent
Je viens d'acquérir un Sensomat RE, quelque soit la vitesse d'obturation que je règle, si je reste appuyé sur le déclencheur, l'obturateur reste ouvert tant que je ne lâche pas le bouton, est-ce que c'est normal ? Et si c'est anormal, est-ce qu'il y a moyen de régler ce problème ?
Vincent
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Non pas normal. J'ai eu un Olympus OM-1 qui avait le même problème.
Je ne sais pas comment le régler mais j'imagine que c'est faisable auprès d'un professionnel si pas de pièce usées.
C'est un appareil tout mécanique. Une révision s'impose probablement reste à savoir si çà vaut le coup compte tenu de la faible valeur de ce type d'appareil.
Je ne sais pas comment le régler mais j'imagine que c'est faisable auprès d'un professionnel si pas de pièce usées.
C'est un appareil tout mécanique. Une révision s'impose probablement reste à savoir si çà vaut le coup compte tenu de la faible valeur de ce type d'appareil.
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- Gourou
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Il faudrait voir si la vitesse n'est pas restée bloquée sur la pose B ou T. Le passage par un professionnel va s'imposer ...
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Reste à le trouver... Ils ne semblent pas se bousculer pour les réparer.
Essayer peut être "Pelloche moi" qui se situe au sud ouest de la région parisienne, il fait aussi des ventes sur internet.
Si souci pour le trouver, je dois avoir son mail.
Essayer peut être "Pelloche moi" qui se situe au sud ouest de la région parisienne, il fait aussi des ventes sur internet.
Si souci pour le trouver, je dois avoir son mail.
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
Le Magasin Champion fils à Bruxelles a un exemplaire à vendre. M6Leica.
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
en tout cas ils sont beaux les miranda...
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- Gourou
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Re: Perdu sur la lune Miranda...
C'est vrai, ils ont du style les Miranda, j'ai le même que celui que Franck Feret a montré plus haut et j'ai d'ailleurs écrit un papier sur lui sur ce site :
https://35mm-compact.com/reflex/miranda ... rex-ee.htm
C'était vraiment de la bonne came mais ils ont apparemment cru qu'il suffisait d'avoir bonne presse dans les revues spécialisées et que plus d'efforts de marketting n'étaient pas nécessaires, et ils ont donc fait faillite en 1976. Dommage !
https://35mm-compact.com/reflex/miranda ... rex-ee.htm
C'était vraiment de la bonne came mais ils ont apparemment cru qu'il suffisait d'avoir bonne presse dans les revues spécialisées et que plus d'efforts de marketting n'étaient pas nécessaires, et ils ont donc fait faillite en 1976. Dommage !