ibraz a écrit :bonjour, j'ai lu la première page du sujet, et mon oeil a été immédiatement attiré par une phrase:
Plus tard, la différence se fera entre le possesseur d'un Nikon ou d'un Canon ; et, un peu plus "bas", avec les détenteurs d'Olympus ou de Pentax ; tandis que, encore plus "bas", il y avait les utilisateurs de Zenith et autres Praktica.
je viens de faire l'acquisition d'un canon eos300, et ce pauvre apareil ne vaut rien par rapport à mon pentax P30t, alors que si j'ai bien compris, ils jouent quasiment dans la même catégorie pour leurs époques respectives...
sur le canon (vous avez dit carton?) TOUT est en plastique à part les lentilles, la bague de mise au point a du jeu (c'est le 28/80 d'origine dont je parle), la peinture part déjà par endroits, bref, ça fait "jouet", et l'objectif est franchement décevant.
de l'autre coté on a le pentax qui a un objo du même type, sans autofocus, avec une bonne partie des pièces en métal, tout est ajusté à la perfection, certes la mise au point est manuelle, et il ne "monte" que au 1/1000, mais on sait que avec cet apareil, le rendu final ne dépendra pas de la qualité de l'apareil, mais de la qualité de votre prise de vue.
voilà, des avis là dessus? quelles sont les différences entre les apareils haut de gamme des marques de reflex?
Bonsoir,
Comme d'autres domaines (informatique, audiovisuel, etc.), la photographie est devenu un marché de consommation à rotation rapide (renouvellement).
A quoi bon dépenser de la Recherche et Développement, pour assurer une longue durée de vie à des matériels qui, de toutes les façons, seront renouvelés dans les cinq années à venir (et même moins), soit parce que leur utilisateur voudra acquérir une nouveauté, soit parce qu'il n'y aura plus de pièces détachées de disponibles (ou que la réparation coûtera plus cher que de changer pour un nouveau modèle).
Sinon finie, bien en passe de l'être, l'époque où, chez Nikon et autres marques connues, l'on pouvait assurer le SAV de matériels ayant plus d'une décennie.
Opération valable, d'ailleurs, car après révision, ces matériels repartaient pour des années de service...
D'où ce site, ses membres, leurs matériels encore trouvables d'occasion et en état de marche, etc.
Nous doutons fortement de la possibilité, pour les amateurs de modèles numériques, d'en faire autant...
C'est à dire, dans quelques décennies, de pouvoir collectionner ET utiliser des modèles ayant plus de vingt années d'ancienneté, et même seulement une dizaine d'années...
La mécanique, ce n'est jamais parfaitement réglé, mais cela dure ; l'électronique c'est tout OK ou bien tout HS, souvent, et plus vite que la mécanique, et nous savons de quoi nous parlons.
Sans revenir en détail sur des thèmes déjà abordés, une montre mécanique simple (donc pas un chronographe) et de qualité, durait la vie de son utilisateur et propriétaire (sauf choc très violent ou chute importante). Bien sûr, toutes les trois années en moyenne, il fallait passer à la révision (dépoussiérage, dégraissage et huilage, plus un nouveau réglage), puis c'était de nouvelles années de service...
Avec une montre électronique, il est moins probable que la cohabitation soit aussi longue, ne serait-ce que pour une raison d'évolution technique, avec le risque que le modèle de pile indispensable ne soit plus disponible, ou bien que le module électronique (devenu introuvable) ne tombe en panne (chaleur, champ électrique...).
Sans encore remonter à Mathusalem, nous avons cotoyé des récepteur de radio à lampes vraiment increvables (acquis dans les années 1930, et encore en service dans les années 1970). Mëme remarque pour des vieux téléviseurs à tubes en N&B, "insubmersibles", et frôlant les deux décennies de service (avec deux ou trois réparations).
Essayez d'en faire autant avec une chaîne ou un écran plasma actuel...
Pour en revenir à la photographie, l'on peut imaginer une temps proche où un appareil sera scellé, équipé avec une batterie très longue durée, prévue pour sa durée de vie "normale", et ou l'on pourra juste mettre et enlever la carte mémoire, et les objectifs (si c'est un reflex).
Une fois la batterie épuisée, on le jettera, pour en prendre un autre.
C'est la logique de la production de masse, par opposition à la petite série, comme elle existe encore, pour les audiophiles, avec des matériels assemblés à la main, en petites quantités, de performances supérieures, de superbe esthétique, et de grande fiabilité, que la firme vous révisera ou réparera, tant qu'elle existera...
Sachez que même pour la radio et la télévision, il fut une époque où existère des petits artisans ou des firmes régionales, sinon départementales, qui fabriquaient des récepteurs (radio ou TV), pour leur marché local, avant que les grandes firmes ne "trustent" toute la clientèle.
Bien sûr, avec des prix plus bas, mais aussi l'uniformité et la tendance à l'imitation, qui caractérisent les productions industrielles...
Un exemple contraire, en photographie, serait la firme Leica, surtout avec ses modèles antérieurs (soit jusqu'au M4 ou au M5).
Pour les voitures, l'on pense tout de suite à Ferrari, qui fait presque du "sur mesure", pour ses clients...
Cordialement.