
(Finalement, je suis peut-être plus proche de la crise de la quarantaine que de celle d'adolescence...


Il est souvent bien là le problème: ce n'est pas tant le travail en soi qui pèse ( on peut être heureux et se "réaliser", comme on dit, dans son travail). Mais c'est les "petits" chefs, qui eux se "réalisent" dans leur fonction d'autorité qu'ils recherchent ardemment, et qui vous pourrissent la vie! La photo a été pour moi un vrai échappatoire pour supporter ma vie professionnelle. Avez vous remarqué que les chefs d'orchestre ne prennent pas leur retraite et meurent (souvent octogénaires) la baguette à la main!claude_e a écrit :Pour ma part j'en suis arrivé à détester mon boulot. Je suis informaticien mais techniquement il n'y à plus rien d'intéressant à faire : tout se décide maintenant au niveau division, donc plus de tests et de recherche. Je me contente de dépanner mes utilisateurs. J'ai déjà changé trois fois d'orientation professionnellle dans ma vie, juriste au départ je termine (à 54 ans passés je doute pouvoir encore changer) comme responsable informatique dans une unité appartenant à une world cie. Ce qui me déplait le plus c'est que le carcan se resserre de plus en plus : impossible d'avoir de la créativité ou de l'originalité.
J'investi toute mon énergie dans mes hobbies : photo, kendo, Iaïdo et je compte les mois qui me séparent de la retraite.
Très jolie formule.Georgesh a écrit :Réaliser ses rêves, ceux qu' on a à 20 ans, ça me paraît un sacré challenge, et il n' y a pas de quoi s' ennuyer, je partage l' analyse de gadgo d' esteban, les semelles de vent, et la découverte.
Notaires bedonnants, qu' avez-vous fait de vos 20 ans?
A peine sortis du berceau,Georgesh a écrit :Notaires bedonnants, qu' avez-vous fait de vos 20 ans?
Bonne question... Il y a peu de chances pour que tu fasses tout ça. C'est comme un carrefour, à un moment il faut bien choisir une route, si on se trompe, il est toujours possible de bifurquer à un autre moment... Pour les autres jobs je ne sais pas, mais pompier tu peux le faire (sauf Paris) en plus de ton job en tant que volontaire, je l'ai fait dix ans, c'est une expérience extraordinaire à tous points de vue, qui a changé ma vie. C'est un bon ersatz aussi pour anthropo-ethnologue, bonze et psy...gadjo d'esteban a écrit : mais une question m'obsède : pourquoi choisir. personnellement, même si je me dirige vers des [soi-disant] "grandes études", je n'ai pas envie de faire tout le temps les mêmes trucs : j'aimerai bien être architecte, ingénieur mais aussi prof, bidas, pompier, policier municipal dans une citée puis inspecteur dans une pj, cuisto, photographe, anthropo-ethnologue, bonze, psy...