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La photo du mois de juin 2025

Photo Faite par frost242
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Jumelles, lunettes, télescopes, téléobjectifs, photographie
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- Super Gourou
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- Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Jumelles, lunettes, télescopes, téléobjectifs, photographie
Bonjour,
Dans un message précédent, nous vous suggerions de penser, de temps en temps, à simplement regarder et voir ce qui nous entoure, avant ou à la place de le photographier.
Nous revenons sur ce sujet, mais cette fois dans sont aspect technique plus que philosophique.
Les jumelles :
Ajouter une petite paire de jumelles, à son kit photographique, n'est pas une mauvaise idée.
En effet, en plus de faire des photographies, vous pourrez ainsi mieux voir ou découvrir des choses et des sujets qui sont moins visibles à l'oeil nu ou bien qui passent inaperçus.
Evitez de prendre de tros grosses jumelles qui vous lasseront vite par leur poids excessif, autour du coup ou bien à l'épaule.
Evitez également les grossissements de plus de 10 fois, qui amène l'image à trop bouger, du fait de l'amplification des micro-mouvements involontaires.
Des modèles du type 7 x 35 mm, ou 8 x 40 mm, sont un bon point de départ, et si elles sont à primes en toit, elle sont encore plus compacte que celles classiques (prismes de Porro).
Par contre, les modèles classiques (donc à prisme de Porro) accentuent l'effet de relief, surtout à courte distance, puisque l'écart inter-objectifs est normalement supérieur à l'écart interpupillaire.
Evitez aussi les modèles trop petits, du genre 7 x 25 mm ou 6 x 20 mm, qui pêchent par manque de luminosité. Pas toujours en pleine lumière d'été en milieu de journée, mais dès que les conditions s'en éloignent (aube et crépuscule, sous-bois, automne et hiver...).
Si vous ne voulez pas y mettre trop cher, mais pour une qualité encore correcte, et si vous habitez sur la région parisienne, faites donc un saut chez Muller Photo et demandez à voir ses Photon 7 x 35 mm de l'ex-URSS (si il lui en reste), demandez à faire un essai, puis demandez le prix, et faites vous une opinion.
Que faire avec une jumelle ?
Beaucoup de chose, en ornithologie, architecture, sport, astronomie, faune et flore, et même insectes (pour les voir très gros sans avoir à s'en approcher trop et les faire fuir). Et la liste est vraiment loin d'être close...
Et en photographie ? Et bien, par exemple, repérer ce détail du paysage ou bien cet animal qui méritent une photographie au téléobjectif. Et puis, juste regarder, d'une autre façon, ce qui nous entoure.
Quand on a pris goût à l'emploi d'une jumelle, c'est comme pour l'appareil photographique, on a du mal à ne pas l'amener partout, et l'on a du bien à le faire...
Si vous trimballez un pied photographique avec votre appareil, vous pouvez facilement y fixer votre jumelle (directement ou avec un petit accessoire peu coûteux), et alors vous doublez littéralement le rendement de cette jumelle, surtout pour les gros modèles et/ou les forts grossissements. Du coup, votre pied photographique voit son utilité doublée...
Peut-on photographier au travers de jumelles ? Bien sûr, comme au travers de tout autre instrument à usage visuel (lunette, télescope...).
Naturellement, l'ouverture de la jumelle (lunette, télescope...) est fixe et égale à son rapport F/D. Les jumelles sont souvent autour de f/6 ou f/8 et les lunettes peuvent monter à f/12, f/15 et plus.
Comme vous travaillez à pleine ouverture, la qualité optique sera moyenne, puisque l'on utilise tout le faisceau lumineux (ou presque), y compris la partie en provenance de la plus périphérique zone de l'objectif de la jumelle (lunette, téléescope...).
L'on peut travailler sans l'objectif photographique en place ou avec, sans l'oculaire de l'instrument ou avec, et les grandissements obtenus seront dépendant de la combinaison optique choisie (ainsi que du tirage total).
Si vous laissez l'objectif photographique en place, ceux qui ont une petite lentille frontale seront les plus adaptés à cet usage (prise de vue au travers d'un instrument d'optique). Nous pensons notamment au 50 mm f/3,5 Industar, ou au 55mm f/3,5 Micro-Nikkor.
Pour mémoire, les Minox subminiatures, et d'autres appareils du même type, disposent d'un accessoire spécial de raccord entre leur boîtier et l'oculaire d'une jumelle (lunette, télescope...).
Jumelles versus Lunettes :
Nous avons une préférence marquée pour les jumelles, pour le confort et le rendement supérieur de la vision binoculaire (luminosité, stéréoscopie, moindre fatigue oculaire...).
Mais si vous avez une lunette ou un télescope, vous n'aurez que la perte de la vision binoculaire et sûrement un encombrement supérieur, sans oublier la quasi-obligation d'un pied ou d'un autre support.
Le téléobjectif lunette :
Il est possible de transformer un téléobjectif en lunette, en lui adjoignant un adaptateur et en l'équipant d'un oculaire. Ces accessoires existent, et cet usage d'un téléobjectif en guise de lunette peut dépanner, sans avoir à s'encombrer d'un deuxième appareil d'optique.
La qualité des images sera là, si votre téléobjectif est d'excellente qualité (verres ED, et haut de gamme).
Pour conclure, il faut grader à l'esprit que les résultats les meilleurs seront toujours ceux obtenus avec de bons téléobjectifs ou de bonnes jumelles (lunettes, téléescopes...), employés à leur usage habituel.
Toutefois, les faire travailler en remplacement d'autres usages sera toujours possible, et peut dépanner.
Et puis, même si la qualité des résultats n'est pas optimale, c'est quand-même tout un domaine à explorer, juste pour l'expérimentation.
Cordialement.
Dans un message précédent, nous vous suggerions de penser, de temps en temps, à simplement regarder et voir ce qui nous entoure, avant ou à la place de le photographier.
Nous revenons sur ce sujet, mais cette fois dans sont aspect technique plus que philosophique.
Les jumelles :
Ajouter une petite paire de jumelles, à son kit photographique, n'est pas une mauvaise idée.
En effet, en plus de faire des photographies, vous pourrez ainsi mieux voir ou découvrir des choses et des sujets qui sont moins visibles à l'oeil nu ou bien qui passent inaperçus.
Evitez de prendre de tros grosses jumelles qui vous lasseront vite par leur poids excessif, autour du coup ou bien à l'épaule.
Evitez également les grossissements de plus de 10 fois, qui amène l'image à trop bouger, du fait de l'amplification des micro-mouvements involontaires.
Des modèles du type 7 x 35 mm, ou 8 x 40 mm, sont un bon point de départ, et si elles sont à primes en toit, elle sont encore plus compacte que celles classiques (prismes de Porro).
Par contre, les modèles classiques (donc à prisme de Porro) accentuent l'effet de relief, surtout à courte distance, puisque l'écart inter-objectifs est normalement supérieur à l'écart interpupillaire.
Evitez aussi les modèles trop petits, du genre 7 x 25 mm ou 6 x 20 mm, qui pêchent par manque de luminosité. Pas toujours en pleine lumière d'été en milieu de journée, mais dès que les conditions s'en éloignent (aube et crépuscule, sous-bois, automne et hiver...).
Si vous ne voulez pas y mettre trop cher, mais pour une qualité encore correcte, et si vous habitez sur la région parisienne, faites donc un saut chez Muller Photo et demandez à voir ses Photon 7 x 35 mm de l'ex-URSS (si il lui en reste), demandez à faire un essai, puis demandez le prix, et faites vous une opinion.
Que faire avec une jumelle ?
Beaucoup de chose, en ornithologie, architecture, sport, astronomie, faune et flore, et même insectes (pour les voir très gros sans avoir à s'en approcher trop et les faire fuir). Et la liste est vraiment loin d'être close...
Et en photographie ? Et bien, par exemple, repérer ce détail du paysage ou bien cet animal qui méritent une photographie au téléobjectif. Et puis, juste regarder, d'une autre façon, ce qui nous entoure.
Quand on a pris goût à l'emploi d'une jumelle, c'est comme pour l'appareil photographique, on a du mal à ne pas l'amener partout, et l'on a du bien à le faire...
Si vous trimballez un pied photographique avec votre appareil, vous pouvez facilement y fixer votre jumelle (directement ou avec un petit accessoire peu coûteux), et alors vous doublez littéralement le rendement de cette jumelle, surtout pour les gros modèles et/ou les forts grossissements. Du coup, votre pied photographique voit son utilité doublée...
Peut-on photographier au travers de jumelles ? Bien sûr, comme au travers de tout autre instrument à usage visuel (lunette, télescope...).
Naturellement, l'ouverture de la jumelle (lunette, télescope...) est fixe et égale à son rapport F/D. Les jumelles sont souvent autour de f/6 ou f/8 et les lunettes peuvent monter à f/12, f/15 et plus.
Comme vous travaillez à pleine ouverture, la qualité optique sera moyenne, puisque l'on utilise tout le faisceau lumineux (ou presque), y compris la partie en provenance de la plus périphérique zone de l'objectif de la jumelle (lunette, téléescope...).
L'on peut travailler sans l'objectif photographique en place ou avec, sans l'oculaire de l'instrument ou avec, et les grandissements obtenus seront dépendant de la combinaison optique choisie (ainsi que du tirage total).
Si vous laissez l'objectif photographique en place, ceux qui ont une petite lentille frontale seront les plus adaptés à cet usage (prise de vue au travers d'un instrument d'optique). Nous pensons notamment au 50 mm f/3,5 Industar, ou au 55mm f/3,5 Micro-Nikkor.
Pour mémoire, les Minox subminiatures, et d'autres appareils du même type, disposent d'un accessoire spécial de raccord entre leur boîtier et l'oculaire d'une jumelle (lunette, télescope...).
Jumelles versus Lunettes :
Nous avons une préférence marquée pour les jumelles, pour le confort et le rendement supérieur de la vision binoculaire (luminosité, stéréoscopie, moindre fatigue oculaire...).
Mais si vous avez une lunette ou un télescope, vous n'aurez que la perte de la vision binoculaire et sûrement un encombrement supérieur, sans oublier la quasi-obligation d'un pied ou d'un autre support.
Le téléobjectif lunette :
Il est possible de transformer un téléobjectif en lunette, en lui adjoignant un adaptateur et en l'équipant d'un oculaire. Ces accessoires existent, et cet usage d'un téléobjectif en guise de lunette peut dépanner, sans avoir à s'encombrer d'un deuxième appareil d'optique.
La qualité des images sera là, si votre téléobjectif est d'excellente qualité (verres ED, et haut de gamme).
Pour conclure, il faut grader à l'esprit que les résultats les meilleurs seront toujours ceux obtenus avec de bons téléobjectifs ou de bonnes jumelles (lunettes, téléescopes...), employés à leur usage habituel.
Toutefois, les faire travailler en remplacement d'autres usages sera toujours possible, et peut dépanner.
Et puis, même si la qualité des résultats n'est pas optimale, c'est quand-même tout un domaine à explorer, juste pour l'expérimentation.
Cordialement.
- rastalaly
- Expert
- Messages : 241
- Enregistré le : jeudi 27 juillet 2006 15:41
- Localisation : France-19-Tulle
Bonjour hyperfocale,
J'ajouterai que l'idéal est quand même de posséder un reflex pour tous ces montages "hybrides" entre ces différents éléments. Je me suis même laissé entendre que le 42mm à vis serait une sorte de "standard" avec les différents adaptateurs pour télescopes et lunettes (T-mount).
Le trépied est vraiment indispensable et je dirait même plus un "très bon" trépied car s'il est une chose qui limite les prises de vues (notemment en astro) avec de fort grossissements c'est bien les vibrations.
En astro les montures équatoriales doivent être les plus stables possibles et ont teste cette dernière en donnant une légère pichenette sur le téléscope. Ont mesure alors le temps necessaire au retour d'une image stable (moins de trois secondes c'est confortable en visuel)!
En rêgle général, on choisi un modèle le plus transportable et donc la stabilité est souvent mise à mal lorsque l'on ajoute le poids d'un reflex sur l'instalation.
Relativisons, les poses de l'ordre 10s sont possible sur les objets les plus brillants du ciel (lune et grand objets du ciel d'hiver)!
Pour les plus curieux voici un forum de passionés d'astro.rubrique photo.......
mais je doit vous prévenir....le numérique à écrasé toutes les techniques argentiques dans ce domaine
http://www.webastro.net
Z'êtes prévenus!
J'ajouterai que l'idéal est quand même de posséder un reflex pour tous ces montages "hybrides" entre ces différents éléments. Je me suis même laissé entendre que le 42mm à vis serait une sorte de "standard" avec les différents adaptateurs pour télescopes et lunettes (T-mount).
Le trépied est vraiment indispensable et je dirait même plus un "très bon" trépied car s'il est une chose qui limite les prises de vues (notemment en astro) avec de fort grossissements c'est bien les vibrations.
En astro les montures équatoriales doivent être les plus stables possibles et ont teste cette dernière en donnant une légère pichenette sur le téléscope. Ont mesure alors le temps necessaire au retour d'une image stable (moins de trois secondes c'est confortable en visuel)!
En rêgle général, on choisi un modèle le plus transportable et donc la stabilité est souvent mise à mal lorsque l'on ajoute le poids d'un reflex sur l'instalation.
Relativisons, les poses de l'ordre 10s sont possible sur les objets les plus brillants du ciel (lune et grand objets du ciel d'hiver)!

Pour les plus curieux voici un forum de passionés d'astro.rubrique photo.......
mais je doit vous prévenir....le numérique à écrasé toutes les techniques argentiques dans ce domaine

http://www.webastro.net
Z'êtes prévenus!

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- Super Gourou
- Messages : 1413
- Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Bonjour,
Et merci pour cette intervention.
Il est vrai que le réflex est pratique, pour ce genre de couplage, mais pas indispensable (pensons au système de fixation d'un Minox 9,5 mm, sur une jumelles ou une petite lunette).
Pour ce qui est du combat argentique / numérique, en photo astronomique, il y là matière à débat (cf. http://www.astrosurf.com)...
En tout cas, et en ce qui concerne les utilisateurs de ce site, surtout pour juste faire quelques images du ciel (nuit étoilée, constellation remarquable, lune...), à l'occasion et de temps en temps, l'argentique est bien suffisant, et surtout bien moins cher, pour un résultat correct.
Cordialment.
Et merci pour cette intervention.
Il est vrai que le réflex est pratique, pour ce genre de couplage, mais pas indispensable (pensons au système de fixation d'un Minox 9,5 mm, sur une jumelles ou une petite lunette).
Pour ce qui est du combat argentique / numérique, en photo astronomique, il y là matière à débat (cf. http://www.astrosurf.com)...
En tout cas, et en ce qui concerne les utilisateurs de ce site, surtout pour juste faire quelques images du ciel (nuit étoilée, constellation remarquable, lune...), à l'occasion et de temps en temps, l'argentique est bien suffisant, et surtout bien moins cher, pour un résultat correct.
Cordialment.
- tarabucetta
- Super Gourou
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- Enregistré le : jeudi 20 avril 2006 8:51
- Localisation : In the wall
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J'avais vu un site traitant du sujet, mais en numérique (malheureusement). La technique lunette+appareil numérique était appelée digiscopie. Et franchement les résultats étaient trés bons.
Je pense qu'une petite recherche sur le net permet de trouver les conseils nécessaires pour bidouiller des adaptateurs, histoire d'essayer avant de chercher une solution existante éprouvée.
Je pense qu'une petite recherche sur le net permet de trouver les conseils nécessaires pour bidouiller des adaptateurs, histoire d'essayer avant de chercher une solution existante éprouvée.
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- Super Gourou
- Messages : 7277
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- tarabucetta
- Super Gourou
- Messages : 7459
- Enregistré le : jeudi 20 avril 2006 8:51
- Localisation : In the wall
- Contact :
Après une petite recherche, on trouve effectivement plein d'infos, pour un montage numérique mais rien pour de l'argentique.
Nikon a développé des APN compatibles avec les longues vues et commercialise des adpatateurs (~50 $), mais pour les reflex (numérique en tout cas) c'est pas le même prix (~300$). Mais il existe des tas d'adaptateurs, dont certains peuvent être fabriqués facilement soit-même.
J'ai pu lire que Leïca commercialise un adaptateur compatible avec la monture Leïca, et les longues-vues Leïca.
Ce que je tire comme conclusion, c'est qu'il faut une trés trés bonne lunette, que c'est difficile de réussir ses photos (bien net, bien exposée,..) d'où le recours au numérique. Assea bizarrement, il semble plus facile de le faire avec un compact ou un bridge, qu'un réflex, surtout que le résultat ne sera pas meilleur avec un réflex.
Nikon a développé des APN compatibles avec les longues vues et commercialise des adpatateurs (~50 $), mais pour les reflex (numérique en tout cas) c'est pas le même prix (~300$). Mais il existe des tas d'adaptateurs, dont certains peuvent être fabriqués facilement soit-même.
J'ai pu lire que Leïca commercialise un adaptateur compatible avec la monture Leïca, et les longues-vues Leïca.
Ce que je tire comme conclusion, c'est qu'il faut une trés trés bonne lunette, que c'est difficile de réussir ses photos (bien net, bien exposée,..) d'où le recours au numérique. Assea bizarrement, il semble plus facile de le faire avec un compact ou un bridge, qu'un réflex, surtout que le résultat ne sera pas meilleur avec un réflex.
- rastalaly
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- Enregistré le : jeudi 27 juillet 2006 15:41
- Localisation : France-19-Tulle
Bonjour,
Un petit rappel aussi concernant les objectifs à miroir qui sont vraiment l'idéal pour la photo astro (genre MTO). On les trouvent en neuf avec des focales 300mm, 500mm/f5.6 et 1000mm/f10, ils sont compatibles avec toutes les montures en filet 42mm et les baïonettes avec bague adaptatrice dédiée. Pour ce qui concerne la qualité, la formule est si efficace (Schmit/Cassegrain) qu'elle est reprise sur des modèles de télescopes bien plus gros (genre 300mm de diamètre pour plus de 2300mm de focale). L'usage est cependant limité en usage terrestre (mais pas inintéressant
).
Le minimum pour la photo astro avec un matos "standard" consiste en la fabrication d'une table équatoriale qui permettra le suivi des objets celestes.

Un petit rappel aussi concernant les objectifs à miroir qui sont vraiment l'idéal pour la photo astro (genre MTO). On les trouvent en neuf avec des focales 300mm, 500mm/f5.6 et 1000mm/f10, ils sont compatibles avec toutes les montures en filet 42mm et les baïonettes avec bague adaptatrice dédiée. Pour ce qui concerne la qualité, la formule est si efficace (Schmit/Cassegrain) qu'elle est reprise sur des modèles de télescopes bien plus gros (genre 300mm de diamètre pour plus de 2300mm de focale). L'usage est cependant limité en usage terrestre (mais pas inintéressant

Le minimum pour la photo astro avec un matos "standard" consiste en la fabrication d'une table équatoriale qui permettra le suivi des objets celestes.

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- Super Gourou
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Bonjour,
Nous (re)bondissons sur la mention des optiques à miroir pour dire qu'un de leurs avantages, par rapport aux versions télé et longue focale, c'est leur compacité, qui permet de diminuer le risque de bougé (moindre effet de levier).
Autre atout, un prix inférieur, à focale identique.
Par contre, il faut accepter de travailler avec le flou "spécial" des images obtenues (en dehors de la plage de netteté : effet d'anneau).
Ce qui précède concerne les vues classiques, pas l'astronomie.
Cordialement.
Nous (re)bondissons sur la mention des optiques à miroir pour dire qu'un de leurs avantages, par rapport aux versions télé et longue focale, c'est leur compacité, qui permet de diminuer le risque de bougé (moindre effet de levier).
Autre atout, un prix inférieur, à focale identique.
Par contre, il faut accepter de travailler avec le flou "spécial" des images obtenues (en dehors de la plage de netteté : effet d'anneau).
Ce qui précède concerne les vues classiques, pas l'astronomie.
Cordialement.
- rastalaly
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- Localisation : France-19-Tulle
Bonjour,
Il faut également accepter de travailler avec une ouverture fixe (pas de diaph sur ces pt'ites bêtes).
Désolé pour la disgression astro
c'est juste queça tombe pile poil dans mon actualité perso à moi que j'ai avec l'arrivée de mon nouveau télescope
. Imaginez le bazar 750mm de focale à f/5
les pt'its piafs d'en face vont être énormes sur la péloche
J'vous tiens au courant quand j'ai fignolé mon montage
Il faut également accepter de travailler avec une ouverture fixe (pas de diaph sur ces pt'ites bêtes).
Désolé pour la disgression astro



les pt'its piafs d'en face vont être énormes sur la péloche

J'vous tiens au courant quand j'ai fignolé mon montage

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- Localisation : paris
Re: Jumelles, lunettes, télescopes, téléobjectifs, photograp
sais tu ou l on peut trouver cet accessoire pour des objectifs nikon ou le bricoler avec des bagues macro que faut il rajouter???hyperfocale a écrit :Bonjour,
Dans un message précédent, nous vous suggerions de penser, de temps en temps, à simplement regarder et voir ce qui nous entoure, avant ou à la place de le photographier.
Nous revenons sur ce sujet, mais cette fois dans sont aspect technique plus que philosophique.
Les jumelles :
Ajouter une petite paire de jumelles, à son kit photographique, n'est pas une mauvaise idée.
En effet, en plus de faire des photographies, vous pourrez ainsi mieux voir ou découvrir des choses et des sujets qui sont moins visibles à l'oeil nu ou bien qui passent inaperçus.
Evitez de prendre de tros grosses jumelles qui vous lasseront vite par leur poids excessif, autour du coup ou bien à l'épaule.
Evitez également les grossissements de plus de 10 fois, qui amène l'image à trop bouger, du fait de l'amplification des micro-mouvements involontaires.
Des modèles du type 7 x 35 mm, ou 8 x 40 mm, sont un bon point de départ, et si elles sont à primes en toit, elle sont encore plus compacte que celles classiques (prismes de Porro).
Par contre, les modèles classiques (donc à prisme de Porro) accentuent l'effet de relief, surtout à courte distance, puisque l'écart inter-objectifs est normalement supérieur à l'écart interpupillaire.
Evitez aussi les modèles trop petits, du genre 7 x 25 mm ou 6 x 20 mm, qui pêchent par manque de luminosité. Pas toujours en pleine lumière d'été en milieu de journée, mais dès que les conditions s'en éloignent (aube et crépuscule, sous-bois, automne et hiver...).
Si vous ne voulez pas y mettre trop cher, mais pour une qualité encore correcte, et si vous habitez sur la région parisienne, faites donc un saut chez Muller Photo et demandez à voir ses Photon 7 x 35 mm de l'ex-URSS (si il lui en reste), demandez à faire un essai, puis demandez le prix, et faites vous une opinion.
Que faire avec une jumelle ?
Beaucoup de chose, en ornithologie, architecture, sport, astronomie, faune et flore, et même insectes (pour les voir très gros sans avoir à s'en approcher trop et les faire fuir). Et la liste est vraiment loin d'être close...
Et en photographie ? Et bien, par exemple, repérer ce détail du paysage ou bien cet animal qui méritent une photographie au téléobjectif. Et puis, juste regarder, d'une autre façon, ce qui nous entoure.
Quand on a pris goût à l'emploi d'une jumelle, c'est comme pour l'appareil photographique, on a du mal à ne pas l'amener partout, et l'on a du bien à le faire...
Si vous trimballez un pied photographique avec votre appareil, vous pouvez facilement y fixer votre jumelle (directement ou avec un petit accessoire peu coûteux), et alors vous doublez littéralement le rendement de cette jumelle, surtout pour les gros modèles et/ou les forts grossissements. Du coup, votre pied photographique voit son utilité doublée...
Peut-on photographier au travers de jumelles ? Bien sûr, comme au travers de tout autre instrument à usage visuel (lunette, télescope...).
Naturellement, l'ouverture de la jumelle (lunette, télescope...) est fixe et égale à son rapport F/D. Les jumelles sont souvent autour de f/6 ou f/8 et les lunettes peuvent monter à f/12, f/15 et plus.
Comme vous travaillez à pleine ouverture, la qualité optique sera moyenne, puisque l'on utilise tout le faisceau lumineux (ou presque), y compris la partie en provenance de la plus périphérique zone de l'objectif de la jumelle (lunette, téléescope...).
L'on peut travailler sans l'objectif photographique en place ou avec, sans l'oculaire de l'instrument ou avec, et les grandissements obtenus seront dépendant de la combinaison optique choisie (ainsi que du tirage total).
Si vous laissez l'objectif photographique en place, ceux qui ont une petite lentille frontale seront les plus adaptés à cet usage (prise de vue au travers d'un instrument d'optique). Nous pensons notamment au 50 mm f/3,5 Industar, ou au 55mm f/3,5 Micro-Nikkor.
Pour mémoire, les Minox subminiatures, et d'autres appareils du même type, disposent d'un accessoire spécial de raccord entre leur boîtier et l'oculaire d'une jumelle (lunette, télescope...).
Jumelles versus Lunettes :
Nous avons une préférence marquée pour les jumelles, pour le confort et le rendement supérieur de la vision binoculaire (luminosité, stéréoscopie, moindre fatigue oculaire...).
Mais si vous avez une lunette ou un télescope, vous n'aurez que la perte de la vision binoculaire et sûrement un encombrement supérieur, sans oublier la quasi-obligation d'un pied ou d'un autre support.
Le téléobjectif lunette :
Il est possible de transformer un téléobjectif en lunette, en lui adjoignant un adaptateur et en l'équipant d'un oculaire. Ces accessoires existent, et cet usage d'un téléobjectif en guise de lunette peut dépanner, sans avoir à s'encombrer d'un deuxième appareil d'optique.
La qualité des images sera là, si votre téléobjectif est d'excellente qualité (verres ED, et haut de gamme).
Pour conclure, il faut grader à l'esprit que les résultats les meilleurs seront toujours ceux obtenus avec de bons téléobjectifs ou de bonnes jumelles (lunettes, téléescopes...), employés à leur usage habituel.
Toutefois, les faire travailler en remplacement d'autres usages sera toujours possible, et peut dépanner.
Et puis, même si la qualité des résultats n'est pas optimale, c'est quand-même tout un domaine à explorer, juste pour l'expérimentation.
Cordialement.
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- Super Gourou
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- Gourou
- Messages : 583
- Enregistré le : mercredi 23 août 2006 17:24
La "digiscopie" ne marche qu'avec les APN (compacts), parce que derrière l'oculaire de la lunette ou de la jumelle, on ne peut pas mettre un appareil photo normal, il faut mettre quelque chose qui ressemble à notre oeil : petit capteur, focale courte et plan du diaphragme très en surface(à la même échelle que nos cristallin, iris, rétine ; pas du tout à l'échelle ne serait-ce que d'un 24x36 ou un réflex numérique), et si possible mise au point asservie.
Et voilà, encore une appli où le numérique n'a pas d'alternative !
A+
Je vous prépare quelques explications plus techniques et des exemples.
Et j'ouvre un nouveau fil, comme ça s'il y a des objections parce que ce n'est pas de l'argentique, on efface tout...
Et voilà, encore une appli où le numérique n'a pas d'alternative !
A+
Je vous prépare quelques explications plus techniques et des exemples.
Et j'ouvre un nouveau fil, comme ça s'il y a des objections parce que ce n'est pas de l'argentique, on efface tout...
-
- Super Gourou
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- Enregistré le : jeudi 13 octobre 2005 11:10
- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Bonjour,
Nous pensons que la photographie à l'oculaire d'un appareil d'optique (jumelle, lunette, périscope, microscope...) est toujours possible, peut-être avec l'aide d'un raccord pour éloigner l'objectif de prise de vue de l'oculaire.
D'ailleurs, les astrophotographes le font depuis bien longtemps, en combinant les effets de l'oculaire ET de l'objectif photographique, reculé d'un certain tirage, par rapport à la position habituelle de l'oeil humain.
Par contre, un Industar 50 mm f/3,5 avec sa toute petite lentille frontale, doit pouvoir opérer placé comme l'est l'oeil humain.
Cordialement.
Nous pensons que la photographie à l'oculaire d'un appareil d'optique (jumelle, lunette, périscope, microscope...) est toujours possible, peut-être avec l'aide d'un raccord pour éloigner l'objectif de prise de vue de l'oculaire.
D'ailleurs, les astrophotographes le font depuis bien longtemps, en combinant les effets de l'oculaire ET de l'objectif photographique, reculé d'un certain tirage, par rapport à la position habituelle de l'oeil humain.
Par contre, un Industar 50 mm f/3,5 avec sa toute petite lentille frontale, doit pouvoir opérer placé comme l'est l'oeil humain.
Cordialement.
-
- Gourou
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- Super Gourou
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- Localisation : Troisième planète du système solaire, groupe local de galaxies, superamas de la Vierge
Bonsoir,
Nous parlions de parfois la nécessité d'effectuer un tirage, donc une augmentation de la distance oculaire-objectif de l'appareil de photographie, qui joue sur le grandissement de l'image, et aussi sur la couverture de toute le champ de la pellicule sensible avec l'image circulaire donnée par l'oculaire.
Nous parlons toujours de la photographie argentique...
En règle générale, il est toujours possible de réduire la distance oculaire-objectif à quelque milliètres à peine, sinon même arriver au contact verre oculaire-verre de la lentille frontale de l'objectif, quitte à démonter le cache rétractable (jumelles), par exemple...
Cordialement.
Nous parlions de parfois la nécessité d'effectuer un tirage, donc une augmentation de la distance oculaire-objectif de l'appareil de photographie, qui joue sur le grandissement de l'image, et aussi sur la couverture de toute le champ de la pellicule sensible avec l'image circulaire donnée par l'oculaire.
Nous parlons toujours de la photographie argentique...
En règle générale, il est toujours possible de réduire la distance oculaire-objectif à quelque milliètres à peine, sinon même arriver au contact verre oculaire-verre de la lentille frontale de l'objectif, quitte à démonter le cache rétractable (jumelles), par exemple...
Cordialement.
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- Gourou
- Messages : 583
- Enregistré le : mercredi 23 août 2006 17:24
Le tirage, c'est la distance objectif-film de l'appareil photo.
Quant à la distance entre l'objectif de l'appareil photo et l'oculaire de la lunette, elle doit être ajustée de façon que la pupille oculaire de la lunette soit dans le plan du diaphragme de l'objectif de l'appareil photo. Or la pupille des lunettes n'est qu'à quelques mm derrière la lentille arrière de leur oculaire, et le plan (apparent) du diaphragme est à l'intérieur de l'objectif de l'appareil photo. S'il est trop loin de la lentille frontale, et si on n'arrive pas à remplir cette condition même en approchant l'appareil de la lunette, c'est là qu'on vignette à mort. En éloignant, c'est encore pire.
D'un autre côté, si on ne veut parler que d'argentique alors n'en parlons plus. Parce que la digiscopie n'est possible (à cause de la taille des oculaires des lunettes, et de la proximité de leur pupille d'oculaire) qu'avec des appareils qui ont sensiblement les mêmes dimensions (capteur, focale, ouverture du diaphragme) que l'oeil humain, pour lequel les lunettes sont conçues - c'est à dire certains APN compacts. Même un reflex 24x36 ne convient pas. Et un télémétrique, il ne faut pas y penser, on n'a aucun moyen raisonnable de mettre au point.
Expérience simple : regarder quelque chose avec des jumelles, ensuite tout en continuant à regarder, éloigner les jumelles de l'oeil : est-ce que le champ de l'image s'élargit ou se rétrécit ?
A+
Quant à la distance entre l'objectif de l'appareil photo et l'oculaire de la lunette, elle doit être ajustée de façon que la pupille oculaire de la lunette soit dans le plan du diaphragme de l'objectif de l'appareil photo. Or la pupille des lunettes n'est qu'à quelques mm derrière la lentille arrière de leur oculaire, et le plan (apparent) du diaphragme est à l'intérieur de l'objectif de l'appareil photo. S'il est trop loin de la lentille frontale, et si on n'arrive pas à remplir cette condition même en approchant l'appareil de la lunette, c'est là qu'on vignette à mort. En éloignant, c'est encore pire.
D'un autre côté, si on ne veut parler que d'argentique alors n'en parlons plus. Parce que la digiscopie n'est possible (à cause de la taille des oculaires des lunettes, et de la proximité de leur pupille d'oculaire) qu'avec des appareils qui ont sensiblement les mêmes dimensions (capteur, focale, ouverture du diaphragme) que l'oeil humain, pour lequel les lunettes sont conçues - c'est à dire certains APN compacts. Même un reflex 24x36 ne convient pas. Et un télémétrique, il ne faut pas y penser, on n'a aucun moyen raisonnable de mettre au point.
Expérience simple : regarder quelque chose avec des jumelles, ensuite tout en continuant à regarder, éloigner les jumelles de l'oeil : est-ce que le champ de l'image s'élargit ou se rétrécit ?
A+
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- Expert
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- Enregistré le : jeudi 15 décembre 2005 21:25
- Localisation : paris
Re: Jumelles, lunettes, télescopes, téléobjectifs, photograp
hyperfocale a écrit :Bonjour,
Dans un message précédent, nous vous suggerions de penser, de temps en temps, à simplement regarder et voir ce qui nous entoure, avant ou à la place de le photographier.
Nous revenons sur ce sujet, mais cette fois dans sont aspect technique plus que philosophique.
Les jumelles :
Ajouter une petite paire de jumelles, à son kit photographique, n'est pas une mauvaise idée.
En effet, en plus de faire des photographies, vous pourrez ainsi mieux voir ou découvrir des choses et des sujets qui sont moins visibles à l'oeil nu ou bien qui passent inaperçus.
Evitez de prendre de tros grosses jumelles qui vous lasseront vite par leur poids excessif, autour du coup ou bien à l'épaule.
Evitez également les grossissements de plus de 10 fois, qui amène l'image à trop bouger, du fait de l'amplification des micro-mouvements involontaires.
Des modèles du type 7 x 35 mm, ou 8 x 40 mm, sont un bon point de départ, et si elles sont à primes en toit, elle sont encore plus compacte que celles classiques (prismes de Porro).
Par contre, les modèles classiques (donc à prisme de Porro) accentuent l'effet de relief, surtout à courte distance, puisque l'écart inter-objectifs est normalement supérieur à l'écart interpupillaire.
Evitez aussi les modèles trop petits, du genre 7 x 25 mm ou 6 x 20 mm, qui pêchent par manque de luminosité. Pas toujours en pleine lumière d'été en milieu de journée, mais dès que les conditions s'en éloignent (aube et crépuscule, sous-bois, automne et hiver...).
Si vous ne voulez pas y mettre trop cher, mais pour une qualité encore correcte, et si vous habitez sur la région parisienne, faites donc un saut chez Muller Photo et demandez à voir ses Photon 7 x 35 mm de l'ex-URSS (si il lui en reste), demandez à faire un essai, puis demandez le prix, et faites vous une opinion.
Que faire avec une jumelle ?
Beaucoup de chose, en ornithologie, architecture, sport, astronomie, faune et flore, et même insectes (pour les voir très gros sans avoir à s'en approcher trop et les faire fuir). Et la liste est vraiment loin d'être close...
Et en photographie ? Et bien, par exemple, repérer ce détail du paysage ou bien cet animal qui méritent une photographie au téléobjectif. Et puis, juste regarder, d'une autre façon, ce qui nous entoure.
Quand on a pris goût à l'emploi d'une jumelle, c'est comme pour l'appareil photographique, on a du mal à ne pas l'amener partout, et l'on a du bien à le faire...
Si vous trimballez un pied photographique avec votre appareil, vous pouvez facilement y fixer votre jumelle (directement ou avec un petit accessoire peu coûteux), et alors vous doublez littéralement le rendement de cette jumelle, surtout pour les gros modèles et/ou les forts grossissements. Du coup, votre pied photographique voit son utilité doublée...
Peut-on photographier au travers de jumelles ? Bien sûr, comme au travers de tout autre instrument à usage visuel (lunette, télescope...).
Naturellement, l'ouverture de la jumelle (lunette, télescope...) est fixe et égale à son rapport F/D. Les jumelles sont souvent autour de f/6 ou f/8 et les lunettes peuvent monter à f/12, f/15 et plus.
Comme vous travaillez à pleine ouverture, la qualité optique sera moyenne, puisque l'on utilise tout le faisceau lumineux (ou presque), y compris la partie en provenance de la plus périphérique zone de l'objectif de la jumelle (lunette, téléescope...).
L'on peut travailler sans l'objectif photographique en place ou avec, sans l'oculaire de l'instrument ou avec, et les grandissements obtenus seront dépendant de la combinaison optique choisie (ainsi que du tirage total).
Si vous laissez l'objectif photographique en place, ceux qui ont une petite lentille frontale seront les plus adaptés à cet usage (prise de vue au travers d'un instrument d'optique). Nous pensons notamment au 50 mm f/3,5 Industar, ou au 55mm f/3,5 Micro-Nikkor.
Pour mémoire, les Minox subminiatures, et d'autres appareils du même type, disposent d'un accessoire spécial de raccord entre leur boîtier et l'oculaire d'une jumelle (lunette, télescope...).
Jumelles versus Lunettes :
Nous avons une préférence marquée pour les jumelles, pour le confort et le rendement supérieur de la vision binoculaire (luminosité, stéréoscopie, moindre fatigue oculaire...).
Mais si vous avez une lunette ou un télescope, vous n'aurez que la perte de la vision binoculaire et sûrement un encombrement supérieur, sans oublier la quasi-obligation d'un pied ou d'un autre support.
Le téléobjectif lunette :
Il est possible de transformer un téléobjectif en lunette, en lui adjoignant un adaptateur et en l'équipant d'un oculaire. Ces accessoires existent, et cet usage d'un téléobjectif en guise de lunette peut dépanner, sans avoir à s'encombrer d'un deuxième appareil d'optique.
sais tu ou lon peut s en procuere un pour du nikon???
merci d avance
La qualité des images sera là, si votre téléobjectif est d'excellente qualité (verres ED, et haut de gamme).
Pour conclure, il faut grader à l'esprit que les résultats les meilleurs seront toujours ceux obtenus avec de bons téléobjectifs ou de bonnes jumelles (lunettes, téléescopes...), employés à leur usage habituel.
Toutefois, les faire travailler en remplacement d'autres usages sera toujours possible, et peut dépanner.
Et puis, même si la qualité des résultats n'est pas optimale, c'est quand-même tout un domaine à explorer, juste pour l'expérimentation.
Cordialement.