Anciennement appellé Cibachrome, c'est un procédé simple, efficace, à grande latitude de pose, un peu cher, mais donnant des résultats extraordinaires. Un simple agrandisseur N/B suffit.
Le kit comprends 3 bains, révélateur, blanchiment, fixateur. T° des bains 24°C. Développement en cuve rotative ou cuve étanche en faisant rouler la cuve à la main. Au labo, pas d'éclairage inactinique, noir complet lors de l'utilisation du papier.
Il faut le jeu de filtre spécifique, et installer les filtres de base préconisés.
On commence par disposer sur le papier un lot de diapos destinées à être tirées par contact. (Dans le noir complet, le porte diapo contacteuse spécifique est un plus, mais sinon on se débrouille). Exposition 15 sec à f/8 pour un premier essai pour une lampe de 60 à 100W, pour un papier format 20X25.
On mets le papier exposé dans la cuve, et on développe 3 minutes chaque bain de ce que je me rappelle, en faisant tourner la cuve à la main ou avec un moteur si la cuve en est équipée, et on lave. Lorsqu'on sort le papier de la cuve, il ne faut pas avoir peur, les noirs sont...rouges ! Il ne deviennent noir qu'au cours du séchage.
L'épreuve contact permets de juger du temps de pose, et de la colorimétrie, pour un format donné. Ici, c'est facile, on rajoute un filtre de la même couleur que la dominante. Mais de la centaine de tirage Ciba que j'ai pu faire, seules des corrections très mineures ont été apportées.
Le papier existe dans différentes gammes, avec le sublime super brillant en haut de l'affiche.
Le papier peut-être aussi utilisé en film, pour des photographies uniques en châssis 20X25 par exemple.
La conservation dans le temps est très bonne, c'est un procédé régulièrement utilisé par les musées et les archives et il est de telle qualité qu'on tire des images numériques dessus afin de préserver les photographies...
