Excusez l'absence d'accents, j'ecris de l'etranger sur un clavier un peu different des notres.
Je pratique la photographie depuis une bonne dizaine d'annees, mais a dire vrai, je ne suis pas du tout un fou de technique!
Je souhaite m'acheter un nouveau boitier, et je me permet donc de vous ecrire afin de savoir ce que sont la synchro X et la mesure spot.
D'avance merci!
Nos forumeurs ont du talent
La photo du mois de juin 2025
Photo Faite par frost242
Découvrez le reste de la sélection du mois de juin ici
La photo du mois de juin 2025
Photo Faite par frost242
Découvrez le reste de la sélection du mois de juin ici
synchro X et mesure spot
-
olivier grandovec
- Débutant
- Messages : 28
- Enregistré le : vendredi 08 septembre 2006 17:13
- Localisation : France et Slovenie
-
MMP
- Super Gourou
- Messages : 1886
- Enregistré le : jeudi 16 novembre 2006 8:11
- Localisation : Marseille
De technique non plus Fada, oui.olivier grandovec a écrit :Je pratique la photographie depuis une bonne dizaine d'annees, mais a dire vrai, je ne suis pas du tout un fou de technique!
Prise de synchronisation permettant le déclanchement de l’éclair du flash au moment précis ou l’obturateur de l’appareil est ouvert.olivier grandovec a écrit :Je souhaite m'acheter un nouveau boitier, et je me permet donc de vous ecrire afin de savoir ce que sont la synchro X
En version de base, les appareils proposent une mesure de la lumière en zone pondérée centrale. En clair, la cellule couvre une large zone centrale de la plage cadrée et fait une moyenne des luminations, en privilégiant le centre et en diminuant progressivement vers les bords.olivier grandovec a écrit :et la mesure spot.
La mesure sélective ne couvre généralement qu’une zone centrale équivalente au deux cercle de mise au point (pour un reflex) – en gros 10/15% du champ cadré.
La mesure spot ne prend la lumière que sur une zone très restreinte, correspondant au stigomètre à champ coupé d’un reflex, voir un peu moins. 2 à 3 % du champ cadré. Ce type de mesure permet de prendre les différentes luminations (ou niveau des densités) d’un sujet afin de déterminer soi même la bonne exposition. Mode de travail utilisée en zone system.
-
olivier grandovec
- Débutant
- Messages : 28
- Enregistré le : vendredi 08 septembre 2006 17:13
- Localisation : France et Slovenie
-
MMP
- Super Gourou
- Messages : 1886
- Enregistré le : jeudi 16 novembre 2006 8:11
- Localisation : Marseille
La mesure centrale pondérée, qui couvre quasiment toute la zone cadrée, considère que l’on photographiez une personne, parfaitement centrée, cadrage horizontal, sur fond de paysage et de ciel bleu se recoupant au milieu du cadre ; le bonheur quoi ! La mesure privilégie donc le centre de l’image, puis la moitié inférieure du cadre en déclinant progressivement vers les bords, et dans une moindre mesure la partie supérieure du cadre.
Quant utiliser la mesure centrale pondérée ? Je dirais jamais. C’est le mode standard pour qui fait la photo standard décrite ci-dessus. Cadrage vertical ? connaît pas. Contre jour, sujet décalé, etc… ? non plus.
Seule une interprétation de la scène que l’on photographie à partir de la mesure sélective permet de choisir, en connaissance de cause, la bonne exposition selon le résultat que l’on souhaite. Si l’on tient toutefois au confort des automatismes, les indications des mesures dites matricielles sont sans doute mieux adaptées que celles de la mesure centrale pondérée.
Mais par expérience, une connaissance des bases des principes de la mesure de la lumière (pour être exact, mesure des luminances d’un sujet), une bonne mesure sélective et le tout en mode manuel, jamais tu ne louperas de photo !
Et puis il ne faut pas trop se tourmenter avec la mesure de la lumière, ni trop mesurer ou sans arrêt, car on ne sais plus où donner de la tête et l’on perd du temps qui est plus utile à la composition de la photographie. Avec l’expérience, on mesure l’exposition à l’œil, et tout aussi vite qu’avec la cellule du boîtier. Et puis la bonne vieille règle des f/16 fonctionne très bien.
Ou alors, on utilise le vieux truc du reporter obligé de mesurer la lumière à toute blinde alors que les obus tombent drus tout autour : prendre l’exposition sur la paume de sa main et ajouter 1IL à la valeur mesurée ; c’est à dire que si ta cellule indique 1/125s pour f/8, tu exposes pour 1/60s f/8, ou tout autre couple diaphragme/vitesse équivalent.
Explication : La paume de la main réfléchit la lumière d’environ une valeur d’IL de plus que le gris neutre 18% kodak pour lequel sont étalonnées les cellules des appareils (valeur de reflectance d’un sujet dit « moyen »). Dès lors, si tu ne modifies pas l’indication de la cellule, tu seras amené à sous-exposer d’une valeur d’IL, puisque la cellule ramène tout au gris 18% ; voilà pourquoi il faut corriger l’indication de la cellule en exposant d’un IL supplémentaire. ( en plus, gain 20 euros, et tellement plus pratique à trimballer qu’un bout de carton !)
La mesure spot est en revanche utile devant un sujet présentant des écarts de lumination qui nécessite que l’on en fasse la bonne interprétation si l’on veut un négatif au poil. (Sinon, prévoir les sandwichs et le litron pour la séance labo.)
La mesure pondérée centrale, et même les matricielles, vaut pour un sujet présentant une gamme de valeur équilibrée entre hautes et basses lumières. Il faudra interpréter différemment la scène pour des situations de contraste plus marqué. Petite devinette : Robe noire sur fond de paysage de neige avec soleil ¾ arrière, comment interpréter l’indication de la cellule ?
Il faudra corriger l’indication de la cellule d’environ +2IL, c’est à dire ouvrir le diaphragme de 2 valeurs (ou diminuer la vitesse d’autan). Donc, sur-exposer par rapport à l’indication de la cellule.
Il faut bien se rappeler qu’une cellule est étalonnée, pour exprimer la luminance d’un sujet quelqu’il soit, par référence au gris neutre 18%. Dès lors que l’on aborde un sujet hors normes, la cellule de l’appareil se trouve piégée car elle ramène ladite scène à une valeur moyenne, donc erronée en pareil cas.
Si l’on reprend l’exemple d’une robe noire sur fond de paysage de neige avec soleil ¾ arrière , en mesure centrale pondérée (mode classique) la cellule va ramener la forte luminosité de la scène à une valeur moyenne, voyant du gris 18% là où domine un blanc pur. C’est la sous-exposition assurée (situation classique également du contre-jour ou au final tout est noir, hormis les hautes lumières). Il faut donc corriger l’indication de la cellule en « sur-exposant » d’environ 2IL.
Et si l’on utilise la mesure spot (ou sélective). Imaginons qu’au 1/125s, on relève les valeurs suivantes :
- la robe noire à f/2,8,
- le visage à f/8,
- la neige à f/16.
Si l’on expose pour la neige (f/16 ), il apparaît que la robe et le visage seront nettement sous-exposé. Si l’on pose pour la robe (f/2,8 ), le reste au contraire sera sur-exposé (et la neige complètement brûlée). C’est entre f/5,6 et f/8 que s’équilibrera au mieux la scène, respectant le détail des valeurs sombres tout en conservant du détail dans les hautes lumières (2/3 vues autour de cette valeur permettra d’obtenir le bon négatif ou la bonne diapo.).
Sur un fond à dominante sombre, le piège fonctionne inversement. Il faut donc faire de même pour l’interprétation des indications de la cellule.
Quant utiliser la mesure centrale pondérée ? Je dirais jamais. C’est le mode standard pour qui fait la photo standard décrite ci-dessus. Cadrage vertical ? connaît pas. Contre jour, sujet décalé, etc… ? non plus.
Seule une interprétation de la scène que l’on photographie à partir de la mesure sélective permet de choisir, en connaissance de cause, la bonne exposition selon le résultat que l’on souhaite. Si l’on tient toutefois au confort des automatismes, les indications des mesures dites matricielles sont sans doute mieux adaptées que celles de la mesure centrale pondérée.
Mais par expérience, une connaissance des bases des principes de la mesure de la lumière (pour être exact, mesure des luminances d’un sujet), une bonne mesure sélective et le tout en mode manuel, jamais tu ne louperas de photo !
Et puis il ne faut pas trop se tourmenter avec la mesure de la lumière, ni trop mesurer ou sans arrêt, car on ne sais plus où donner de la tête et l’on perd du temps qui est plus utile à la composition de la photographie. Avec l’expérience, on mesure l’exposition à l’œil, et tout aussi vite qu’avec la cellule du boîtier. Et puis la bonne vieille règle des f/16 fonctionne très bien.
Ou alors, on utilise le vieux truc du reporter obligé de mesurer la lumière à toute blinde alors que les obus tombent drus tout autour : prendre l’exposition sur la paume de sa main et ajouter 1IL à la valeur mesurée ; c’est à dire que si ta cellule indique 1/125s pour f/8, tu exposes pour 1/60s f/8, ou tout autre couple diaphragme/vitesse équivalent.
Explication : La paume de la main réfléchit la lumière d’environ une valeur d’IL de plus que le gris neutre 18% kodak pour lequel sont étalonnées les cellules des appareils (valeur de reflectance d’un sujet dit « moyen »). Dès lors, si tu ne modifies pas l’indication de la cellule, tu seras amené à sous-exposer d’une valeur d’IL, puisque la cellule ramène tout au gris 18% ; voilà pourquoi il faut corriger l’indication de la cellule en exposant d’un IL supplémentaire. ( en plus, gain 20 euros, et tellement plus pratique à trimballer qu’un bout de carton !)
La mesure spot est en revanche utile devant un sujet présentant des écarts de lumination qui nécessite que l’on en fasse la bonne interprétation si l’on veut un négatif au poil. (Sinon, prévoir les sandwichs et le litron pour la séance labo.)
La mesure pondérée centrale, et même les matricielles, vaut pour un sujet présentant une gamme de valeur équilibrée entre hautes et basses lumières. Il faudra interpréter différemment la scène pour des situations de contraste plus marqué. Petite devinette : Robe noire sur fond de paysage de neige avec soleil ¾ arrière, comment interpréter l’indication de la cellule ?
Il faudra corriger l’indication de la cellule d’environ +2IL, c’est à dire ouvrir le diaphragme de 2 valeurs (ou diminuer la vitesse d’autan). Donc, sur-exposer par rapport à l’indication de la cellule.
Il faut bien se rappeler qu’une cellule est étalonnée, pour exprimer la luminance d’un sujet quelqu’il soit, par référence au gris neutre 18%. Dès lors que l’on aborde un sujet hors normes, la cellule de l’appareil se trouve piégée car elle ramène ladite scène à une valeur moyenne, donc erronée en pareil cas.
Si l’on reprend l’exemple d’une robe noire sur fond de paysage de neige avec soleil ¾ arrière , en mesure centrale pondérée (mode classique) la cellule va ramener la forte luminosité de la scène à une valeur moyenne, voyant du gris 18% là où domine un blanc pur. C’est la sous-exposition assurée (situation classique également du contre-jour ou au final tout est noir, hormis les hautes lumières). Il faut donc corriger l’indication de la cellule en « sur-exposant » d’environ 2IL.
Et si l’on utilise la mesure spot (ou sélective). Imaginons qu’au 1/125s, on relève les valeurs suivantes :
- la robe noire à f/2,8,
- le visage à f/8,
- la neige à f/16.
Si l’on expose pour la neige (f/16 ), il apparaît que la robe et le visage seront nettement sous-exposé. Si l’on pose pour la robe (f/2,8 ), le reste au contraire sera sur-exposé (et la neige complètement brûlée). C’est entre f/5,6 et f/8 que s’équilibrera au mieux la scène, respectant le détail des valeurs sombres tout en conservant du détail dans les hautes lumières (2/3 vues autour de cette valeur permettra d’obtenir le bon négatif ou la bonne diapo.).
Sur un fond à dominante sombre, le piège fonctionne inversement. Il faut donc faire de même pour l’interprétation des indications de la cellule.
-
Papouleu
- Super Gourou
- Messages : 7277
- Enregistré le : lundi 22 mai 2006 14:15
- Contact :
Bonjour, Il convient tout d'abord de différencier le vocabulaire: selon les marques on employe le terme de matricielle ou de multizône, de spot ou pondérée centrale... qui recouvrent quelquefois la même chose.
Il a trois moyens de mesures: celle des appareils moderne avec leur mesure "matricielle" ou "Multizônes", où le viseur est divisé en plusiuers cellules et les mesures sont prises dans chauqe cellules et le computer calcule une mesure moyenne à partir de ces mesures. C'est le mode tout automatique.
Les générations précédentes mesuraient la lumière sur un cercle central correspondant au stigmomètre et donnait la mesure à partir de cette zône assez large. IL suffisait de mesurer la zone que l'on choisisssait et de mémoriser avant de recadrer. Certains appareils moderne donnent la possibilité de reproduire cette méthode en ne gardant active qu'une seule zône de la mesure matricielle.
Et enfin la mesure spot chez Minolta ou Pondérée centrale chez Nikon, permet la mesure trés fine et trés précise sur une zône trés petite de la lumière (de façon plus ou moins ergonomique selon le fabricant et les appareil, perso, je trouve l'utilisation d'un minolta dynax 5 bien plus ergonomique sur ce poit précis que celle d'un Nikpn F75 ou F90, c'est mha).
La suite est l'utilisation que l'on en fait: pour une photo comportant de nombreux contraste, la mesure spot permet de contrôler l'exposition là où les différences de lumières tromperont la cellule en matriciel et donneront des images non satisfaisantes.
En résumé, la possibilité de désautomatiser la mesure automatique et le calcul auto de l'exposition et l'utilisation de la mesure centrale ou de la mesure spot est préférable pour celui qui veut "creer" et ne pas se contenter d'une mesure moyenne.
Il a trois moyens de mesures: celle des appareils moderne avec leur mesure "matricielle" ou "Multizônes", où le viseur est divisé en plusiuers cellules et les mesures sont prises dans chauqe cellules et le computer calcule une mesure moyenne à partir de ces mesures. C'est le mode tout automatique.
Les générations précédentes mesuraient la lumière sur un cercle central correspondant au stigmomètre et donnait la mesure à partir de cette zône assez large. IL suffisait de mesurer la zone que l'on choisisssait et de mémoriser avant de recadrer. Certains appareils moderne donnent la possibilité de reproduire cette méthode en ne gardant active qu'une seule zône de la mesure matricielle.
Et enfin la mesure spot chez Minolta ou Pondérée centrale chez Nikon, permet la mesure trés fine et trés précise sur une zône trés petite de la lumière (de façon plus ou moins ergonomique selon le fabricant et les appareil, perso, je trouve l'utilisation d'un minolta dynax 5 bien plus ergonomique sur ce poit précis que celle d'un Nikpn F75 ou F90, c'est mha).
La suite est l'utilisation que l'on en fait: pour une photo comportant de nombreux contraste, la mesure spot permet de contrôler l'exposition là où les différences de lumières tromperont la cellule en matriciel et donneront des images non satisfaisantes.
En résumé, la possibilité de désautomatiser la mesure automatique et le calcul auto de l'exposition et l'utilisation de la mesure centrale ou de la mesure spot est préférable pour celui qui veut "creer" et ne pas se contenter d'une mesure moyenne.
-
Arnaud
- Expert
- Messages : 354
- Enregistré le : lundi 02 octobre 2006 15:02
- Localisation : France-14-Balleroy
- Contact :
Mais quand un obus t'arrache la main, t'a pas l'air d'un c** !MMP a écrit :Ou alors, on utilise le vieux truc du reporter obligé de mesurer la lumière à toute blinde alors que les obus tombent drus tout autour : prendre l’exposition sur la paume de sa main [...]( et tellement plus pratique à trimballer qu’un bout de carton !)
Blague à part, super explication, l'exemple final faisant doucement glisser le lecteur vers le zone-system...