Vers les procédés anciens

[Népo]

Suite des discussions sur le moyen d'arriver à avoir un support négatif de très grand format pour tirage contact, avec des procédés anciens :

népo, si c'est pour faire du contact à l'ancienne (gomme bichro, papier salé ...) AMHA ça ne vaut guère le coup de se lancer dans le grand format juste pour ça.
Je n'ai pas encore expérimenté ces techniques, mais je me suis déjà documenté dessus :
Tu auras plus de lattitude à employer tes photos 24x36, en les agrandissant sur film lith (si j'ai bien compris ça se tire comme du papier, mais c'est transparent comme un néga), puis de faire un contact lith, pour repasser en néga. Ou de faire un contact de ton néga (c'est peut-être moins gourmand en matériaux comme ça) puis d'agrandir le positif sur un lith pour retrouver ton néga géant.
Sinon en moins cher tu as une gamme de papier Foma sur support extra fin, qui fait un peu l'intermédiaire entre le papier RC et le lith.
Tout ça est disponible ... chez fotoimpex !!!

plouf plouf, c'est du film ortho (comme orthochromatique je suppose).
Le lith serait trop contrasté. Enfin ça dépend ce qu'on cherche à obtenir !
Georgesh, comme précisé, je n'ai pas pratiqué, ça m'ennuye d'en parler plus (d'autant que ce doit être passionnant, mais je n'arrive pas à trouver le temps de tout faire !), je lance l'idée en recommandant à népo de faire ses propres recherches.
Par contre, on peut évidemment ouvrir un fil si quelqu'un a des détails techniques précis à apporter sur le sujet

Le film orthochromatique est apparemment un film pouvant se traiter en lumière inactinique. Mais à 32 euros les 25 feuilles en 9x12cm, ça fait plus cher que du papier Bien noté pour Foma, surtout qu'il y a un truc qui consiste à parafiner ou cirer le dos de la photo pour le rendre plus transparent.

Pour limiter le nombre de transferts (et donc de perte, de poussières, etc.), je continue à penser qu'il est plus simple de se lancer dans le développement inversible n&b : tu prends des pelloches à pas chères, en MF, tu les inverses, tu les agrandis sur papier (le plus fin possible), et tu fais un tirage contact de ce négatif papier sur ton papier salé, par exemple Bon, c'est pas demain que je me lance, m'enfin j'y pense

Népo

[hyperfocale]

Bonjour,

Pour information, certaines maisons de chimie photographique ont vendu des solutions liquides photosensibles, et pouvant donc être étalées sur plein de supports, même non plans (assiettes, etc.).

Une fois séchée, cette émulsion s'exposait comme du papier photo, et se développait pareillement.

Nous ignorons si ce produit existe toujours.

Cordialement.

[fabrice C]

Hyperfocale : Encore une fois, fotoimpex est ton ami !!! C'est mieux que la samaritaine, fotoimpex !

Nepo : Ca se défend, surtout que le peu que j'ai lu sur le sujet laisse à penser que n'importe quel film néga NB peut-être traité en inversion.
Par contre, la somme et la précision des opérations nécessaires me rebute encore un peu.
Si tu t'y lances, j'avoue que je suivrais ça volontiers de plus près.

Une autre piste : l'agrandissement du néga par une photocopieuse, sur un transparent.

[Ti Clic]

Pas mal de procédés à l'ancienne fonctionnent en contact, parfois avec une insoleuse (UV). Ce qui exige de grands négatifs. La problématique est simple : chercher le meilleur rapport qualité/prix. Certes, on peut faire de la photo au palladium/platinium à partir d'une imprimante à jet d'encre monochrome de haut niveau comme la Stylus Photo 2400 et de transparents de qualité comme le Tiflex. J'ai un ami qui fait cela en Savoie et qui le fait très bien. C'est magnifique sur un papier d'Arches adapté comme le Canson Platinium, mais le tout est très cher. Avantage : Photoshop permet de faire des transparents avec les nuances qui vont bien dans les basses comme dans les hautes lumières.

Envisager d'utiliser du papier photo fin huilé pour en faire un négatif est une solution économique, mais les résultats ne sont pas à la hauteur, sauf si on se contente de peu. Personnellement, je préfère la diapo N&B tirée sur un plan-film non chromatisé.

Attention, je crois que c'est une erreur de penser que toutes les pellicules N&B se valent pour faire de bonne diapos. Mieux vaut aller à coup sûr vers une combinaison connue comme le kit d'inversion Ilfodia avec une péloche Delta 100.

PS : je précise, je suis loin d'être un expert (à peine deux ans d'expérience).

[Georgesh]

Suite des discussions sur le moyen d'arriver à avoir un support négatif de très grand format pour tirage contact, avec des procédés anciens Népo

On trouve couramment des plan-films 20 X 25.. et même 30 X 40. Tu cherches plus grand?

Il y a aussi Helios,

http://www.photo-helios.org/pages_techniques/nega.html

[Ti Clic]

Bonne nouvelle, Rollei va sortir (en principe à partir d'avril 2007) une pellicule spéciale pour faire des diapos sans kit d'inversion, donc dans un révélateur normal comme celui qu'on utilise pour développer nos films N&B.
Le nom de cette péloche diabolique : Rollei Retro Slide Direkt 50. Affaire à suivre...

[Ti Clic]

Pour information, certaines maisons de chimie photographique ont vendu des solutions liquides photosensibles, et pouvant donc être étalées sur plein de supports, même non plans (assiettes, etc.).

Je crois que ce produit était fabriqué dans le temps à Felletin dans les années années 70-80. En fait il s'agit d'une solution de chlorure d'argent. Si vous googlez "Lucenta" ou "Lucent" vous tomberez sur le specialiste de la sensibilisation des supports. C'est en anglais, mais c'est complet. Les sels sont commercialisés par Alfa Aesar.

[MMP]

Chez Prophot, rubrique produitspuis émulsions photosensibles noir et blanc, l'émulsion liquide Tetenal Work devrait ravir les amateurs et constitue à mon sens une bonne introduction aux manipulations conduisant ensuite à la découverte des procédés dits, improprement, anciens.

(Quoi de plus éternel qu'un tirage au platine en effet...)