Contarex "Bullseye"

[Ti Clic]

Ma dernière acquisition. C'est du lourd !



Je cherche des pare-soleils (:-)

[Kamekura]

il est beau

[Toulin]

Il est beau.
J'avais 20 ans quand il se vendait neuf, il fallait travailler longtemps pour l'acheter.

[bb49]

Il est magnifique !!!!
C'est du très lourd
et le sac de transport de l'ultra costaud (genre casque lourd)

[numérix]

j ai le N° de cyclope ou il y a un article sur cet appareil
et le titre est
contarex : la gamme en or
toulin tu as 72 ans
sic. cyclope
comercialise en 1959
en 1963 il coutait nu 2007Fr le leica M3 1521Fr
le salaire mini de ces annees la approchait les 5000 Fr / an

[Toulin]

Ben je dois dire que je me suis intéressé à la photo en 1963, cet appareil se vendait très cher, en mai 1963 ma paie était de 450 fr net.
Le mois suivant, j'étais trouffion de 2è classe, logé nourri, la paie était de 9,00 francs par mois.

[Fujicator]

Ce boitier m'a toujours fait réver...

Quelle beauté et quelle présence et en plus ça se monte en zeiss...

Son prix moyen sur ebay par contre me file des cauchemars.

[Gabou]

Punaise ils savaient vraiment y faire chez Zeiss Ikon...
Cet appareil a vraiment l'air d'une "démonstration de force" de leur part.

[Franchimontees]

Félicitations!
Pour moi, c'est un des plus beaux appareils jamais construit par Zeiss.

[Toulin]

Je ne suis pas certain, mais je crois aussi que c'était un peu leur "Chant du Cygne".
Ensuite il y a eu la forte poussée technico-commerciale des japonais.

[Gabou]

Peut-être... De la même manière que le Contax IIa/IIIa s'était révélé être leur "chant du cygne" dans le champ du télémétrique. On y trouvait déjà la complication extrême de la fabrication et la sophistication.

[Kamekura]

Vous oubliez le contessa 35

[daouar]

Et les Ikoflex qui n'ont rien à envier aux Rollei...

[Kamekura]

les ikoflex sont souvent anterieur

[dirapon]

Je ne suis pas certain, mais je crois aussi que c'était un peu leur "Chant du Cygne".
Ensuite il y a eu la forte poussée technico-commerciale des japonais.

"Chant du Cygne" est en effet ce qui situe le mieux cet appareil dans l'histoire de Zeiss Ikon. Sorti en 1959, il aurait pu couler des jours, voire des années heureuses auprès des photographes professionnels... si Nikon n'avait simultanément sorti le "F", reléguant la concurrence à un rôle de figuration.
Admirateur et collectionneur passionné des productions de Dresde, puis ensuite de Stuttgart, j'aurais aimé par ailleurs partager la passion de Kamekura pour les Ikoflex: force m'est malheureusement de constater que les TLR de Zeiss ne rivalisent avec leurs concurrents qu'au niveau des optiques (et pour cause...), leur rendant des points sur tous les autres critères, à croire que Zeiss se serait engagé, en contrepartie de la fourniture d'objectifs, à s'abstenir de faire ombrage à ses clients.

[dirapon]

Je ne suis pas certain, mais je crois aussi que c'était un peu leur "Chant du Cygne".
Ensuite il y a eu la forte poussée technico-commerciale des japonais.

"Chant du Cygne" est en effet ce qui situe le mieux cet appareil dans l'histoire de Zeiss Ikon. Sorti en 1959, il aurait pu couler des jours, voire des années heureuses auprès des photographes professionnels... si Nikon n'avait simultanément sorti le "F", reléguant la concurrence à un rôle de figuration.
Admirateur et collectionneur passionné des productions de Dresde, puis ensuite de Stuttgart, j'aurais aimé par ailleurs partager la passion de daouar et e Kamekura pour les Ikoflex: force m'est malheureusement de constater que les TLR de Zeiss ne rivalisent avec leurs concurrents qu'au niveau des optiques (et pour cause...), leur rendant des points sur tous les autres critères, à croire que Zeiss se serait engagé, en contrepartie de la fourniture d'objectifs, à s'abstenir de faire ombrage à ses clients.

[daouar]

Qu'est-ce qui te fait dire ça sur les Ikoflex ? A part son poids, je trouve mon Ikoflex aussi pratique et bien foutu qu'un Rollei de la même génération.

[rvlulu]

Quand on l'voit, on pige que Zeiss Ikon c'soit planté.

L'coup de la cellule au dessus d'un objectif chromé... en URSS, les premiers Kiev reflex ont été critiqués pour cela.

A juste titre, mais quand c'est l'icône de Dresde, une connerie est forcément un chef-d'oeuvre.

Quand au F, c'est faire peut de cas de tous les autres reflex 24x36 à obturateur à rideau bon marché,
à commencer en interne par le Nikkormat.

La force du F étant son prisme amovible permettant les évolutions des systèmes de mesure, mais ça on le sait.

[Punkrocker]

Zeiss s'est aussi complètement planté à ce moment là en ne proposant que des monture propriétaires à chacun de ses appareils, même si une tentative de M42 a été tentée pour l'icarex.

Reste que le bullseye a quand même une sacré gueule

[dirapon]

Quand on l'voit, on pige que Zeiss Ikon c'soit planté.

L'coup de la cellule au dessus d'un objectif chromé... en URSS, les premiers Kiev reflex ont été critiqués pour cela.

Quand au F, c'est faire peut de cas de tous les autres reflex 24x36 à obturateur à rideau bon marché,
à commencer en interne par le Nikkormat.

La cellule au dessus de l'objectif, qui donne à cet appareil cette apparence sans équivalent ainsi que son surnom, est effectivement calamiteuse à plus d'un titre: non seulement elle capte les reflets des objectifs argentés qu'elle surplombe, mais en plus elle recourt à un élément sensible au sélénium, alors que les premières cellules CdS (sulfure de cadmium) faisaient leur apparition.

Si j'ai cité le Nikon F, c'est d'une part qu'il est exactement contemporain du Contarex, et qu'il s'adressait à la même clientèle. Le Nikkormat sorti quelques années plus tard enfonçait encore le clou, mettant à la portée d’amateurs fortunés, et de professionnels moins fortunés (!) un matériel à peine moins performant que le F.

Concernant ma comparaison Rolleiflex/Ikoflex: force est de constater que Zeiss a réservé ses plus prestigieuses optiques Planar à son très bon client, et que l'ergonomie des Zeiss Ikoflex rend des points à Rollei sur de nombreux aspects.
Pour préciser les choses, je prends chez Zeiss ce qui s'est fait de mieux en matière de TLR, à savoir l'Ikoflex IIa ref 855/16, par rapport à un Rolleiflex contemporain: Automat MX-EVS.
Chargement: le génial palpeur du Rollei, contre une procédure ultra-complexe sur le Zeiss impliquant le recours quasi-obligatoire à la notice (ne pas louper la petite fenêtre sur la semelle...);
avancement: manivelle contre molette;
Filtres et paresoleil: baïonnette contre pas de vis ou emboitement;
déclencheur: en bas de la façade, vers soi (limite les risques de bougé) contre vertical, près du capuchon.
Par commisération pour ce pauvre Ikoflex, et par respect pour la marque prestigieuse qu'il arbore, je n'en rajouterai pas.