Hp 5 à 200

[penarbed]

bonjour
je suis nouveau sur ce site que je trouve très intéressant. J'étais venu pour trouver une réponse à la question suivante
J'ai utilisé une hp5 à 200 (une erreur nobody is perfect ) comment la développer
En parcourant les fils j'ai trouvé deux informations :
- 1- développer comme si c'était du 400 en réduisant le temps de 20%
- 2- développer comme si il s'agissait d'une 200
Avez vous déjà tester l'une ou l'autre de ces méthodes ?
merci de votre retour d'expérience

[MMP]

Welcome !

J'ai utilisé une hp5 à 200 (une erreur nobody is perfect ) comment la développer :
- 1- développer comme si c'était du 400 en réduisant le temps de 20%

Procéder comme ci-dessus, et ce sera :

- 2- développer comme si il s'agissait d'une 200

Tu auras ainsi appliquer le principe qui consiste à exposer pour les ombres (sur exposition) et développer pour les hautes lumières (sous développement).

[TheMaxou]

Si je suis ce que tu viens de dire, on a intérêt à exposer les films à moitié de leur sensibilité : On gagne à la prise de vue du détail dans les ombres et on développe les hautes lumières dans la chambre noire. Est ce systématique Y a t'il des cas où cette solution est préconisée

Je pose la question car ma pratique de développement est de remuer peu afin de développer les ombres (le révélateur ayant le temps d'agir) et de limiter la montée des hautes lumières (le révélateur s'étant épuisé) .

[penarbed]

merci mais je ne comprends pas le message de MMP , il me semble qu'il manque qque chose après la phrase qui suit la première citation non ?

[Marc]

Bonjour,
J' ai utilisé une Hp5 à 200 iso, volontairement avec un folding Balda Baldix car la vitesse maxi de l'obturateur (1/300ème) ne laisserait pas beucoup de choix pour le diaphragme en plein soleil pour 400iso.
J' ai dévelloppé 14 mn dans du révélateur Rollei RLS. ( utilisation prévue par le fabricant pour ces conditions et ce film) : pas de problème, photos de très bonne qualité.
Cordialement
Marc

[Papouleu]

merci mais je ne comprends pas le message de MMP , il me semble qu'il manque qque chose après la phrase qui suit la première citation non ?

non MMP dit dans se phrase que la première solution equivaut en fait à la deuxième. Développer un film hp5 comme du 200 iso équivaut à le développer en 400Iso avec un temps rccorcit de 20%. C'est aussi la méthode conseillée pour exploiter au mieux les ombres. On surexpose d'un IL (donc on expose pour du 200iso) et on sous developpe pour ne pas trop faire monter les ombres.

Depuis, que je connais MMP je sais de plus en plus de choses! et je ne suis pas le seul!

[MMP]

Il faut se souvenir qu'une émulsion décolle doucement lorsque la lumination (quantité de lumière enregistrée par l'émulsion) reçue est faible. Ce qui signifie que les différentes valeurs dans les ombres auront du mal à être distinguées les unes des autres dans cette zone de l'émulsion, et donc viendront difficilement au tirage. Cette zone est souvent appelé "pied de courbe".

Passé cette zone critique, les densités progressent franchement (plus ou moins en fonction du contraste résultant du développement) en raison de la progression des luminations reçues. C'est la zone qui correspond à la latitude utile d'exposition du film ou chaque densité enregistrée le sera correctement et pourra être restituée sans grande acrobatie lors du tirage. C'est sur cette zone que l'on calcule le contraste de l'émulsion (Gamma en jargon sensitométrique) et qui correspond à la pente de la tangente à la courbe sur cette dite zone.

Ensuite, arrive la région inondée de lumière que l'on nomme hautes. A ce niveau, l'émulsion présente ses densités les plus élevées, de sorte qu'une lumination supplémentaire, du fait d'une lumination plus importante, ne procure qu'une faible augmentation de celle-ci. D'où la difficulté à rendre les hautes lumières sur un tirage. Cette zone est l'épaule de la courbe des densités.

En exposant une émulsion d'une sensibilité ISO de 400 à 200, on déplace les valeurs du sujets d'une valeur d'indice de lumination est l'on privilégie ainsi l'enregistrement des valeurs correspondants aux basses lumières. Ainsi, elles seront davantage dissociées sur le négatif et pourront être restituées plus aisément. Mais pour éviter que les hautes lumières soient trop denses on réduit le temps de révélation. L'action du révélateur, si elle était prolongée, ne serait que de peu d'effet sur les ombres tandis qu'elle conduirait à renforcer de façon trop importante la densités des hautes lumières.

(J'adresse ce soir au maître de ces lieux pour mise en ligne une lecture illustrée d'une courbe des densités d'un film afin que mon propos soit plus clair.)

[TheMaxou]

C'est clair Merci

[janot]

Et en plus tu devrais avoir un poil moins de grain !
@+

[Lionel]

(J'adresse ce soir au maître de ces lieux pour mise en ligne une lecture illustrée d'une courbe des densités d'un film afin que mon propos soit plus clair.)

C'est à voir ICI

[Coach]

Je reprends un peu ce post pour une question :

Je vois très bien le principe d'exposer pour les ombres et développer pour les hautes lumières.

Pour un négatif, je le conçois très bien. Mais pour une pellicule entière? Peut-on se permettre de sous-développer toute une pellicule?

[MMP]

Je reprends un peu ce post pour une question :

Je vois très bien le principe d'exposer pour les ombres et développer pour les hautes lumières.

Pour un négatif, je le conçois très bien. Mais pour une pellicule entière? Peut-on se permettre de sous-développer toute une pellicule?

Sauf à couper ta pellicule en différents morceaux et de la développer ainsi, tu es obligé de l'exposer de bout en bout selon la même sensibilité et de la développer en rapport.

Il n'y a qu'avec les plan-films que l'on peut faire du sur mesure pour chaque prise de vue.

[Coach]

OK, merci