Ne pourrait-on pas simplement penser que le tirage a tout simplement été fait sur papier couleur dans la "chaîne standard" et que nous sommes donc là face à une "dérive colorimétrique" et non pas un "virage" !Thomas ! a écrit :Oui c'est moi qui ai fait la photo mais c'est la photographe qui l'a développé mais cela m'étonne qu'elle ai fait un "virage". Enfin je pensais que les photographes développaient juste sans s'embêter à faire un rendu spécifique ou autre du coup je pensais que c'était juste dû aux produits utilisés.

Ensuite si le scan a été fait lui aussi "en couleurs" et que le scanner n'est pas parfaitement étalonné, il y a forcément aussi une "dérive" supplémentaire !

Absolument pas de la pellicule (même si certaines ont un "rendu coloré" de leur émulsion caractéristique) qui n'influe qu'en terme de quantité de lumière, mais le papier et son traitement permettent de modifier le rendu du tirage et donc la "coloration de ce dernier".Thomas ! a écrit : Mais normalement c'est possible d'avoir le même rendu en 24x36, non ? Le rendu ne dépend pas du format mais de la pellicule utilisé et du développement, non ? Que ce soit du HP5 24x36 ou 6x6 le rendu est le même ?
Sauf que les blancs n'y étaient pas blanc !db8x11 a écrit :Dans les temps anciens (1968-1975) je faisais souvent tirer mes Minox sur papier "chamois". J'adorais les blancs chauds de ce papier.
Existe-t-il encore du choix dans les tons de papier de nos jours ?
Ou bien est-on condamnés au vulgaire noir et blanc ordinaire ?


Par définition, le blanc qui correspond à la surface du tirage non insolé, ne peut donc être ni chaud, ni froid... Il est juste de la tonalité du papier lui-même. En laissant tremper ton tirage baryté dans une décoction de thé, tu obtiens un superbe "papier chamois"...
