Si tu ne vois pas la différence entre la stéréographie, la stéréoscopie et la stéréophotographie, c'est qu'il n'y en a pas. Ces noms ont souvent été utilisés pour dire la même chose. Mais au départ il y a eu la stéréoscopie. On parle, par exemple du Verascope de Richard. Il y a bien des années, j'ai lu un traité de l'IGN sur les anaglyphes dans lequel l'auteur employait le terme de "stéréographie" pour marquer la différence avec la stéréoscopie qui était le terme consacré à ce dont tu parles.
Maintenant, pour faire de la stéréo (tous ceux qui en font ne parlent que de stéréo et tous se comprennent), les 6 cm ne sont pas une obligation. On peut réduire cette valeur (entraxe) pour une pdv microscopique. A contrario, il faudra plusieurs centaines de mètres pour réaliser un couple exploitable en photographie aérienne. Je me souviens que dans l'ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre) on fixait une chambre photographique sous une aile de l'appareil et qu'il y avait des abaques pour prendre les vues toutes les n secondes en fonction de l'altitude. Sauf erreur de mémoire de ma part, la stéréo a été appliquée en 1914 à partir de ballons d'observation de l'artillerie française, afin d'étudier le plan des tranchées allemandes.
Tiens le mien c'est le Monobloc n° 10223 (6x6). Il est franchement moche, mais il est équipé de Saphir Boyer à tomber à genoux. Si tu veux l'utiliser en photographie aérienne avec son entraxe de 6 cm, ton relief aura la platitude des crêpes que ma femme impose le dimanche soir à toute la famille depuis plus de trente ans.
