Larivière a écrit :J'ai lu sur la bouteille: 1+7 1+11 ou 1+15. Les temps variant en fonction bien sûr. Mais l'effet, je le devine, ne sera pas le même suivant la dilution. Que feriez-vous, que faites-vous déjà vous-mêmes? Avez-vous remarqué des différences notables? Utilise-t-on la même dilution pour papier RC et papier baryté?
Pour du RC, vu que le révélateur ne travaille qu'en surface et que la durée de développemetn ne modifie que fort peu la densité des noirs, mieux vaut travailler à une dilution pue importante.
Avec du baryté, une dilution plus importante permet de mieux contrôler la montée des densités dans la cuvette. Mais comme je déconseille de travailler ainsi, à l'estime sous l'éclairage inactinique et de fixer pour une séance un temps de développement invariable, cet aspect me paraît de peu d'intérêt. On pourra noter un contraste un peu plus doux avec une dilution important qu'avec un révélateur peu dilué. Mais là aussi, l'intérêt est faible puisque le contrôle du contraste d'effectue au tirage.
Le révélateur fortement dilué à une capacité de travail moins importante que à faible dilution. En pratique amateur où l'on ne tire pas une centaine de 24x30 au cours d'une séance, le risque est faible. En revanche, l'oxydation du révélateur est beaucoup plus rapide en solution fortement diluée. Une séance de travail et pas plus. En travaillant en solution à dilution faible, on peut conserver celle-ci pour deux jours afin de couvrir plusieurs séances sur un week end par exemple. Prendre soin toutefois de stocker le révélateur en bodon entre deux séances. Personnellement, je préfère une dilution plutôt faible pour avoir une bonne constance du révélateur sur tout la séance et une densité des noirs la meileure possible.
Ce n'est pas le cas des révélateurs neutres tel le Neutol, mais j'en profite pour noter que les révélateurs tons chauds procurent un effet plus marqué en dilution importante.
En conclusion, s'en tenir avec un révélateur à une dilution et l'exploiter au mieux en fignolant le tirage sous l'agrandissseur et non dans la cuvette (sous réserve de la technique dite de la main chaude qui consiste à faire monter localement des hautes lumières trop faibles au pinceau avec du révélateur chauffé à une quarantaine de degrés).