à mon sens, substituer un fatalisme par un fonctionnalisme social n'est pas forcément une manière de penser l'humain qui le grandit.ça efface presque la personne.sassi a écrit :Mais il en ressort que ta pensée nous plonge dans un déterminisme qui ne dit pas son nom et se résigne à adapter la fatalité comme seule voie acceptable et normale. Je ne suis pas adepte de la pédagogie de la résignation et encore moins de celle de la fatalité. Le photographe a un rôle social dans nos sociétés, tout comme l'écrivain, ou comme le maçon ou d'autres encore. Il donne à voir par son regard, par l'acuité de sa vision un monde que d'autres ne pourraient aborder, ne saurait voir, ou n'imaginerais même pas toucher du bout du doigt tant les antagonismes sont forts. Une image parle parfois mieux qu'un discours, et le photographe qui l'a prise donne plus de poids à un
argument que l'humanité dans son entièreté ne peut qu'accepter.
argh....La photographie n'est pas juste un regard, pour moi historien elle est un des multiples supports de la Vérité (quand celle-ci n'est pas faussée bien sur).

j'ai failli m'étrangler! la juxtaposition des 2 termes dans une même phrase "m'interpelle au fond de moi même"
la vérité... laquelle? de qui? dans quel contexte? pour quoi?
d'ailleurs
on est fondamentalement en contradiction (riche et intéressanteMMP lorsque tu parles d'un banal ici et ailleurs, la force de la photographie, et d'autres courants artistiques ou des sciences humaines est de les confronter pour montrer l'universalité de la déchéance humaine, de l'exploitation, de la misère.

Vérité pure comme idéal, réalisme social de l'autre... beau paradoxe, créatif!
de la même manière que quand je parlait de l'intensité des contradictions du premier texte de MMP, portant en lui le germe du dépassement de ce fatalisme en même temps qu'il l'établit... fatalisme qui du coup en devient presque coquet, pudique. c'est dans ce sens que je l'appréciait...

j'ai l'impression diffuse (peut être complètement co¤¤e, OK) que vous dites sensiblement la même chose. les mots me semblent différents, mais je crois (si j'ai bien suivi ce qu'on peut deviner de ce que fabouille si bien MMP) que le projet de saisir la banalité de l'autre (je veux dire, celle qui lui est propres, pas que l'autre est banalOn ne peut dire "ailleurs n'est que le quotidien des autres, une banalité différente mais en rien dissemblable à la notre." [...]
Et le photographe doit montrer que si ailleurs c'est une réalité finalement semblable dans le fond, la forme est toute autre. Ce qui peut nous unir au contraire nous sépare.

Y aurait-il du plaisir si ça l'était ?
oui!


d'ailleurs, je vais oser vous souhaiter de prendre beaucoup de plaisir à réussir à mettre les images que vous avez dans la tête sur du papier baryté!

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@ tara
yeah! l'ami georges à la rescousse! je vais me l'écouter de ce pas!
c'est bien, Georges, ça m'a fait sabrer la moitié de ce que j'avais écrit. je devrais peut être écouter une autre chanson et sabrer l'autre...

allez, après, ce sera Oncle Archibald !
d'ailleurs, je voulais mettre tout ça en petit, vu que c'est pas très intéressant

