Je suis engagé dans cette lutte contre l'oubli depuis le début ou presque. Chaque forum que je fréquente ou dont je suis (ou j'ai été) admin ou modo continue de véhiculer ce message : " Libérez Ingrid et ... les 3000 autres".
Depuis quelques mois, certaines personnalités se sont engagés médiatiquement pour cette cause, c'est très bien ! Mais Ingrid est toujours otage d'un groupe armé.
Je tiens juste à rappeler que cette femme a disparu le 23 février 2002. Que depuis cette date, peu d'infos nous sont parvenus ... que ses enfants ont grandis sans elle (bizzzzes Mélanie

Voici une image :

Le lien vers le site officiel.
Je signale aux possesseurs d'un site web qu'un ami a développé un petit script sympa offert à qui en fera la demande :
Le site en question.Comme vous pouvez le voir sur la page d'accueil du site, j'ai fait un petit script qui compte les jours automatiquement.
Ce script est à disposition de qui le veut et je serais très heureux de voir un maximum de Webmestres l'implémenter sur leurs sites, contactez moi et je vous l'envoie.
Un petit rappel :
"Mère de deux enfants, élue députée, puis sénatrice, et enfin candidate aux élections présidentielles dans son pays la Colombie, Ingrid Betancourt est retenue en otage par les FARC, une des guérillas colombiennes, depuis le 23 février 2002, avec sa directrice de campagne, Clara Rojas.
Le courage et l'obstination dont Ingrid a fait preuve dans sa lutte contre la corruption et le trafic de drogues dans son pays lui ont valu une renommée internationale et ont suscité une grande admiration.
Fille d'un ancien Ministre de l'Éducation et d'une ancienne sénatrice, elle a vécu la majeure partie de son enfance à l'étranger et surtout en France (son père y était alors ambassadeur de Colombie à l'UNESCO), où elle a fait Sciences Po.
En 1989, alors qu'elle vivait une vie tranquille de mère de famille, elle décide soudain de tout laisser tomber pour rentrer dans son pays et agir : sa mère a vu mourir sous ses yeux Luis Carlos Galán, candidat à la Présidence en 1989, qui incarnait l'espoir d'un changement radical en appuyant le traité d'extradition des narcotrafiquants vers les États-Unis.
Son pays, la Colombie, est au bord du gouffre, saigné par des années de guerre. Pris entre la guérilla marxiste, les paramilitaires, les cartels de la drogue et les politiciens impuissants ou corrompus, peu de gens osent se lever pour offrir une autre vision au peuple Colombien. Ingrid Betancourt décide de le faire. Elle met de côté sa vie tranquille de mère de famille expatriée pour revenir dans son pays et se battre pour en changer l'avenir.
Elle travaille à l'élection de sa mère au Sénat, puis entre au Ministère des Finances. Après quelques années, frustrée du peu de résultats obtenus, elle décide de se lancer en politique avec son amie Clara Rojas. Elle est élue députée. Elle n'a de cesse de dénoncer la corruption des politiques et, en particulier, celle d'Ernesto Samper qu'elle a pourtant soutenu, tièdement, lors de la campagne présidentielle de 94.
Elle condamne la corruption, la violence, se bat pour le développement régional, pour les plus démunis. Elle est menacée de mort à plusieurs reprises, échappe à un attentat. Elle est obligée d'expatrier ses enfants. Elle est régulièrement prise à partie par les journaux, les accusations les plus odieuses sont portées contre elles par ses pairs et relayées par des journalistes peu scrupuleux. Elle doit défendre plusieurs fois son honneur en public et en sort toujours blanchie.
Elle est d'abord élue députée en 1994, puis sénatrice en 1998. En 1998, elle fonde son propre parti, "Oxygène", et se présente au Sénat. Elle est la candidate qui, contre toute attente, remporte le plus grand nombre de voix au niveau national.
Elle est bientôt convaincue que la seule façon de changer le système est de se faire élire à la présidence en mai 2002. Elle démissionne donc de son poste de sénateur fin 2001, non sans lancer un retentissant "Lorsque je serai Présidente, je vous démissionnerai tous!" avant de quitter l'hémicycle.
Le 23 février 2002, tout au début de la campagne électorale, Ingrid et sa directrice de campagne, Clara Rojas, sont enlevées par les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) sur la route de San Vincente."
Merci.