Petite tentative pour résumer les effets et influences des divers facteurs qui agissent séparément et aussi en combinaison avec les autres facteurs
En les prenant de façon isolé
La dilution: Plus la dilution augmente, plus l'épuisement localisé est important avec un accroissement de l'effet compensateur (atténuation des écarts de densités entre zones fortement exposées et faiblement exposées), l'effet compensateur augmente.
On peut avoir généralement un gain en acutance, et une légère influence sur l'aspect du grain car dans le cas des révélateurs contenant du Sulfite de Sodium, en diluant son effet solvant sur les grains est moins fort
La température: Plus elle augmente et plus l'activité du révélateur est forte, c'est pour ça que l'on compense par un développement plus court. Certains révélateurs ont une température optimum, à laquelle on obtient le meilleur compromis grain/acutance/exploitation de la sensibilité. Dans le livre que j'avais cité au dessus il y a des résultats de l'ancienne TriX dans du HC110 Dilution B la température optimum se situé entre 24 et 28° le meilleur compromis à 28° mais avec une dégradation très rapide en cas de dépassement de cette température.
Chaque couple film/révélateur doit avoir sa température optimum.
La durée: la durée du développement est directement liée à la montée en densité et en contraste du film. Comme les zones les plus exposées noircissent plus vite que les zones au seuil de sensibilité, l'augmentation de la durée augmente le contraste en même temps que la densité.
Contrairement au papier, le développement des films classiques n'est pas complet de manière à obtenir un gamma compatible avec le procédé de tirage, en fonction des écarts de luminance de la scène photographiée.
Suivant le type d'agrandisseur, ou le type de procédé de tirage ( papier AgBr, ou procédé ancien), tirage contact, scanner.....
Les documentations indiquent la durée pour une température et un gamma donné pour une sensibilité ISO parce qu'il faut bien avoir quelques repères de départ.
L'agitation: Plus l'agitation est importante et plus le révélateur qui est au contact du film est renouvelé. Donc il y a influence sur le contraste, et l’effet compensateur.
pour les autres facteurs voici une copie du tableau du livre, plus le chiffre est faible pour le grain plus le grain est fin, plus le chiffre pour l'acutance est fort plus l'acutance est forte, RP c'est la résolution en L/mm RP hight mire haut contraste et l'autre bas contraste
Plus l'agitation est importante et plus l'oxydation du révélateur est importante avec une baisse d'activité. C'est en partie pour ça qu'en agitation continue on utilise le révélateur à bain perdu.
Le vieillissement: ce facteur existe avec les révélateurs à dilution stock.
Au fur et à mesure de l'usage et de la réutilisation du révélateur, l'activité baisse à cause de l’épuisement des principes actifs du révélateur, à cause de la concentration en Bromure d'Argent provenant des films déjà traités et de l'oxydation.
C'est pour ça qu'il y a une correction de la durée du développement en fonction du nombre de films traités (sauf dans les cas des bains régénérés, mais c'est pour les pros avec des grandes cuves)
Il y a aussi la durée et la qualité du stockage qui influe sur le vieillissement (la température et l'oxydation)
Au final on voit que tout est lié car il y a pas mal d'effets combinés, et qu'au cours des essais pour trouver son propre résultat il faut avoir pas mal de rigueur (que je n'ai pas suffisamment

) et essayé de ne pas multiplier les combinaisons à l'infini
Edit: Et dire qu'en ce moment je n'ai même plus la motivation pour faire d'essais comme sur le lien donné par
daouar 