Bonsoir.
Bon, je n'ai pas du tout eu le courage de tout lire parce que...
J'ai tout de même lu différents posts en page 4 et 5 par exemple.
Initialement, je souhaitais savoir ce que pouvait donner ce film si développé en inversible (procédé E6 par un professionnel) depuis que nous n'avons plus la Kodachrome et ce qu'il donnait en cas de développement à plusieurs I.L. dessus (ex : 2 I.L. pour 400 ISO).
Mais je me suis bien rendu compte à la lecture d'une partie du topic que trop d'éléments étaient sujet non seulement à interprétation mais surtout tributaires de différents éléments (réussite de prise de vue, température de couleur pdt la prise de vue, qui développe, quel scanner utiliser, comment, et puis enfin l'écran calibré ou non). Donc, à mon avis, on peut avoir une idée relative, mais il y a tellement de facteurs qui rentrent en ligne de compte qu'au final, je ne peux pas avoir d'avis tranché.
Personnellement, en argentique je shoote presque exclusivement en inversible, mais avant de me mettre sur inversible (PROVIA 100F), j'avais eu le temps d'utiliser différentes pelloches couleurs négatives dont la Kodak Ekar 100 en 24 X 36 développée puis tirée par les services d'Auchan sans doute via Fuji Frontier et l'on retrouve quoi qu'il en soit l'omniprésence de Fujifilm sur les papiers photos. On m'avait dit que c'était des photos de professionnels et qu'il fallait un appareil à 1000€. 35€ d'occaz mon 300V.
La Kodak Ektar 100, le film s'était bloqué avant la fin d'ailleurs : humidité ambiante je pense (ça ne me l'avait jamais fait). J'avais tout de même pu faire 34 clichés en particulier des clichés de feu d'artifice (19), traînées d'autoroute, et aussi paysagesques parfois avec filtre gris de haute qualité HOYA (ND64 et ND1000).
Je ne peux voir que mes tirages sur brillant 10cm par 15cm (nettement insuffisant pour estimer la pelloche).
Ce qui est intéressant c'est qu'en 2013 (date des principaux clichés), je n'utilisais pas encore de filtres à correction spectrale permettant ou bien de se mettre sur une température de couleur différente par rapport à celle que nous avons, ou bien de la respecter pour des couleurs très précises.
Or, la nuit (température d'environ 3000 K°), tandis que cette pelloche est faite pour 5400 K°, sans filtre de correction spectrale, pour les feux d'artifice notamment, je trouve qu'elle semble s'en être bien sortie.
Je l'avais choisi pour sa sensibilité très basse (les autres étaient au moins à 200 ASA) et pour des grains extrêmement fins (permettant des agrandissements importants si le caillou suit évidement), et avec un caillou de base Canon EF 28-90 4.0-5.6 II malgré une bague de mise au point d*g*e*l*s*e (très difficile de travailler avec un filtre gris), j'ai le sentiment d'un bon rendu.
Pour les personnes qui regrettent une certaine dominante bleue (si j'ai bien compris), elles peuvent tout à fait utiliser le filtre Cokin 81D que j'utilise devant la lentille frontale de mes cailloux en corrélation avec la FujiChrome Provia 100F. En réchauffant artistiquement parlant la température de couleur enregistrée comme si la pelloche enregistrait à peu près dans les 7000 K°, vous pouvez avoir des résultats saisissants (surtout par temps fade, ciel couvert pourtant si nécessaire à une bonne diffusion de la lumière principale).
Si la lumière de trop est une lumière polarisée (ou majoritairement polarisée), vous pouvez aussi utiliser un filtre polariseur monté sur l'objectif.
En plus, comme un internaute l'avait déclaré : il était parfaitement logique de constater du bleu en reflet du ciel.
D'ailleurs, je vais même vous dire : je vous ai parlé de la température de couleur. L'esprit humain trouvera beaucoup mieux la photo d'un visage humain en intérieur chargé en radiations bleus avec une température de couleur acceptable pour l'extérieur que le respect de la peau blanche avec une couleur bizarroïde dehors.
Donc, parmi 1000 et 1 choses dont je n'ai point la prétention de tout maîtriser (je ne suis qu'un amateur averti), il y a aussi la question de venir filtrer la lumière pendant la prise de vue, ce qui ne semble pas apparaître dans le topic.
Malgré ma passion pour l'inversible, j'ai tout de même craqué en rachetant une nouvelle négative couleur Kodak Ektar 35mm.

C'est pour ça que je voulais savoir ce qu'elle donnait si développée en inversible E6 mais... Pour encore gagner en expérience (on en a jamais assez), je ne sais pas encore comment vais-je la faire passer (négative, inversible, 100 ASA ou plus ?). Pour moi, c'est vraiment la pellicule de la frustration puisque je ressens la qualité sur mes tirages mais sans voir des agrandissements par exemple

J'espère pouvoir déjà scanner quelques négatifs via mon scanner à plat, mais je n'ai plus eu le courage de m'y remettre depuis qu'il me coupait toujours une partie de mes diapos.

Et c'est vrai que des pros n'ont pas le temps de s'en occuper, tandis que moi-même ne suis-je pas forcément toujours de taille à maîtriser la scannérisation d'un film.
Quand j'aurai le courage de m'y remettre, j'ouvrirai un topic de demande d'aide sur mon logiciel de scannérisation.
Cordialement.