toutflou a écrit :Bonjour,
C'est parce que tu pars d'une Température de couleur de 7143K pour la ramener à 5500K alors que je partais de 5400K dans mes calculs. Je n'ai donc pas compris ce que tu écrivais dans le message précédent. Cependant, je suis certain de mes calculs : un 81D pour T=5400K ramène la température de couleur à T=4405K. Les couleurs seront plus chaudes (couleurs physiologiques) mais la température plus froide (couleurs physiques). Ainsi, le 81D réchauffe les couleurs mais refroidit la température de couleur.
Au fait : ce n'est pas moins 42 mais PLUS 42. Il s'agit de Kelvin INVERSES.
Oui : cela correspond à peu près ce que j'expliquais à savoir que l'on parle de couleur artistiquement chaudes alors qu'elles sont physiquement plus froides. Les couleurs bleues vont être artistiquement froides et physiquement plus chaudes. J'avais appris
l'ABC de la physique de la lumière qui expliquait bien les longueurs d'onde plus courtes allaient être physiquement plus chaudes que les longueurs d'ondes plus longues par exemple les rouges de 700 Nanomètres.
C'est vrai que c'est vérifié puisque la température de couleur de l'arc d'un soudeur est souvent chargée en radiation bleues donc artistiquement froides, et pourtant la température en Centigrade est nettement plus importante qu'un corps devenant rouge.
Plus le corps est chauffé et normalement, plus l'oscillation du champ électromagnétique de l'onde sera importante et donc la longueur d'onde sera plus courte.
Donc le 81D qui doit tourner
à peu près dans les 630 nanomètres de longueur d'onde sur le spectre visible représente bien une couleur artistiquement chaude et physiquement froide, mais moi je fais référence au côté artistique.
En tout cas, ce que je souhaite obtenir via ces filtres à correction spectrales, je les obtiens bel et bien et je retombe sur mes pattes, donc même si mon raisonnement est partiel, il a forcément sa logique, et donc il est bon (jusqu'à un certain niveau évidemment). Après effectivement, il n'est pas du tout exhaustif puisque je ne parle pas de calculs et que je ne suis point physicien. Moi c'est vrai que je pars de la pelloche vers le filtre, alors qu'il faut peut-être penser inversé donc du filtre vers la pelloche.
toutflou a écrit :Un autre point sur lequel je ne suis pas du même avis que toi : la dérive de l'Ektar 100 dans les ombres est provoquée par un exposition incorrecte qui ne tient pas compte de la latitude d'exposition du film. Ce n'est pas un filtrage qui convient dans ce cas.
Si tu le dis, moi je veux bien te croire. Tu sembles mieux t'y connaître que moi sur les films argentiques.
En revanche, ce qui me paraissait important de signaler, c'était que le filtrage à la prise de vue n'avait pas du tout été évoqué jusqu'ici alors que si nous voulons obtenir des couleurs fidèles à la réalité, et que la température de couleur du film n'est pas égale à celle de l'ambiant, nous sommes bien dans l'obligation de les utiliser tout comme nous le faisons en numérique avec le réglage de la balance des blancs.
Or, ce point là n'avait pas été évoqué, et moi ce que j'avais essayé d'expliquer, c'était justement que les photos qui apparaissaient sur le topic n'étaient pas suffisantes pour trancher positivement ou négativement sur ce film compte tenu de plein de choses (qualité de scannérisation, calibrage de l'écran par exemple) et aussi du fait que personne n'avait parlé de l'importance du filtrage lors de la prise de vue.
Cordialement.