joelc a écrit :Attention, je me pose sérieusement ces questions, inutile de m'allumer sans raison!
Quel est l'intérêt du vinyle de nos jours? Depuis longtemps, plus aucun studio ne se fatigue à gérer des Km de bandes, tout se fait en numérique jusqu'au pressage (le fameux DDD des CD, aujourd'hui disparu), juste?
Autant lire des ouvrages rares non réédités ou simplement profiter des productions d'époque dans leur format d'origine fait entièrement sens; autant s'offrir des productions récentes semble complètement anachronique, comme si on retapait un e-mail à la machine avant de le livrer à son propriétaire. D'autant plus que la qualité ne semble pas être un argument valable si on se fie à cet article.
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-cultur ... ite-254122.
Plus j'y pense, plus les discours des intégristes du vinyle me semblent tenir d'une forme de snobisme éhonté, de celui qui écoute plus son onéreux matériel que la musique.
Et vous, vous en pensez quoi?
Pour ne parler que de qualité sonore, objectivement le vinyl en tant que support de reproduction sonore est moins bon que le CD: bande passante réduite, dynamique moindre, distorsion audible au minimum sur la moitié de la face.
Il est pénible de lire sur tous les forums qu'un vinyl est meilleur qu'un CD, c'est simplement faux.
Par contre, un bon vinyl peut être meilleur qu'un mauvais CD. Beaucoup de ré-éditions en CD de vieux enregistrements, réalisées dans les années 80-90, ont été mal faites, et on traine encore ce boulet. Mais aujourd'hui dans la musique classique et jazz, quasiment toutes les nouvelles productions en CD sont excellentes. J'achète beaucoup de CD de ces nouvelles productions, et franchement pour rien au monde je ne les achèterais en vinyl.
1- le son est meilleur
2- on peut en faire des mp3 pour les écouter partout
Ca ne m'empêche pas d'acheter d'occasion des vinyls de classique, principalement pour des enregistrements historiques souvent pas trouvables en CD (pour ceux là je préfère l'édition originale, les ré-éditions à pas cher de ces bandes par des labels douteux, je m'en méfie).