mais c'est pas possible, vous avez tous lu henri vincenot???
j'ai un peu pratiqué, mais depuis que j'ai recomposé mon matos ambiance télémétrique/grand angle, c'est plus difficile
. et puis, quand je me ballade le nez au vent, les pieds dans la boue, j'aime pas trop penser "photo" en même temps. j'ai l'impression de louper quelque chose. pareil quand je me retrouve face à un paysage qui me touche. j'ai rarement envie de le mettre sur pellicule. ça arrive, mais c'est rare.en milieu "désert d'hommes"il y a des fois où j'ai l'impression que chercher à faire une photo, penser cadrage/reflexe etc... ça me prive d'une partie du moment que je pourrais vivre. alors qu'en ambiance "anthropisée", ça m'aide à être plus réceptif à ce qui se passe autour de moi, à rester disponible pour voir ce qu'on ne voit plus à force de le voir.
pour les billebaudeurs, challenge
le martin pêcheur à l'arrêt. c'est facile à reconnaitre, le martin pêcheur: t'es sur le bord d'une rivière, t'as une espèce de flèche bleue qui passe sans que tu ais le temps de tourner la tête pour le regarder, qui est déjà à 500m, c'est lui. je paye une bière à celui qui en chope un à l'arrêt.
plus facile:
(il y a quelques années, j'avais rencontré un éminent spécialiste des gastéropodes suisses: il avait produit une clef de détermination des différentes espèces d'escargots des montagnes suisses. c'était un type vraiment tranquille. suisse, d'ailleurs. il avait renoncé aux martins pêcheurs dès l'enfance.)
l'odeur de l'homme occidental moyen est celle de ses détergent savonneux! 
