Oriu a écrit :OK pour ce genre de machine, mais qui peut maintenir ça, car il faut lui donner à manger et même au plein temps de l'argentique, le principal marché c'était le C41, avec toutes les photos de familles, ensuite le E6 pour les utilisateur un peu plus "expert" et les pros et le N&B très loin derrière.
Le N&B est et était fait majoritairement par l'utilisateur, et il n'y avait principalement que les pros par manque de temps qui confiaient leur N&B à des labos spécialisés. Les agences de presse avaient souvent leur propre labo.
Tu crois pas si bien dire, ils ont fini par arrêter le noir et blanc. Sur la devanture du magasin, il était fièrement écrit "Photos noir et blanc en 2 heures". C'est d'ailleurs ce fameux labo qui m'a rendu un film violet. Je n'ai jamais réussi à avoir ça moi, ou plutôt rater à ce point
.
Chez deux photographes de quartier à Paris : Arrêt sur Image à St Michel (Aujourd'hui fermé), et un autre chez qui je suis allé il y a longtemps, et dont j'ai oublié le nom, ils développaient le noir et blanc en cuve, comme vous et moi, et faisaient le tirage sur leur minilab habituel. La demande pour les développements de films noir et blanc devait être tellement faible (mais pas nulle), qu'avoir une machine juste pour ça aurait été plus une source de problèmes et d'encombrement qu'autre chose. Si ça se trouve, ils faisaient du noir et blanc pour leur usage personnel. Et donc, ça ne les gênait pas d'utiliser un peu de leur chimie, pour développer les films noir et blanc qu'on leur confiait.
Mais dans les années 50, à la grande époque du noir et blanc, les photographes de quartier développaient en cuve comme les amateurs, ou il y avait déjà des machines industrielles, en roller transports?
Pour les machines à transfer, c'est pas un peu le même principe que sur les vieux photomatons argentiques : on met le film dans une sorte de panier, ou on l'accroche à une pince qui passe de bain en bain, un peu
comme ça? Il paraît que ça risque moins d'abimer le film, c'est vrai?