Il devient de plus en plus difficile d'affirmer que l'inconscient n'existe pas,... d'autant qu'on parle depuis une bonne paire de décennies d'un second inconscient,
l'inconscient cognitif !!
C'est une notion apparue dans les années 1980 et fait petit à petit son chemin chez les psys alors réticents pour ne pas dire opposés à cette notion, véritable sacrilège au yeux des "Freudiens" vouant un culte à leur Maitre...
On peut définir l'inconscient cognitif comme une mémoire totalement exempte de souvenirs ! En gros : Tu sais, mais tu sais pas que tu sais.
Contrairement à l’inconscient de Freud, constitué de désirs secrets, honteux et douloureux que l'on enfouit pour ne pas se souvenir, mais que l'on peut faire ressurgir par les thérapies. l'inconscient cognitif ne ressurgit pas !
Exemple :
Un ancien jardinier, devenu amnésique, se promène avec son médecin dans le golf où il travaillait. Ses pas le mènent vers la cabane où il entreposait ses outils. Son corps se souvient, alors que lui soutient fermement n’être jamais venu là et a tout oublié de son ancien métier. L’inconscient cognitif, c’est ce que nous savons sans savoir que nous le savons.
Un enfant maltraité apprend « cognitivement » la violence – il l’intègre sans y penser, sans le vouloir. Même quand il parvient à y échapper, son corps se souvient : sans même en avoir conscience, il sera plus sensible qu’un autre aux signaux qui indiquent qu’il y a de la violence dans l’air.
dit comme ça, on peut douter (on peut toujours douter de tout.. ) et le comparer à une sorte "d'atavisme acquis et non inné" ... Cependant (suite de l'abstract ...) :
Grâce à la neuro-imagerie, nous savons qu’une personne dépressive, en thérapie, échappe aux lésions cérébrales que produisent les dépressions non traitées.
Dans le cadre d’une étude récente (Nota : Article de 2004) trente personnes, dépressives depuis peu, bénéficient d'une IRM. Aucune différence n’est alors constatée entre leurs cerveaux et ceux d’un groupe témoin de trente personnes « heureuses ».
En revanche, un an plus tard, après une IRM de contrôle, les chercheurs constatent que les individus qui souffrent encore présentent une altération des cellules de l’hippocampe, une zone cérébrale support de la mémoire. Les individus qui ont parlé à un thérapeute et ont géré autrement leurs émotions sont indemnes. Leur thérapie a fait baisser leurs sécrétions de cortisol – hormones du stress – qui avaient endommagé le cerveau des autres.
On n'est plus dans l'abstrait mais bien dans le tangible avec Imagerie et dosage hormonal.
Partant de ce principe, on peut donc légitimement penser que "l'inconscient décrit par Freud" pourrait-être une zone de mémoire "récupérable" car non totalement effacée par l'insuffisance hormonale ....
Alors.. .bon.... d'accord.... je vous vois venir,...
Vous vous dites ... le pôv', le traumatisme récent lié à la perte perte de toute ses photos lors du plantage de son disque dur affecte son jugement et sa raison, il fantasme sur les phénomènes de perte des souvenirs stockés dans une mémoire, c'est le trauma de l'impossible récupération qui affecte son raisonnement, il a du mal à accepter..... et là je vous répond, tout de go : C'est petit, monsieur ! C'est petit et c'est aller vite en besogne, car, 'avec une bonne dose de travail (=thérapie?) accompagné d'une action extérieure artificielle via EaseUS data recov' et partition mast' (traitement ?...) j'ai récupéré les fichiers traités et quasiment tous les fichers RAW, TIF, *.ARW, *.MRW. !!
comme quoi ....
Etonnant ..... non ?