Que lisez-vous en ce moment ?

[Georgesh]

J'ai lu le dernier Erri de Luca



http://www.notav.info/post/lettura-de-l ... tribunale/

Dans le val de Suse ( Valle de Susa), du côté de Chiomonte. C'est de l'autre côté de Briançon, par Montgenèvre.

Io sto con Erri...

[greuh]

Un des trois grands classiques de la littérature bistrotière parisienne (avec Yonnet et Giraud, en esquivant Gourio).

[freddy.lombard]

Après en avoir terminé joyeusement avec Lermontov, et avoir traversé deux recueils de Baudelaire sans trop de plaisir je me suis plongé dans Shakespeare, pas à reculons mais avec un certain a priori défavorable : quelle erreur !
Ça se lit assez facilement.
Pour l'instant : Hamlet, Le Roi Lear, Othello et Macbeth (pas très original, donc !).
Je m'aperçois que j'avais entendu parler de quasiment tous les personnages - sans le savoir !
Je lis des versions qui ne sont plus des dernières en date, d'anciennes traductions de Supervielle, François-Victor Hugo, André Gide ou encore Maurice Maeterlinck : si ce ne sont pas les plus à la mode, elle sont en revanche très bien écrites.

[Enki-Lhauz]

Après avoir traversé deux recueils de Baudelaire sans trop de plaisir

!?
Quels textes?

[freddy.lombard]

Quels textes?

Les Fleurs du mal et Le Spleen de Paris.
Ce n'était pas le moment ni le bon endroit : en gros, je n'étais pas très réceptif.
J'ai (forcément) apprécié la qualité, la richesse et la beauté de la langue, mais je me suis « ennuyé » par manque de contenu : il m'a semblé que l'on était dans la beauté formelle pour elle-même.
Mais je suis, de toute façon, assez peu réceptif à la poésie.
J'y reviendrai, un jour...

[greuh]

LA VIE EN BEAU !

http://www.bouletcorp.com/2011/01/20/la-rate-de-paris/

[Habib]

Glose, trop meconnu

[Abdelkrim13]

Quels textes?

Les Fleurs du mal et Le Spleen de Paris.
Ce n'était pas le moment ni le bon endroit : en gros, je n'étais pas très réceptif.
J'ai (forcément) apprécié la qualité, la richesse et la beauté de la langue, mais je me suis « ennuyé » par manque de contenu : il m'a semblé que l'on était dans la beauté formelle pour elle-même.
Mais je suis, de toute façon, assez peu réceptif à la poésie.
J'y reviendrai, un jour...

Lire les essais de Walter Benjamin sur l'oeuvre de Baudelaire : assez déroutant

[Abdelkrim13]

J'ai lu le dernier Erri de Luca[/url]

J'adore cet auteur, je conseille même de commencer par le premier et de terminer par tous les autres
Quand on sait qu'il était maçon avant d'être édité, c'est juste magique.

[TheRegan]

J'ai lu le dernier Erri de Luca[/url]

J'adore cet auteur, je conseille même de commencer par le premier et de terminer par tous les autres
Quand on sait qu'il était maçon avant d'être édité, c'est juste magique.

Trajectoire tellement onirique que je commence demain Montedidio.

[Georgesh]

Merci à vous.
Je conseille aussi le poids du papillon
Erri de Luca, alpiniste chevronné, conte là, dans les Alpes italiennes, la rencontre de deux solitaires, un chamois, un vieux chasseur, une ode à la montagne.


photo technique d'illustration, comme on dit dans le journal
Breuil-Cervinia, la gran becca, Valdaosta
Le Cervin, face sud

[Stagire]

Perso j'connais pas Erri de Luca, mais je me le note pour plus tard
En ce moment je lis Laura Kasischke, la couronne verte.
J'avais lu, son dernier (esprit d'hiver) et j'avais bien aimé alors me revoilà parti pour un tour.

[freddy.lombard]

Toujours en plein Shakespeare, j'ai poursuivi avec Macbeth, La Tempête, Comme il vous plaira, Roméo et Juliette et Antoine et Cléopâtre.
Tout ceci se lit relativement aisément.
Les codes du théâtre de l'époque sont étonnants, unités obligent : en moins de vingt-quatre heures, les héros se rencontrent, s'aiment, se quittent (ou non) et meurent. Un autre exemple frappant : dans la même scène, l'héroïne évoque l'absence de son mari ou amant qui est parti guerroyer en terre étrangère, puis un messager vient annoncer son arrivée prochaine, et enfin le héros arrive avec sa suite.
Du coup, ces récits sont précurseurs de ce qui suivra pendant plusieurs siècles (il faut accorder du génie à Shakespeare...) autant que l'on trouve en eux les procédés narratifs de certains textes médiévaux, avec des raccourcis saisissants et un langage fleuri qui n'est pas sans rappeler les accents fleuris du roman courtois et une certaine grivoiserie que l'on trouve par exemple dans Le Roman de Renard.
Je ne saurais encore dire pourquoi, mais j'ai eu un coup de cœur pour La Tempête, récit empreint d'un souffle épique et parsemé de petites touches de fantastique qui le rendent assez moderne.

[Toulin]

HIPPOCRATE AUX ENFERS
Les médecins des camps de la mort.

De Michel Cymes.
Stock.

Ames sensibles s'abstenir.

[eric.c]

Un "France-Empire" chiné samedi : "Ceux du club de la chenille". Avant je m'étais fait le livre écrit par le pilote d'essai du Trident juste avant qu'il ne s'écrase avec.

[freddy.lombard]

Quel courage, Toulin.
Que Cymes s'intéresse au sujet me paraît très louable : on peut, pour le coup, parler de devoir de mémoire car il reste encore pas mal de choses à dire sur le sujet.
De là à en faire un livre grand public... Le sujet est vraiment très dur - euphémisme pour dire qu'il n'existe pas pire.

Trop "baigné" dedans pour me replonger dans l'horreur.

[pat69]

Le dernier réponse photo.

[eric.c]

Un truc qui devrait plaire à Bizounours mais pas forcément facile à trouver. Toujours du "France-Empire" : "Camionneur des nuées" d'Henry Bourdens.
L'histoire d'un ex copilote d'Air France qui se recycle dans le transport de fret en Indochine. C'est comme "Air America" mais sans Mel Gibson. Des percées sur des terrains de brousse avec un pauvre gonio pour toute assistance et des minimas affligeants, le tout avec un Dakota ou un Curtiss Commando. Sans parler des ravitaillement de Dien Bien Phu sous les tirs de mortiers. Ça se lit comme un roman

[freddy.lombard]

J'ai ces derniers jours La Maison du chat-qui-pelote et Le Bal de Sceaux d'Honoré de Balzac.
Si La Maison du chat-qui-pelote a un côté émouvant parce que replacé par Balzac comme ouverture du grand œuvre dans la dernière édition parue de son vivant, je conseillerais plutôt Le Bal de Sceaux, vif, rapide, enlevé, très balzacien par ses descriptions - longues mais pas interminables, le tout avec une belle petite histoire.

J'ai enchaîné avec Mémoires de deux jeunes mariées (assez atypique dans La Comédie humaine, puisqu'il s'agit d'un roman épistolaire) puis La Bourse, du même.

Et là, je viens de terminer Modeste Mignon : un des tout meilleurs !
La première partie, également épistolaire pour l'essentiel, comprend d'immenses descriptions de lieux, de tenues et de caractères, avec le génie propre à l'auteur.
La seconde démontre une puissance narrative qui n'a rien à envier à celle de Maupassant.
Un grand Balzac.

[Andria]

Je fais dans le culturel : je relis San Antonio

Mais Monsieur Dard mérite tout les honneurs digne des plus grands ! l'intrigue de ses romans autant que son vocabulaire tiennent du génie ! ^^