Svino a écrit :L’erreur maximale possible que tu donnes (celle que je mesure est bien plus faible mais ne pinaillons pas !) est de l’ordre de 25 % sur la quantité de lumière, c’est-à-dire moins d’un 1/3 de diaph d’écart.
Placé en regard de l’erreur de mesure de la cellule, la régularité de l'obturateur ou la dextérité avec laquelle tu fais ton développement, reconnais qu’il s’agit-là de "poil de cul de mouche" et au final la variation est négligeable.
NB : Sauf erreur
-25% c'est -1/2 diaf.
+25% par contre c'est +1/4 de diaf

A mon avis on s'approche du pénible (on parle ici de cas hypothétique puisque l'on utilisera pas ces lampes en studio sans un minimum de précautions à cet égard) car autant avoir tout un film sur ou sous ex d'1/2 diaf, ça se gère bien, autant avoir une variation d'1/2 diaf entre différentes photos d'une même série je trouve ça pénible ; cela nuit à l’homogénéité du rendu, il faut faire plus de réglage au tirage/scan... Mais pour le coup c'est à chacun de voir.
Pour ce qui est de la rémanence, cela peut dépendre des modèles de tubes (?), mais sur ce que j'ai pu observer elle est très faible en intensité. Elle dure longtemps par contre, et effectivement c'est très pénible en chambre noire (j'ai débranché ceux du club

C'est le contraire d'une lampe a filament qui à une rémanence assez intense mais "brève". Je ne pinaillerai pas sur les valeurs, je n'ai pas de mesures assez fiables sur la question, hihi

Ce que je peux dire de mon expérience de photo en salles éclairée par des néons* c'est que pour faire un assemblage en conservant une exposition correcte c'est pénible => poses "longues"(~1/30ème), et ce n'est pas toujours compatible avec le sujet (=> un petit coup de flash peut aider localement).
Que dans une salle de 400m² avec pleins de tubes c'est très chiant.
NB : je cumulais les ennuis car les différentes parties de la salle n'étaient pas branchées sur la même phase, je pouvait donc avoir sur le même cliché des secteurs de l'image sous la courbe rouge et d'autres sous l'orange... Donc trépied et pose lente aussi.
De mémoire, j'avais plutôt mis la limite vers le 50ème et travaillé vers le 1/25 voire plus lent encore et avec un pied ; mais j'étais particulièrement gêné par les conditions (pano par assemblage dans un cas, et déphasage à la con dans l'autre).
Je n'avais pas pensé à ce danger à l'atelier, mais c'est vrai que dans cette pièce il sont par paire. Je pense que le déphasage est généré par un condensateur en série, mais je ne me suis jamais penché sur la question. De même que je ne m'étais jamais demandé pourquoi les néons de l'atelier était toujours branchés ainsi. Effectivement il y a moyen de se faire piéger par un néon seul qui fait un honorable stroboscope 100Hz : j'en ai utilisé fut un temps pour régler ma platine vinyle
NB : le réglage de la platine vinyle avec une lampe à incandescence ne fonctionne pas, cela donne une idée de la différence de rémanence entre les 2 types d'éclairage
De mon point de vue, ce qui disqualifie ces lampes en photo ( fluo, fluocompactes...) c'est plus l'aspect de la lumière émise que des problèmes de temps de pose. Note que je n'ai jamais "joué" avec des sets de qualité sur ces techno, donc mon expérience limitée n'est forcément pas exhaustive même de loin. Et comme en plus c'est un avis très subjectif il y a moyen d'avoir un avis très différent sur la question

En gros je préfère le flashs, ou les halogènes pour le continu

Ju bil
* je sais "néon" est un abus de langage, mais ça permet de faire la différence facilement entre les vieux tuves et les fluocompactes moderne qui fonctionne différemment du point de vu de la régularité de l'éclairage.