Ceci étant dit, je suis toujours partisan de la connaissance, et c'est important d'avoir une idée de ce genre de table d'exposition, ça dégrossi le travail, et permet de connaitre l'ordre de grandeur de la valeur que l'on cherche.
…
Ju bil
Là je suis absolument d'accord. Je fais une évaluation systématique « à vue de nez », mais ensuite, c'est mesures précises, mais je n'apprends rien à personne. Par contre, sans cellule, je m'abstiens (je ne suis pas AA ).
Dès qu'on s'écarte un peu des conditions de lumière simple la cellule permet de mieux choisir son couple vitesse/ouverture, et dans certains cas; mais même avec une cellule on peut avoir des difficultés.
ça devient difficile quand la zone cadrée présente une trop grande dynamique, les contre-jours, les images nocturnes.......
A.Adams au delà de ses qualités de photographe (reconnu ou pas) a été un grand pédagogue, et son enseignement du Zone System a eu le grand mérite de simplifier l’interprétation des mesures de lumière pour que la scène cadrée soit enregistrable par le film en décidant ce qui sera sacrifié, et tirable sur papier avec les valeurs prévisualisées à la prise de vue, de la sensitométrie appliquée.
Bien sur cette méthode est à l’opposé de la règle du F16 qui pourtant permet depuis pas mal de générations de photographes de sortir des photographies et pas des moindres.
J'avoue avoir besoin d'une cellule, mais il faut avouer que la règle du F16 permet de ce poser moins de questions
Mais il conseillait plutôt un spotmètre, pour les mesures de contraste par exemple.
Quand on veut photographier en diapo une scène contrastée, on mesure avec un spotmètre la zone des HL dans laquelle on veut des détails et on surexpose de 2,3 IL (c'est ainsi qu'est calé mon spotmètre Minolta F). Ceci revient donc à placer les HL en zone VII1/3. Je ne crois pas que la règle du f/16 permette de bien apprécier une telle situation, dans une église si on veut ignorer les vitraux par exemple. Il faut alors une grande expérience pour être capable de faire une évaluation précise, mais pour ma part, je n'y crois pas.
Cordialement.
PS : c'est quand même agréable de pouvoir débattre respectueusement, sans noms d'oiseaux.
j'ai plusieurs cellules dont un spotmètre Pentax V très pratique pour le ZS http://35mm-compact.com/forum/viewtopic.php?t=29027
Par contre elle est trop grosse c'est dommage, je lorgne sur une Gossen Starlite 2, mais j'attends les sous et j'ai peur qu'elle soit moins pratique que la Pentax à affichage analogique.
C'est celui que je voulais acheter initialement, mais il était trop cher car très demandé. J'ai acheté en Hollande un Minolta F et vraiment, je ne regrette pas. Il fait une mesure spot (c'est le moins qu'on puisse lui demander ). Mais en plus, un calculateur par simple appui sur certaines touches, permet d'obtenir instantanément les corrections en diapo selon que l'on privilégie les HL ou les BL. Il permet aussi, bien entendu, les calculs de moyennes en une seule touche, la juxtaposition des mesures sur les HL ET BL (en même temps) AVEC les corrections du calculateur pour la diapo. Et bien d'autres fonctions encore, comme les mesures en candela/mètre carré (cd/m^2) des luminances (ce qui, accessoirement, me permet de vérifier rapidement le réglage de la luminosité de mes écrans)…
Ce qui est vraiment magique c'est que, avec mon boîtier 35mm 700si je n'ai pas besoin de l'utiliser En effet, des cartes d'extension apportent des fonctions supplémentaires au boîtier. La carte H/S permet de configurer la mesure spot du boîtier pour qu'elle se comporte exactement comme le Minolta F (-2,7IL pour les BL ; +2,3IL pour les HL). Une autre carte me permet d'intégrer jusqu'à 8 mesures spot avant d'exposer.
J'oubliais : j'ai aussi une Sekonic L-308B (magnifique de précision et d'économie).
Ca ne recoupe qu'une partie des valeurs données pas Sélénium c'est sûr. D'ailleurs son tableau à l'avantage de de prendre les EV négatifs (chose dont j'ai souvent besoin!)
Une petite expérience pour ceux qui font du grand format, basée sur la persistance rétinienne:
Choisir un sujet éclairé en lumière continue, et disposant d'une plage assez importante d'une zone très claire et bien éclairée (par exemple un packshot sur un fond blanc en studio ou en extérieur).
Une fois la chambre mise en place avec un voile de coton noir assez grand pour bien s'isoler de la lumière parasite quand on regarde le dépoli, fixer directement et longuement, disons 30 secondes, la surface blanche sans donc la quitter des yeux, ensuite passer très rapidement la tête sous le voile noir et compter les secondes jusqu'à l'apparition des premiers détails dans les zones les plus à l'ombre de l'image à travers le dépoli.
Vous obtenez le temps de pose correspondant à l'ouverture de diaphragme à travers laquelle cette mesure a été faite, coeff de tirage inclus, correspondant à la sensibilité de votre œil. Le mien est à 12 Iso (enfin était ça fait un moment que je n'ai pas essayé), j'ai fait de très nombreuses fois ce petit exercice, je tombais toujours juste.
Bonjour,
Voulant tester la sekonic L208 twinmate que j'ai reçue, je suis sorti faire quelques tests et je suis assez perplexe.
Pour vous planter le décor, bien qu'il était midi, le ciel était uniformément gris, complètement brumeux, à la limite du brouillard. Aucun coin de ciel bleu, ni rayon de soleil perçant les nuages. Et malgré cela, ma petite cellule me donne un EV de 13,5. En regardant le tableau de ce fil, je devrais être à 12 voire 11,5. Comment une telle différence est possible?
En mesure de lumière incidente, la lumisphère doit être placée au niveau du sujet et doit regarder l'objectif.
En mesure de lumière réfléchie la cellule doit viser une partie du sujet qui réfléchit la lumière comme un carton gris 18% (Verdure, mur gris, asphalte...) si tu prends la peau blanche tu dois ouvrir d'un diaph approximativement sur le boîtier...Faire des moyennes de plusieurs mesures en lumière réfléchie est une autre option qui peut être valable (Le ciel, les ombres, les extrêmes puis des valeurs moyennes...)
En lumière réfléchie, dirige ta cellule légèrement vers le sol
Pareil que pour une cellule intégrée à un boîtier
La L-208 possède probablement un angle de mesure de l'ordre de 30° en lumière réfléchie une fois la lumisphère glissée sur le côté.
Du coup si une grosse proportion de ciel au-dessus de l'horizon vient la toucher, la mesure va être surévaluée et tu auras une sous-exposition de ton négatif...Il vaut donc mieux mesurer la lumière réfléchie en dirigeant la cellule légèrement vers le sol
Si tu fais des moyennes de mesures en lumière réfléchie, il vaut mieux employer un spotmètre ou une cellule avec un angle restreint de 1° à 10°.
Dans ces conditions tu prends une mesure sur le ciel luminosité extrême. tu mesures les zones les plus sombres, les zones intermédiaires...Et tu fais une moyenne de toutes les mesures
Déterrage également :
Vu que la règle du F16 ( plutôt F11 dans mon constat) correspond à une pellicule de 100 ASA, l'impression que le mieux pour se familiariser avec cette règle est d'utiliser dans un premier temps que des pellicules 100 ASA.
Ensuite c'est comme si on utilisait une règle de calcul, ou un boulier avec 4 étages, chaque boule est le double de sa précédente qyce soit sur la ligne ASA, la ligne vitesse obturation, et la ligne ouverture diaphragme.
Au milieu, la boule au milieu du boulier on a pour F16 ( pour moi F11) la boule de la ligne d'en dessous 1/60 pour la vitesse, et en dessous la boule 100ASA pour la sensibilité pellicule.( La 4 ème ligne c'est l'EV, celle là ne bouge jamais) le tout pour une journée en plein midi bien ensoleillé.
Si on bouge la vitesse d'un ou deux facteurs pour une raison particulière, sujet mobile par exemple, dans ce cas on passe de 1/125 ou 1/250 ou 1/500, on augmente l'ouverture du diaphragme de F16 à F11 ou F8 ou F 5,6.
Si au contraire on veut augmenter la profondeur de champ pour voir net plus loin, on diminue d'autant la vitesse, et pour 1/60 au départ on passe vite au trépied.
de F16 à F22 ou F32, on passe de 1/60 à 1/30 ou 1/15 et tout cela avec 100ASA en plein cagnard à midi.
Si au cours de la journée on perd un, deux ou trois EV sans attendre le coucher du soleil, en restant sur 1/60 en vitesse, on perd un ou deux ou 3 diaphragme, passant de F16 à F11 puis F8. Par exemple en passant à l'ombre du soleil, dans une rue ou le sujet est côté ombre, ect...
Si on rentre en intérieur, plus de lumière du jour direct du cagnard de midi au dessus de la tête, là on perd plusieurs EV d'un coup:
Toujours à 1/60 , on se retrouve vite à diaphragme à 4 ou 2,8 , voir sous exposé: pas le choix il faut baisser la vitesse...et passer au trépied. Si on veut récupérer de la profondeur de champ, diminuer d'autant la vitesse, facteur de 2 par facteur de 2.
Ensuite j'imagine que quand on a vu et passé un peu tout les cas de figure en 100 ASA, pas trop dur de faire la conversion en passant sur 200 ou 400.
"Lorsqu'un sujet est en plein soleil, avec un film d'une sensibilité de 100 ISO, l'exposition correcte est obtenue avec le diaphragme fermé à f/16 et la vitesse d'obturation de 1/100 s. En partant de cette base, on peut utiliser tout couple vitesse / ouverture équivalent à f/16 au 1/100 s : f/22 au 1/60 s, f/11 au 1/250 s, f/8 au 1/500 s, etc.".
J'ai remarqué en effet que certains néophytes se croyaient limités aux valeurs indiquées par la règle, alors qu'il faut les considérer comme des bases de départ en se disant : si j'ouvre d'une valeur par rapport à celle indiquée par la règle, je choisis une vitesse plus élevée d'une valeur ; si je ferme d'une valeur par rapport à celle indiquée par la règle, je choisis une vitesse plus lente d'une valeur.
Autre point : l'abréviation de seconde est "s" et non "sec".
pour ceux d'entre nous qui n'apprécient pas la petite réglette en carton reprenant la régle du f16/100, sachez qu'il en existe une version électronique, au fonctionnement tout manuel et en tout point semblable, pour appareil Android en cherchant dans le Google Play : Photo exposure calculator.
Benjamin a écrit : mercredi 16 avril 2025 20:15pour ceux d'entre nous qui n'apprécient pas la petite réglette en carton reprenant la régle du f16/100, sachez qu'il en existe une version électronique, au fonctionnement tout manuel et en tout point semblable, pour appareil Android en cherchant dans le Google Play : Photo exposure calculator.
Il y a aussi le "Johnson standard exposure calculator" qu'on trouve régulièrement. Seule ennui c'est que c'est pas en ASA/ISO. Mais bon, on change pas de type de film tout les 5 minutes.