Quel contraste thecoin !
Ouaip, le Tisseron n'est pas une promenade de santé. On peut lire
La Chambre claire, mais c'est une vraie prise de tête. Déjà que Tisseron est un peu abscons, Barthes n'était pas mal non plus.
Curieusement, quand c'est lu à haute voix, c'est beaucoup plus compréhensible : j'en ai fait l'expérience récemment avec un texte de Barthes sur
le catch et la mythologie (!).
En revanche,
Le Petit prince est vraiment très bien ; il faut le lire pas seulement avec un regard d'enfant, mais aussi au deuxième degré.
De mon côté je poursuis mes
Zola. J'ai enchaîné
Son Excellence Eugène Rougon (excellent, j'ai adoré),
L'Assommoir (probablement indispensable, mais le style surprend, dans la mesure ou Zola, complètement polymorphe, adapte son style au sujet),
Une Page d'amour (une bluette pas désagréable, entre
Les Souffrances du jeune Werther et
La Princesse de Clèves - il faut aimer les bluettes

), et là, je rame sur
Nana que, pour l'instant, je n'apprécie pas trop (sujet déjà traité par Balzac avec un style très supérieur).