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Là, ce n'est pas une voiture de collectionneur : René s'en sert encore tous les jours. Un peu moins de son tracteur Renault en arrière plan mais les deux tournent comme des horloges.
freddy.lombard a écrit :C'est beau une 4L qui fonctionne encore. Respect à René.
C'est normal qu'une 4L fonctionne encore, ça a été conçu pour durer pas comme les véhicules d'aujourd'hui calculés pour durer sans soucis le temps de la garantie constructeur puis à devenir très vite irréparables par l'action pernicieuse d'une électronique intégrée pour créer de l'obsolescence programmée.
Et puis, t'as l'airco gratos
J'ai roulé en R4 de 1968 à 1972(la version camionnette de la 4L): ça tournait comme une horloge quand je parvenais à la mettre en marche par temps humide
Et il m'est arrivé de perdre un cardan en cours de route: là elle marchait beaucoup moins bien du coup
J'ai souvenir d'une montée presque simultanée à quatre dans une R6 : les quatre sont restés au sol ! Après ça rendait de fiers services et on pouvait trimballer une armoire normande dans une caisse accessible à tous, surtout d'occase...
eric.c a écrit :Bon, pour l'obsolescence programmée, à l'époque c'était les traitements anti corrosion qui s'y collaient
Ma R16 TS tournait comme une horloge alors que ça faisait longtemps qu'on voyait la route à travers du plancher des places arrières
En effet à l’époque la corrosion était chargée de programmer l'obsolescence: ma R4 en forme olympique question mécanique s'est littéralement écroulée dans un virage, pour cause d'ancrage de barre de torsion arrière désintégrée par la rouille. Et ce n'était rien par rapport aux productions italiennes, et en particulier pour les Alfa Romeo contemporaines, dont le slogan publicitaire était "J'ai le virus Alfa" réponse: la rouille ...
L'expression consacrée pour les italiennes était "elles rouillent déjà sur le catalogue". Ma femme a eu une Uno (achetée neuve et pas gardée longtemps) qui avait une trace de rouille sur le pare choc en plastique
En fait, je crois que c'était un pare chocs en tôle recouvert d'un film plastique visiblement pas assez épais